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Back cover n°6
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Back cover n°6

Back cover n°6

Design graphique, typographie... au japon

Collectif - Collection Revue back cover

132 pages, parution le 14/11/2013

Résumé

Back Cover est une revue indépendante imaginée et conçue par des designers, produite comme un outil de réflexion, de découverte et de travail. Le sixième numéro de Back Cover est le fruit d'un séjour de quatre mois au Japon ; il est entièrement consacré à ce territoire géographique et culturel. Peu de créations en provenance du Japon arrivent jusqu'à nous. Notre connaissance se limite aux importations commercialement viables et à certaines pratiques marginales, rares, introduites ça et là par des passionnés qui partagent leur curiosité. Être sur place nous a permis de rapprocher le lointain. Nous avons tenté de comprendre les multiples facettes et la richesse des pratiques contemporaines et mis en évidence certains thèmes historiques en établissant des liens entre les domaines du design graphique, de la typographie, des cultures populaires et des arts visuels.

Sommaire

SOMMAIRE

Tentative d’approche (reportage) par Alexandre Dimos Profitant d’un séjour de quatre mois à Kyoto dans le cadre d’une résidence à la Villa Kujoyama, Alexandre Dimos a tenté de saisir les différentes façons de pratiquer le design graphique au Japon et de comprendre la place des graphistes au sein de la société japonaise. Cette enquête se déroule également sur trois entretiens : « Les transformations de Bunpei Yorifuji », « Équilibre et gâteaux volants : le design de Kazunari Hattori », « Do you speak Japanese ? All Right Graphics ou les multiples facettes du clan Takada » (écrit avec Jennifer Hasae).

Le Japon des origines et les monstres de Tohl Narita par Noi Sawaragi Dans les années 1960, Tohl Narita a participé à la création de dizaines de monstres et de personnages pour les séries télévisées Ultra Q et Ultraman. Son travail est profondément ancré dans l’histoire de l’art et se situe aux croisements des cultures savante et populaire. Les monstres « Dada », « Buruton » et « Garamon » convoquaient ainsi des figures de l’histoire de l’art française sur les écrans des jeunes japonais. Erratum : Malgré toute notre vigilance une erreur s’est glissée, à plusieurs reprises, dans cet article. Il faut bien évidemment lire le nom masculin « monstre » à la place de « montre ». Veuillez nous excuser pour cette confusion malencontreuse.

Les transformations de Bunpei Yorifuji par Alexandre Dimos

Équilibre et gateaux volants : le design de Kazunari Hattori par Alexandre Dimos

Yūichi Yokoyama. L’atelier de Sayama par Laurent Bruel Auteur prolifique au coup de crayon bien aiguisé, Yūichi Yokoyama imagine ses histoires dans des décors géométriques aux personnages sans cesse en mouvement. Yokoyama ne transige pas avec sa pratique artistique. Laurent Bruel, éditeur français de ses ouvrages, nous livre un reportage à travers lequel nous nous rapprochons de la sensibilité et de l'exigence de Yokoyama.

Manga, art contemporain et manie de l’enregistrement compulsif. L’art de Yūichi Yokoyama par Kodama Kanazawa Regard japonais sur l'œuvre de Yokoyama.

Fukushima Daiichi. Présentation et re-présentation de la catastrophe. par Anne-Lyse Renon La catastrophe de Fukushima en mars 2011 n’est pas un monde nouveau dans la représentation de la catastrophe nucléaire. Mais parce qu’il y a des moyens nouveaux de la représenter qui n’existaient pas par le passé, et de plus avec d’autres temporalités, l’on peut en recenser de multiples formes de visionnage. Comment s’effectuent l’expression, l’interprétation et la transmission par et avec les images d’un tel évènement ? Quelle est la place du design (graphique) dans un tel mécanisme de lecture ?

La Japonité dans la typographie par Toshiaki Koga La composition typographique moderne s’est développée au Japon au début du XXe siècle. Cet essor correspond au moment où le pays a été propulsé vers une occidentalisation voulue par le pouvoir politique. La langue japonaise nécessite des milliers de caractères pour constituer une fonte. Quelles sont les spécificités de la typographie japonaise en regard de celles de la langue ?

Tschichold et le cousin du Japon. L’autre face de la Nouvelle typographie. par Victor Guégan Les racines de la Nouvelle Typographie se circonscrivent-elles à l’Europe ? Un petit livre publié en 1925 et jusqu’alors passé inaperçu – pourtant conseillé dans la bibliographie du manifeste Die Neue Typographie (1928) par le jeune Jan Tschichold – va puiser bien au-delà de notre vieux continent pour comprendre la modernisation spectaculaire menée par une poignée d’artistes et typographes d’Europe centrale pendant l’entre-deux-guerres. Écrit de Tokyo par une universitaire allemande, Anna Berliner, il dresse une typologie des annonces dans la presse quotidienne japonaise au début des années 1920. Il donne ainsi à voir les réponses graphiques de la publicité nippone aux problèmes posés par l’industrialisation massive de l’imprimerie, notamment l’émergence d’un répertoire de symboles en voie de normalisation.

Le livre imprimé de l’époque d’Edo : l’âge d’or de l’édition japonaise par Christophe Marquet Durant la période Edo (XVIIe – XIXe siècle), l’organisation industrielle et sociale de l’édition était très développée, florissante et les techniques de distribution poussées et efficaces. Les éditeurs y avaient une place de choix et la propriété des plaques de bois nécessaires à l’impression des estampes était indispensable pour tenir son rang. Retour sur un moment clé de l’histoire de l’édition au Japon.

Koga Hirano : vie et œuvre par Kiyonori Muroga Figure marquante et singulière dans la typographie contemporaine au Japon, Koga Hirano est un personnage engagé. Ses compositions typographiques sont uniques et déstructurées. Portrait.

Do you speak Japanese ? All Right Graphics ou les multiples facettes du clan Takada par Jennifer Hasae & Alexandre Dimos

Entretien avec Satoshi Kondo et Takahiro Ichino par Mariko Yokogi Tōkyō concentre toutes les attentions dans les domaines de la création. Mais plus à l’est, Osaka, un autre monstre urbain offre ses propres singularités. Entretien croisé entre deux jeunes designers graphiques du Kansai.

Réflexions sur le « book design » au Japon moderne par Niijima Minoru Minoru Niijima explore la collection d’ouvrages des années 1920 de la bibliothèque de l’université de Musashino.

Norakuro dans l’histoire de la bande dessinée japonaise par Isao Shimizu Œuvre majeure de Tagawa Suihō, la série de mangas Norakuro débute en 1931 et se poursuit durant dix ans dans les pages de la revue Shōnen Club. Énorme best-seller, Norakuro est de loin le plus populaire des mangas des années 1930 – et au-delà. L’immense popularité de Norakuro tient au fait qu’il s’agit du premier long récit japonais en bande dessinée avec pour personnage principal, Norakuro, un chien soldat, dont les multiples épisodes dépeignent les réussites et promotions… Cependant Norakuro ne saurait être réduit à son seul statut de manga à succès. Son style d’expression a été l’instigateur d’une réforme profonde.

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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) B42
Auteur(s) Collectif
Collection Revue back cover
Parution 14/11/2013
Nb. de pages 132
Format 19.5 x 28
Couverture Broché
Poids 425g
EAN13 9782917855454

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