Theatre et opera a l'age classique
Une familière étrangeté
Catherine Kintzler - Collection Musique
342 pages, parution le 10/11/2004
Résumé
C'est à l'époque où le théâtre trouve en France son apogée, le XVIIe siècle, qu'apparaît l'opéra. Si beaucoup de traits, et des plus évidents, les rapprochent, leur coexistence pose question et c'est sur leur rapport : une familière étrangeté, que s'interroge Catherine Kintzler au travers de cet essai.
Elle oppose les fonctions respectives de chacun de ces genres scéniques : si le théâtre relève de la métaphysique des moeurs, l'opéra illustre plutôt la métaphysique de la nature et il éblouit, grâce à la musique, aux décors, aux machines, les yeux et les oreilles. Cette surenchère qui s'adresse aux sens lui a valu, de la part des moralistes férus de théâtre, de féroces critiques.
La première partie de cet ouvrage, consacrée au théâtre, explore le trouble qu'il exerce sur le spectateur, confronté au sublime mis en oeuvre dans le théâtre classique. La seconde, portant sur l'opéra, montre comment celui-ci, évacuant la question morale, s'incarne dans la musique et la danse pour constituer un monde, celui du merveilleux. La troisième partie enfin sonde la fascination réciproque que nourrissent les deux scènes.
En une réflexion qui chemine à travers tout le répertoire et sollicite Corneille, Racine, Lessing, Voltaire, Molière, ainsi que Rameau et Mozart, l'auteur dégage les enjeux esthético-philosophiques qui, dans la relation des deux scènes, fondent leur opposition, expliquent leur attirance et participent à leur splendeur.
Elle oppose les fonctions respectives de chacun de ces genres scéniques : si le théâtre relève de la métaphysique des moeurs, l'opéra illustre plutôt la métaphysique de la nature et il éblouit, grâce à la musique, aux décors, aux machines, les yeux et les oreilles. Cette surenchère qui s'adresse aux sens lui a valu, de la part des moralistes férus de théâtre, de féroces critiques.
La première partie de cet ouvrage, consacrée au théâtre, explore le trouble qu'il exerce sur le spectateur, confronté au sublime mis en oeuvre dans le théâtre classique. La seconde, portant sur l'opéra, montre comment celui-ci, évacuant la question morale, s'incarne dans la musique et la danse pour constituer un monde, celui du merveilleux. La troisième partie enfin sonde la fascination réciproque que nourrissent les deux scènes.
En une réflexion qui chemine à travers tout le répertoire et sollicite Corneille, Racine, Lessing, Voltaire, Molière, ainsi que Rameau et Mozart, l'auteur dégage les enjeux esthético-philosophiques qui, dans la relation des deux scènes, fondent leur opposition, expliquent leur attirance et participent à leur splendeur.
L'auteur - Catherine Kintzler
Professeur de philosophie à l'université de Lille III, Catherine Kintzler est spécialiste de l'esthétique scénique des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle a notamment publié Théâtre et opéra à l'âge classique (Fayard, 2004), Poétique de l'opéra français de Corneille à Rousseau (Minerve, 2005) et Qu'est-ce que la laïcité ? (Vrin, 2007).
Autres livres de Catherine Kintzler
Caractéristiques techniques
| PAPIER | |
| Éditeur(s) | Fayard |
| Auteur(s) | Catherine Kintzler |
| Collection | Musique |
| Parution | 10/11/2004 |
| Nb. de pages | 342 |
| Format | 13.5 x 21.5 |
| Couverture | Broché |
| Poids | 376g |
| EAN13 | 9782213621258 |
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