Résumé
Deux mois avant la Coupe du Monde de Football de 2014, je décidai de déposer mes valises dans un hôtel du quartier de Copacabana, à Rio de Janeiro, qui serait mon QG d'où j'allais arpenter, objectif à la main, une ville dans tous ses états et sous tous les angles. Sa Nature époustouflante comme le Pain de Sucre, le Corcovado orné de son Christ Rédempteur, ou la plage mythique de Copacabana. Mais aussi son architecture aux milles contrastes florissant un centre-ville de ses buildings vitrés, ses monuments classiques ainsi que modernes. Ses favelas tenant vaillamment debout avec des matériaux de récupération, dévorant, par leur étendue, presque toutes les collines de Rio, son tourisme médiatique « en cage », dressé au mutisme, pour accueillir les supporters venus assister à la Coupe du Monde de football, taisant, au maximum, les révoltes d'une population étranglée par les dépenses publiques dues à ces événements sportifs internationaux, Jo de 2016 inclus, et menottant au silence, les bavures dans les favelas dites « pacifiées ». En résumé, raconter en images, poésie et journalisme « une vie de Ville », dans une immersion aussi rapide qu'intense, un marathon de réimpression de la réalité, qu'il me fallait, avec « les jambes de la volonté », réaliser dans le cade détonnant de la Cidade Maravilhosa, « la ville merveilleuse ». Pour en prendre la température « d'avant Coupe du Monde » et faire ensuite une halte sur l'île d'Ilha Grande, à quatre heures de Rio, où le temps a, en quelque sorte, définitivement suspendu son vol !