Résumé
La Dame du lac (en anglais The Lady of the Lake) est un poème narratif de Sir Walter Scott publié en 1810. Situé dans les Trossachs, une région d'Écosse, il comprend six chants, chacun renvoyant à une journée. Le poème comporte trois intrigues principales : un concours entre trois hommes, Roderick Dhu, James Fitz-James et Malcolm Graeme, pour gagner l'amour d'Ellen Douglas, la rivalité et la réconciliation entre le roi Jacques V d'Écosse et James Douglas, 3e comte de Morton, et une guerre entre les Écossais des Lowlands (emmenés par Jacques V) et les clans des Highlands (dirigés par Roderick Dhu du clan Alpine). Le poème a connu une grande renommée durant le xixe siècle et inspiré la renaissance des Highlands.
Toutefois, le poème est quasiment tombé dans l'oubli au xxe siècle. Il a inspiré Ellens dritter Gesang (« Le Troisième Chant d'Hélène ») à Franz Schubert (adapté plus tard en utilisant les paroles complètes de l'Ave Maria latin) et La donna del lago à Gioachino Rossini (1819). L'habitude du Ku Klux Klan de brûler des croix, le nom de famille de l'abolitionniste américain Frederick Douglass et la chanson Hail to the Chief viennent également de ce poème.
Personnages
James Fitz-James, le chevalier de Snowdoun, le roi Jacques V d'Écosse voyageant incognito
Ellen Douglas, fille de James Douglas
James Douglas, ancien comte de Bothwell, le mentor du jeune roi Jacques, à présent exilé comme un ennemi
Allan Bane, un barde
Roderick Dhu, le chef du clan Alpine, mis hors-la-loi apr_s avoir commis un meurtre de sang-froid à la cour d'Écosse
Lady Margaret, la mère de Roderick Dhu
Malcolm Graeme, un jeune chef des Highlands et un ancien courtisan du roi Jacques, aimé d'Ellen
Brian the Hermit, un prophète païen dans la tradition druidique
Duncan, un des principaux membres du clan Alpine qui vient de mourir
Angus, le fils de Duncan
Norman, un marié, membre du clan Alpine
Mary, épouse de Norman
Blanche de Devan, une femme des Lowlands, dont l'époux a été tué le jour de ses noces par les hommes du clan Alpine, causant à Blanche la perte de sa raison