Résumé
La Fortune des Rougon, écrit par Émile Zola, est le premier roman de la célèbre série des Rougon-Macquart. Publié en 1871, ce livre nous plonge au coeur d'une famille bourgeoise du XIXe siècle, les Rougon, et nous dévoile les intrigues, les ambitions et les luttes de pouvoir qui les animent. L'histoire commence dans la petite ville de Plassans, en Provence, où les Rougon vivent modestement. Mais lorsque le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte éclate, la famille voit une opportunité de s'élever socialement. Pierre Rougon, le patriarche, profite de la situation politique pour s'impliquer dans les affaires locales et gravir les échelons du pouvoir. Cependant, cette ascension ne se fait pas sans sacrifices. Les Rougon sont prêts à tout pour atteindre leurs objectifs, même à trahir leurs propres membres. Les rivalités familiales, les complots et les manipulations se multiplient, mettant en péril l'unité de la famille. À travers cette fresque romanesque, Zola explore les thèmes de la corruption, de l'ambition démesurée et de la lutte des classes. Il dépeint avec réalisme la société de l'époque, où les individus sont prêts à tout pour obtenir richesse et pouvoir. La Fortune des Rougon est un roman captivant qui nous plonge dans les méandres de la nature humaine. Zola y déploie tout son talent de conteur, nous offrant une galerie de personnages complexes et attachants. Ce premier tome de la série des Rougon-Macquart pose les bases d'une saga familiale passionnante, où chaque roman explore les destins individuels des membres de cette famille hors du commun. Avec sa plume incisive et son regard acéré sur la société, Zola nous offre un récit puissant et intemporel, qui résonne encore aujourd'hui. La Fortune des Rougon est un incontournable de la littérature française, à lire absolument pour tous les amateurs de romans historiques et de sagas familiales. Impression en « gros caractères ». Extrait : "Elle allait se retirer, fermer la porte maudite, sans chercher même à connaître la main qui l'avait violée, lorsqu'elle aperçut Miette et Silvère. La vue des deux enfants amoureux qui attendaient son regard, confus, la tête baissée, la retint sur le seuil, prise d'une douleur plus vive. Elle comprenait maintenant."