Résumé
Deux mamans, l'une est française, l'autre italienne. Dans un décor de dolce vita, on les suit dans leur quotidien. Toutes les femmes s'y reconnaitront, leurs états d'âme sont universels.
Roman écrit sous forme de fragments, récit au vitriol sur les préoccupations des femmes dans l'Italie d'aujourd'hui, le pays du beau mais aussi celui des mères insupportables. On est à Vérone, une ville cossue de la province italienne. De sorties des classes en confidences, on suit, à travers les saisons, Héloïse, la Française un peu à côté de la plaque et Annunziata, la Napolitaine, mère parfaite, qui cuisine, donne des leçons et est toujours le nez sur son portable. Deux femmes, deux éducations, deux visions de la vie.
Elles font de leur mieux et n'y arrivent pas toujours. Elles se retrouvent devant l'école, s'interrogent, s'émerveillent, s'insurgent, et vont boire des cafés ou des Spritz. Elles s'aiment bien, s'agacent, se jalousent et s'érigent en exemple. Elles vivent des situations cocasses ou dramatiques ou tout simplement des petites choses qui font le quotidien de toutes les mères.
On y parle de maternité bien sûr, du poids de la famille, et en Italie, il pèse lourd, de culpabilité et du temps qui passe. On y parle aussi du pays de la mamma italiana, de la dolce vita, de lapasta, du coulis de tomate. Les deux protagonistes tentent chacune à leur façon de se délivrer de tourments du passé, de leurs amours de jeunesse et de surmonter les angoisses inhérentes au quotidien de mère. Le corps est également omniprésent dans ce texte, le corps qui enfante, celui qui vieillit et que l'on veut maitriser.