Résumé
Résumé :
Le 2 février 2013, Nicolas Rakoczy, l'ex-président de la République, a été enlevé pendant son jogging, alors qu'il s'était caché dans les buissons, pour assouvir un besoin bien naturel. Ses deux gardes du corps, qui l'attendaient sur le chemin, ont été mis hors de combat. Les recherches sur place ne donnent rien. Le préfet prend la direction des opérations, secondé par la commissaire Ottaviani et son équipe. Les ravisseurs peuvent-être des terroristes islamistes, des rivaux politiques jaloux de droite comme de gauche, des extrémistes de gauche anticapitalistes, ou des ouvriers métallurgistes au chômage désespérés et déterminés, exaspérés par les promesses non tenues, et sans aucune perspective d'avenir, voire même des membres de la famille proche. La presse, qui n'a rien à dire sur cet événement, doit spéculer et faire preuve d'invention pour profiter pleinement de la situation. Les politiques de droite comme de gauche vont s'investir. Les socialistes, qui craignent que des ouvriers ou des syndicalistes ne soient mêlés à l'enlèvement, ne veulent pas renouveler les erreurs du Front populaire, et devoir punir des prolétaires. Ils chargent un détective, Antoine Cossu, descendant d'immigrés sardes, de retrouver l'ex-président, s'il est encore en vie, et de régler l'affaire en douceur. Les dirigeants du parti de l'ex-président, eux, ne veulent pas faire de lui un héros, d'autant moins qu'il a signalé son intention de revenir, ce qui les gênerait dans leurs ambitions. Ses investigations l'amèneront à Saint-Avold et dans cette Lorraine sidérurgique si mise à mal au cours des dernières années.
Auteur(s) :
L'auteur est né le 8 juin 1947 à Paris. Une scolarité quelque peu nomade l'a conduit à Nice, Rastatt (RFA), Nice, Alger et finalement à Aix-en-Provence. C'est à l'université de cette ville qu'il a fait des études d'allemand et de linguistique générale de 1965 à 1970, ci-inclus un séjour comme assistant de français à Trèves, en Allemagne, de 68 à 69. Son premier poste de professeur d'allemand l'a amené au collège de Frévent, dans le Pas-de-Calais pour l'année scolaire 1970-71, entre la Terre et Germinal de Zola. De 1971 à 1973, il a effectué son service national dans le cadre de la Coopération à Sarh, au Tchad comme enseignant de français et d'allemand. Il a occupé ensuite, de 1973 à 1975 un poste de professeur de français dans un lycée de Bocholt (RFA). Le poste suivant l'a amené à Berlin-Ouest en 1975. Il y est resté jusqu'en 2006, soit 31 ans. Il a pu y vivre à l'abri du mur jusqu'en 89, puis assister à sa chute, et connaître les temps exaltants de l'unification allemande. C'est à la "Freie Universität Berlin", l'Université Libre (parce qu'à l'Ouest) qu'il a enseigné pendant 31 ans le français langue étrangère (le FLE). Il était spécialisé dans la grammaire, la phonétique, et la didactique de l'enseignement assisté par ordinateur. Rentrant en France, après un si long séjour dans un pays conséquent et rigoureux, dans lequel un politique malhonnête est disqualifié à vie, il a été choqué par le microcosme politico-médiatique français, pour lequel rien n'est grave ni définitif. Ceci lui a donné l'idée de ce divertissement politico-médiatique, dans lequel les politiques, quelle que soit leur couleur, et les journalistes de quelque obédience qu'ils soient, ne sont pas toujours à leur avantage.