Résumé
À rebours de la littérature actuelle, ce roman d'aventures atypique et original, loin des codes et de la moralité ambiante, pourrait se situer dans la lignée des Melville, Stevenson, Mark Twain, Cendrars. Christian Frémont émigré volontaire part sur une des îles du Pacifi que Sud, les plus éloignées de tout continent : Nuku Hiva, aux Marquises. La Terre des Hommes. Ces îles où le Temps s'est arrêté à jamais, où tout est possible et impossible. Ces îles exercent partout une attirance soit délétère, soit calmante au point de vous endormir à la réalité, soit enivrante devant tant de différence d'avec les lieux communs. Il observe, fasciné, ces décors et ces mœurs. Histoire vraie, de celle que l'on préfère, ce récit autobiographique se double d'une écriture extrêmement visuelle, où tout se lie : insouciance, démesure, humour, réfl exion, audace, folie. Aventure haletante qui, comme chez Stevenson, ne s'arrête que dramatiquement. Un livre qui se lit avec un réel bonheur. Un homme veut s'échapper du système. Il est artiste peintre, acteur de cinéma et de théâtre. Un jour, il va tout plaquer, partir de sa Bourgogne, aller vivre au plus loin d'un territoire inconnu, juste pour retrouver le sel de la vie. Christian Frémont a 40 ans quand il largue les amarres comme on largue un bateau sans boussole ni carte. Il atterrit une nuit sur l'île de Nuku Hiva dans l'archipel des Marquises. Sans aucun contact, sans adresse... Les îliens vont le mettre à l'épreuve, il vivra au cœur de la forêt seul, inventant chaque jour les gestes de sa vie aux prises avec les éléments. Les autochtones vont l'appeler Métaki, ce qui signifi e le vent. Dans son combat pour exister, il tracera la route des grands voyageurs-aventuriers. « Aller aux îles, c'est effacer ses traces... » Et pourtant lui en trouvera d'autre avec le regard pacifi que de celui qui voit l'invisible présence de ce qui ne se dit pas...