Mondialisation contre développement
Le cas des pays asiatiques
Résumé
Ce livre éclaire comment la mondialisation, imposant des
conditions encore plus contraignantes aux pays en
développement, rend dorénavant la poursuite du processus de
développement extrêmement ardue. Prenant le cas des pays
d'Asie qui ont été frappés par la crise en 1997-1998,
l'auteur examine les nouvelles contraintes qui, sous le
terme lénifiant de « bonne gouvernance » s'imposeraient à
tous les pays en développement. A travers la « bonne
gouvernance » on chercherait à imposer le mode de gestion
économique et financier anglo-saxon. Celui-ci conduirait
les pays en développement à rompre les liens entre l'Etat,
les entreprises et les banques, liens qui leur ont permis
de financer l'industrialisation alors que la classe
entrepreneuriale manquait de moyens financiers et de «
savoir-faire ».
La crise de 1997 sonne le glas de la stratégie suivie par
les pays d'Asie, dont les objectifs étaient tournés vers la
recherche d'une insertion dans le marché mondial comme
exportateurs de biens manufacturés peu sophistiqués. Ce
livre explique comment, dans le cas des pays asiatiques,
l'ouverture aux marchés de capitaux internationaux et la
subordination aux firmes multinationales – à travers
les contrats de sous-traitance – ont conduit à la
crise de 1997 dans les pays d'Asie. Les conséquences de la
crise se traduisent par des contraintes qui enferment à
nouveau dans la production des biens à bon marché des pays
qui tentaient d'en sortir. Le cas des pays asiatiques ne
représente qu'un exemple – particulièrement éclairant
– de la place que la mondialisation fait aux pays en
développement, en leur imposant les mêmes conditions qu'aux
pays industrialisés, alors qu'ils ne sont pas à même de les
respecter, de par leur différences avec ceux-ci.
La mondialisation n'est pas une abstraction ; elle est
portée par des institutions. Le Fonds monétaire
international, la Banque mondiale, l'Organisation mondiale
du commerce sont les porte-voix des pays développés et des
firmes multinationales que siègent désormais aux côtés des
représentants des gouvernements des pays développés.
Ce livre s'adresse à toutes les personnes voulant
connaître les mécanismes par lesquels la mondialisation
s'oppose à la sortie du sous-développement des pays qui
constituent pourtant la majorité de la planète. Il
s'adresse également aux économistes préoccupés par les
problèmes posés par la mondialisation pas seulement aux
pays en développement.
- Les leçons oubliées de la crise asiatique
- Chapitre 1. Le développement est-il compatible avec les lois de la mondialisation
- Chapitre 2. La fin d'un modèle ?
- Chapitre 3. La restructuration des entreprises: une destruction partielle du tissu industriel
- Chapitre 4. L'investissement étranger après la cri une avancée des États-Unis au détriment du Japon
- Chapitre 5. L'accession de la Chine à l'OMC : vers une " normalisation " ?
- Chapitre 6. Les conséquences sociales de la crise: une augmentation de la pauvreté
- Chapitre 7. Les effets de la crise sur les finances
- Chapitre 8. Le FMI et l'effondrement du système
- Chapitre 9. Existe-t-il actuellement une voie vers le développement ?
L'auteur - Diana Hochraich
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Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Syllepse |
Auteur(s) | Diana Hochraich |
Parution | 13/12/2002 |
Nb. de pages | 218 |
Format | 13 x 21 |
Couverture | Broché |
Poids | 260g |
Intérieur | Noir et Blanc |
EAN13 | 9782847970210 |
ISBN13 | 978-2-84797-021-0 |
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