Résumé
Toutes les femmes vous le diront : l'homme est un mammifère sympathique mais il se caractérise d'abord par son comportement craintif dans les rapports amoureux. Il redoute les serments, déteste les déclarations, abhorre toute forme d'engagement, fuit comme la peste les explications...
Non-dits, silences plombés, mauvaise foi caractérisée, prises de tangente répétées, découchages, mensonges éhontés, trahison infâme... Le livre a pour ambition de démasquer ces mille et une petites lâchetés d'un jour - ou d'une vie...
... et de raconter la peine - parfois les fous rires - qu'elles causent à leurs compagnes qui n'ont vraiment pas besoin d'un sixième sens pour les repérer. De montrer aussi, plus sérieusement, ce qui se cache derrière ce comportement que les plus indulgents qualifieront d'immature. Interrogés par les auteurs, des psychologues et des psychanalystes donnent des clefs pour déchiffrer l'insondable mystère de la lâcheté masculine.
Des coups de pied dans la cour de récré jusqu'au divorce, en passant par la trouille de l'engagement, les premiers accrocs et l'inévitable liaison inavouable, les auteurs nous racontent avec humour, un brin de mauvaise foi et, on le sent, une grande expérience de la chose, le parcours classique du mâle lambda.
Un livre où toutes les femmes se retrouveront et qui pourrait bien les aider à, sinon pardonner, du moins comprendre.
L'auteur - Véronique Richebois
Véronique Richebois, 45 ans, est journaliste aux Echos. Elle a aussi travaillé au Nouvel Observateur, à Libération, au Figaro et au Nouvel Economiste.
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Sommaire
Extrait n°1
" S'engager.Aux oreilles de nombreux hommes, le mot " engagement " résonne avec le son sourd et mat de chaînes invisibles se resserrant autour de leurs chevilles. Une sorte d'asservissement qui, subitement, l'installerait entre les figures d'Edmond Dantès, purgeant une peine injuste sur la paille humide du château d'If, et de Jean Valjean, condamné aux fers... Seule, une lumière rare, filtrant d'une vague lucarne, leur rappelle que la liberté continue d'exister quelque part, dans un ailleurs (célibataire) inaccessible. Mais d'où surgit un tel effroi ? Déjà, l'explication du Larousse offre un semblant d'explication. " Engager : lier, attacher quelqu'un par une promesse, une obligation. (...) S'efforcer d'amener quelqu'un à ; exhorter, inciter ", y lit-on au hasard. Gaie comme un meeting de Philippe de Villiers, primesautier comme une interview d'Arlette Chabot, la définition permet, en tout cas, de mieux saisir l'évitement systématique de certains d'entre eux. Mon Dieu, l'homme serait-il lâche !!?
Répit
Longtemps, pourtant, l'homme a connu le répit. Et il faudra des décennies de civilisation judéo-chrétienne, le choc culturel du xviiie siècle – qui voit l'irruption, la montée en puissance d'un certain pouvoir féminin au travers des salons mondains – pour que les unions arrangées cèdent la place aux mariages d'amour... et que la notion d'engagement prenne une signification.
Mais l'évolution ethnologique ne s'est pas effectuée sans mal et a connu de nombreux soubresauts, laissant autant de stigmates douloureux dans l'inconscient collectif masculin. Ainsi, de la période dite du " mariage bourgeois ". Doux euphémisme pour qualifier ce qui n'était ni plus ni qu'une manière de safari mondain, où le jeune homme " ayant des espérances " était la proie toute désignée, et la jeune vierge le chasseur obstiné. Déjà, le désir féminin s'épanouissait dans toute sa férocité et foutait la même trouille aux hommes, même si contrairement à aujourd'hui, il ne visait pas à les métamorphoser en gibier charnel mais ne ciblait que leur compte en banque et leur héritage putatif.
La règle du jeu ? Simplissime : chasser de nuit (c'est-à-dire dans les dîners et bals, plus tard les rallyes), placer quelques appâts en évidence (sans commentaire), repérer la proie puis la compromettre pour mieux la ferrer. Le tout dans le respect des usages, c'est-à-dire dans un environnement suffisamment sophistiqué pour occulter la crudité du rabattage.
Sur le chapitre, les écrivains classiques, sans doute traumatisés à titre personnel, se révèlent intarissables. Avec Pot-Bouille, Zola dresse ainsi un descriptif au vitriol de cette version matrimoniale des Chasses du comte Zaroff : un nigaud s'y fait piéger et conduire dare-dare à l'autel pour un baiser donné imprudemment à une peste félonne. Dans Les Femmes, paru en 1860, Alphonse Karr assène, quant à lui, une analyse ethnologique imparable : " Autrefois, le mariage n'était une affaire que pour les femmes – c'était même l'unique affaire des femmes, affaire qui les dispensait d'en faire jamais d'autres. Les hommes alors ne faisaient toutes les autres affaires que pour devenir eux-mêmes une bonne affaire pour les femmes. "
Hippogriffe
Mieux, avec Les Jeunes Filles (1936), concentré féroce de misogynie, le héros d'Henry de Montherlant, Costals, donne à un nom à la bête immonde que représente le fantasme féminin du mariage : " Il avait nommé cette Chimère "l'Hippogriffe', et le mot était devenu familier à sa bouche, et à celle des demoiselles qui lui faisaient l'honneur d'avoir des vues sur lui. (...) Il passait son temps à lutter contre l'Hippogriffe de ses amies, à s'efforcer de tuer l'Hippogriffe, autrement dit à les convaincre qu'il ne les épouserait pour rien au monde. Mais en bon animal fabuleux, l'Hippogriffe terrassé n'avait pas plus tôt rendu le dernier soupir, qu'il renaissait plus fougueux que jamais. Rien n'est plus difficile que de persuader une jeune fille qu'on n'a aucun désir – mais aucun – de lui consacrer sa vie. "
On peut imaginer sans effort que dans les circonvolutions de son cerveau primitif, l'homme ait conservé un douloureux souvenir de cette traque et de ces obsessions. Même si la neurobiologiste Catherine Vidal insiste sur le caractère " périmé " et, pour tout dire, " inexact " d'un quelconque cerveau primitif. Il n'empêche : le psychanalyste J.-D. Nasio n'hésite pas à l'affirmer : " L'homme lâche par essence, tarde à s'engager, évalue les risques, hésite et recule devant l'acte. " Il ajoute même sans rire : " Une fois qu'elle décide de s'engager, la femme fait preuve de courage et d'une inébranlable détermination. "
Pourtant, au mépris de tout bon sens, le mariage d'amour a fini par s'imposer. Le journaliste Éric Zemmour ne s'en est d'ailleurs toujours pas remis. Dans Le Premier Sexe (Denoël), livre succulent car d'un comique le plus souvent involontaire, il éructe : " Le mariage d'amour. Un oxymore !" et geint : " Au-delà de la prostitution, c'est la conception d'un désir masculin distinct de l'amour qui est visé.
L'homme ne doit plus être un prédateur sexuel. " Ce qui, soit dit en passant, revient à donner de grands noms à d'assez petites choses. Mais soyons honnêtes : parvenir à s'identifier à un " prédateur sexuel " puis l'écrire sans se tordre de rire, relève d'une forme d'exploit objectivement admirable.
Extrait n° 2
" Si la durée de vie d'un couple est actuellement à peine supérieure à l'espérance de vie d'un poulet de grain, c'est en grande partie parce que l'homme et la femme lui assignent des objectifs contradictoires. Car le couple se veut à la fois "lieu de confort identitaire où le partenaire peut se reposer d'une société exigeante et agressive, et le terrain privilégié d'une démarche amoureuse, permettant à l'autre de se réaliser", décrypte le sociologue Jean-Claude Kaufmann dans Premiers matins. Pour faire court, c'est l'improbable rencontre entre la charentaise et le string. Jolanta Bak, publicitaire traqueuse de tendances et gestionnaire de marques, ajoute dans son dernier ouvrage La Société mosaïque (Dunod) : " Le couple dont rêvent les hommes est plutôt traditionnel, et en décalage par rapport au couple synergique et complémentaire désiré par les femmes. (...) Profiter des bons moments, sans se prendre la tête : voilà, tout est dit. (...) Il subsiste chez de nombreux hommes, surtout parmi les plus âgés, comme une nostalgie. Celle d'une femme pas forcément plus soumise, mais plus "calme', plus conciliante qu'exigeante, plus maternante aussi. Le couple synergique dont rêvent les femmes, basé sur un échange actif et une solidarité de partenaires, se heurte à un imaginaire masculin plus "pantoufles', que l'on retrouve souvent, de façon non articulée, chez les hommes mûrs : un couple-cocon, où ils se sentent à l'abri, protégés et tranquilles. " Tandis que le psychanalyste Serge Hefez enfonce le clou : " Pour la femme, le couple est un but en soi, dans lequel elle investit énormément, affirme-t-il. Tandis que pour l'homme, il est plutôt le repos du guerrier, un refuge à partir duquel il va partir à la conquête du monde. "
Conquête du monde ! Le dessein est ambitieux, même si, dans la pratique, la première étape de ce périple glorieux prend la forme du lit de la nouvelle recrue du service " logistique ".
Les femmes ont donc très souvent le sentiment que les hommes jouent les dilettantes du foyer. Au sens propre comme au figuré. Dans son ouvrage L'Injustice ménagère (Armand Colin), le sociologue François de Singly constate que " les femmes en font toujours plus que les hommes ! " Rien de très nouveau sous l'évier. " Malgré le féminisme, malgré l'évolution des mentalités, le surinvestissement féminin dans les tâches ménagères semble quasi-immuable ", fait-il mine de s'étonner. Les femmes continuent à consacrer, en moyenne, quotidiennement presque deux fois plus de temps que leur conjoint à s'occuper des tâches domestiques : 4 h 33 contre 2 h 41 selon l'Insee. D'autres preuves accablantes ? De 1986 à 1999, les hommes ont accru leur participation aux tâches ménagères de six ridicules petites minutes. Quant aux femmes, elles prennent encore en charge à 80 % les travaux les plus ingrats (vaisselle, linge, courses, aspirateur, soins aux enfants – étude Drees 2007).
Errance identitaire
Parmi les explications proposées à cette hallucinante persistance des inégalités – qui génère d'ailleurs les inégalités professionnelles – demeure, en tête de liste, le fait que " les hommes rechignent à assumer les tâches jugées trop féminines, non seulement par paresse, mais aussi pour éviter le risque d'une certaine féminisation de leur identité "(de Singly). Les psychanalystes nous l'assurent en effet, la presse féminine le répète en boucle, les sociologues le confirment par d'innombrables opuscules... plus que jamais, les hommes paniquent à l'idée de ressembler à une femme. Jack Lemmon dans Certains l'aiment chaud, John Travolta dans Hairspray, non merci. Cet effroi ne connaît d'ailleurs pas de bornes : même la féminisation des mots les plonge dans une véritable terreur, comme s'il s'agissait là d'un avant-goût castrateur de ce qui les attend bientôt à la maison.
Dans La Confusion des sexes, le psychanalyste et écrivain Michel Schneider n'hésite pas à user et abuser des métaphores guerrières, décryptant là les prémisses d'un goulag matriarcal à tendance régressive : " L'irrésistible féminisation des mots est en marche, écrit-il, et avec elle l'irrésistible maternisation de la société. Après l'État policier, militaire (sic), éducateur, industriel, assureur, et même organisateur de parades et producteur de télévision, l'État linguiste entre en scène. " Bigre ! " Au secours, pardon ! " a-t-on envie d'implorer (Frédéric Beigbeder nous pardonnera).
Pourtant, comme c'est étrange, on croise peu de femmes étreintes par l'angoisse de se transformer en hommes. Et encore moins de ménagères de moins de cinquante ans tétanisées à l'idée de voir s'évaporer leur féminité en cas de privation du nettoyage des latrines ou du tri du linge sale... La part de masculinité dérangeante qui pourrait surgir en elles, en cas de flemmardise domestique avérée, les laisse de marbre.
De même les femmes qui abattent la journée de travail d'un mec, pour s'offrir en rentrant celle d'une fourmi surbookée, éprouvent-elles rarement, au moment de composer le code d'entrée, une angoisse subite sur leur identité sexuelle. Pourtant, quel être étrange sont-elles devenues depuis qu'elles cumulent des tâches et des responsabilités autrefois si opposées ? Une créature hybride, à l'identité indéterminée, menaçant, sous sa férule dominatrice, la grammaire traditionnelle et le fragile désir masculin ? Le fait est que certains – Michel Schneider en tête – s'interrogent : " En politique comme dans la famille, lorsqu'elles ne s'acceptent pas comme insuffisantes, limitées, manquantes(sic), les mères ne veulent qu'une chose : que nous ne voulions pas, que nous ne puissions nous passer d'elles, que nous ne désirions pas les quitter. Que nous ne désirions pas, tout court,écrit-il. La femme, voilà ce qu'elles se gardent d'être. "Tandis qu'être une mère résumerait leur unique et brutale ambition castratrice, bien déterminée à récupérer le phallus-pouvoir.
Extrait n°3
" Aucune des manifestations de la domination masculine n'est inscrite dans les gênes, ni dans le cerveau . Elles sont uniquement transmises par la culture. "
À la différence des autres mammifères, explique- t-elle, ce ne sont pas les hormones sexuelles qui décident du moment de l'acte sexuel et du choix du partenaire. Pour Catherine Vidal, en effet, le taux d'hormones ne conditionne pas l'intensité du désir sexuel. " D'ailleurs, précise-t-elle en faisant un détour par les primates, un singe castré peut copuler. " Autrement dit, l'idée selon laquelle la biologie aurait réponse à tout est fausse, affirme-t-elle. Le désir sexuel existe, il n'est pas question de le nier, mais la façon qu'a chaque homme de l'exprimer est foncièrement déterminée par son environnement humain et social. À la manière de Toinette dans Le Malade imaginaire de Molière, Catherine Vidal martèle : " La culture, vous dis-je, la culture ! "
Les phéromones ? " de la foutaise ! ", le cerveau reptilien ? " une vieille lune ! " dénoncée depuis belle lurette. Elle n'a qu'un credo : l'homme dispose d'un cortex qui, une fois déplié (testez, vous verrez), s'étend sur deux mètres et trois millimètres d'épaisseur et lui permet précisément d'échapper à sa fonction biologique.
Cependant les spécialistes – sinon du cerveau, du moins de l'inconscient – considèrent que le désir nomade, le goût de l'escapade amoureuse, bref l'activisme sexuel, sympathique mais parfois un peu débridé des hommes, n'est pas sans fondement et répond à des particularités spécifiquement masculines. Ainsi l'éminent pédiatre et psychanalyste Aldo Naouri note qu'il suffit de voir ce qui se passe en Afrique ou dans les pays arabes pour en déduire que " les mâles humains ne sont toujours pas parvenus à surmonter leur désir, héritage biologique de leurs lointains ancêtres hominiens d'avoir plusieurs femmes en même temps ".
Pour Serge Hefez, " l'homme et son organe de reproduction détaché de son corps ont besoin de pénétrer d'autres territoires ". Conjugué à la testostérone, le tout constitue " l'architecture sexuelle des hommes ". Alors pourquoi ce nomadisme sexuel ? Parce que, dixit Aldo Naouri, l'homme est " taraudé " par la crainte de perdre ses " génitoires " (NdA : le terme est absent du Petit Robert mais il désigne, selon toute vraisemblance, l'ensemble – plus ou moins esthétique – composé des testicules et du pénis) et il " se rassure compulsivement en mettant en œuvre leurs potentialités ". Le douloureux spectre de l'impuissance menace ! C'est ce que Naouri nomme " la logique du coït ". " Inutile de nier, de tricher ou de s'en offusquer : pour chaque homme, son pénis est au centre névralgique de ses pensées au point que (...) il y ramène tout ce qu'il a à vivre ". " Les hommes n'ont qu'une chose dans le cerveau, leur pénis ",résume t-il.
Ce n'est pas nous qui l'avons dit...
Si les femmes c'est " tota mulier in utero ", les hommes ce serait plutôt : " Totus homo in coïto ! "
Il ajoute, lui qui se plaît à souligner l'immense responsabilité des mères, que l'adultère pourrait être – il n'affirme rien ! – " la réponse tardive à la voie pulsionnelle, dont la mère aura usé sans modération et sans régulation avec son petit enfant ".En d'autres termes, mères trop aimantes, mères trop ardentes, prenez garde : si le nourrisson à l'odeur persistante de lait caillé que vous dévorez de baisers devient un jour un incorrigible coureur de jupons, vous n'aurez à vous en prendre qu'à vous-mêmes. Sachez-le une fois pour toutes, les hommes sont d'innocentes victimes. S'ils multiplient les aventures, folâtrent et papillonnent, ce n'est nullement à cause de leur indécrottable égoïsme, encore moins de leur singulière confiance en eux, c'est à cause de leur vilaine maman. Derrière chaque don Juan, c'est un bambin aux genoux écorchés trop longtemps couvé par une femme envahissante qui se cache : " Si la mère répond par trop intensément à la propension de son enfant, en faisant de lui le centre névralgique de sa vie, elle fera de la matrice amoureuse une machine monstrueuse, avide et dévorante qu'aucune partenaire ne pourra jamais combler. "Toujours ce bon vieux complexe de castration.
Florence, la cinquantaine, souriante mais éprouvée, dresse plus prosaïquement le portrait-robot de celui qui a peut-être été " surinvesti " par sa mère... mais qui est, à coup sûr, en train de commettre l'adultère : " À la maison, il fait la gueule, il critique la bouffe, les enfants l'énervent. Il s'est acheté un costume en lin, se laisse pousser des barbes de trois jours et a consulté pour des implants capillaires. "Certains ajoutent à ce menu un régime forcené à base de Gymnase Club et d'impulsions électriques en vue d'exterminer toute trace de graisse...
Quand dans l'enfance, martèle Naouri, il n'a pas clairement résolu la relation triangulaire entre maman, papa et lui, l'homme va créer, une fois adulte, un nouveau triangle pour tenter de résoudre l'équation. On parie quoi ? Que jamais il n'y parviendra ?!
Non contentes de pourrir l'avenir de leurs progénitures, les " femelles humaines ", qui, rappellent Naouri, n'ont pas d'oestrus, c'est-à-dire de période de chaleur (ce en quoi, ouf, elles se distinguent des animaux), n'ont de cesse d'exciter leurs partenaires. Elles sont, en effet, disponibles en permanence pour le sexe, ce qui rend " fous " les mâles " évoluant sans cesse dans une atmosphère saturée de phéromones ". Qu'elles ne viennent pas se plaindre, ensuite, d'être harcelées par des êtres qu'elles rendent quasiment incontrôlables.
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Robert Laffont |
Auteur(s) | Véronique Richebois |
Parution | 28/02/2008 |
Nb. de pages | 195 |
Format | 13.8 x 21.6 |
Couverture | Broché |
Poids | 235g |
EAN13 | 9782221109991 |
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