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Bossuet et l'éloquence sacrée au xviie siècle, cours d'éloquence sacrée. sorbonne, 1855-1857. Tome 1
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
Indisponible

Bossuet et l'éloquence sacrée au xviie siècle, cours d'éloquence sacrée. sorbonne, 1855-1857. Tome 1

Bossuet et l'éloquence sacrée au xviie siècle, cours d'éloquence sacrée. sorbonne, 1855-1857. Tome 1

Charles-Émile Freppel - Collection Littératures

416 pages, parution le 01/11/2020

Résumé

Bossuet et l'éloquence sacrée au XVIIe siècle : cours d'éloquence sacrée fait à la Sorbonne pendant les années 1855-1856 et 1856-1857. Tome 1 / par Mgr Freppel,...
Date de l'édition originale : 1893

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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L'auteur - Charles-Émile Freppel

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Sommaire

TABLE DES MATIÈRES

PREMIÈRE LEÇON

DISCOURS D?OUVERTURE

Difficulté du cours d'éloquence sacrée. - La parole profane et la parole sacrée. - Le langage du Christ, idéal de la parole humaine. - Le style des évangélistes, des apôtres et des premiers Pères. - L'apologie devant les bourreaux et en face de Julien l'apostat. - L'âge d?or de l'éloquence chrétienne: les docteurs de l'Église grecque et de l'Église latine1

DEUXIÈME LEÇON

DISCOURS D'OUVERTURE (Suite)

La parole sacrée victorieuse des barbares. - Son action en Gaule, en Espagne et en Italie. - Son obscurcissement passager après le huitième siècle. - Dieu le veut! Pierre l'Ermite et saint Bernard. - La parole, organe de l'enseignement scolastique: les grands théologiens du moyen âge, saint Anselme, saint Thomas, saint Bonaventure, Duns Scot. - Dante, l'Homère du christianisme. - Les mystiques, le livre de l'Imitation de Jésus Christ. - Le glaive de la parole repousse le protestantisme. - Saint François Xavier et les missionnaires. - L'éloquence sacrée brille doeun vif éclat, au siècle de Louis XIV23

TROISIÈME LEÇON

COUP D'?IL GÉNÉRAL SUR LE DIX-SEPTIÈME SIÈCLE

Le dix-septième siècle comparé aux siècles qui l'ont précédé et à ceux qui l'ont suivi. - Il a eu ses admirateurs exclusifs et ses détracteurs passionnés. - Ce qui fait quoeun siècle est grand: il faut que la pensée s?élève vers Dieu, au lieu de s?abaisser vers la terre. - Les gloires littéraires rayonnent autour des grandeurs politiques du siècle de Louis XIV. - La langue française purifiée aux sources de la Grèce et de Home, l'éloquence, la pspanlosopspane, la poésie, l'spanstoire, les sciences et les arts se mettent au service de l'Église: pénibles contrastes de notre époque.45

QUATRIÈME LECON

SAINT FRANÇOIS DE SALES

Il vaut mieux étudier l'éloquence sur le vif que d?en tracer les règles abstraites. - Objet du cours: les chefs-d'oeuvre de l'éloquence sacrée au dix-septième siècle. - Saint François de Sales est le lien naturel qui relie cette époque à la précédente: aux grâces naïves de Montaigne il joint la noblesse des écrivains du grand siècle. - Contraste entre saint François de Sales et Calvin. - La jeunesse, les études et les maîtres de saint François de Sales. - L'apôtre du Chablais; ses prédications et ses controverses: sponte favos, aegre spicula. - Caractère de sa personne et de ses écrits. - L'Étendard de la Croie. - Saint François de Sales doit être notre modèle dans les luttes de la doctrine67

CINQUIÈME LEÇON

SAINT FRANÇOIS DE SALES (Suite)

L'Introduction à la vie dévote. - Y a-t-il place pour l'éloquence dans un livre de piété? - La vie intérieure et la vie extérieure: autant la nature et la société nous entraînent au dehors, autant notre âme, avide de bonheur, a besoin de se replier sur elle-même. - L'amitié de Dieu, que le paganisme n?a jamais pu goûter, répond au désir le plus intime de notre être. - L'incarnation, mystère de piété: l'idée chrétienne de l'Homme-Dieu en regard de l'anthropolâtrie. - L'amour est le grand ressort de l'éloquence: il suffit de bien aimer pour bien dire. - Les beautés littéraires du mysticisme. - Portrait de la vraie et de la fausse dévotion, d'après saint François de Sales. - Le Traité de l'amour de Dieu comparé aux autres ouvrages du même genre. - Parallèle entre les écrits de Montaigne et ceux de l'évêque de Genève89

SIXIÈME LEÇON

DE L'ÉLOQUENCE DE LA CHAIRE AU COMMENCEMENT DU DIX-SEPTIÈME SIÈCLE

Une critique de la bruyère. - L'éloquence de la chaire, son caractère propre, son efficacité merveilleuse: la part de Dieu et la part de l'homme. - Les prédicateurs au temps de la Ligue, et sons le règne de Henri IV. - Triple défaut de l'éloquence sacrée au seizième siècle et au commencement du dix-septième: l'abus de la scolastique, le mélange du sacré et du profane et la fausse rhétorique. - Le style des sermons et les termes d'école; les distinctions du P. Cotton; un discours de Satan. - La mythologie apparaît dans la chaire, dès le quatorzième siècle; l'éloquence religieuse parle une langue païenne, aux États-Généraux de 1616; fautes de goûts et qualités oratoires de Pierre Camus, évêque de Belley; Corneille Musso et le cheval de Troie. Saint Vincent Ferrier, d?accord avec Érasme, déplore que les auteurs profanes aient usurpé, en chaire, la place de l'Évangile.115

SEPTIÈME LEÇON

DE L'ÉLOQUENCE DE LA CHAIRE AU COMMENCEMENT DU DIX-SEPTIÈME. SIÈCLE (Suite) - SERMONS ET LETTRES DE SAINT FRANÇOIS DE SALES

A quelle cause attribuer l'influence néfaste de la mythologie sur l'éloquence sacrée, au seizième siècle? - Le moyen âge, moins soucieux de la forme que de la pensée, avait négligé l'art de la diction; tandis que l'antiquité chrétienne n?avait pas dédaigné de mettre au service de l'Église les trésors littéraires de la Grèce et de Home. - La Renaissance, louable à tant d?autres égards, poussa jusqu?à l'engouement son admiration pour les lettres païennes. - Sannazar et le cardinal Bembo. - Une fausse rhétorique, commune aux lettres sacrées et profanes, introduit dans la chaire l'emphase et l'afféterie. - L'oraison funèbre de Grillon parle P. Bening, et celle de Henri IV par André Valladier. - Saint François de Sales réagit avec succès contre le mauvais goût, dans son Traité de la prédication. - Est-il toujours fidèle à ses principes? - Son oraison funèbre du duc de Mercoeur. - Un parallèle entre Bossuet et l'évêque de Genève, à propos du sermon sur l'Assomption. - Le genre épistolaire, envisagé en lui-même et dans l'spanstoire de l'Église. - Les lettres de saint François de Sales comparées à celles de madame de Sévigné138

HUITIÈME LEÇON

SAINT VINCENT DE PAUL - M. OLIER

Le génie de la charité, source d'éloquence dans saint Vincent de Paul. - Caractères différents de la prédication, suivant qu?elle s?adresse à la cour ou au peuple des campagnes. - La " petite manière" de M. Vincent. - Bossuet à l'école de saint Vincent de Paul. - Les sermons de charité dans l'Église catholique. - Un plaidoyer en faveur des enfants abandonnés. - Les lettres de saint Vincent de Paul. - M. Olier, fondateur des séminaires. - Pourquoi la sainteté de la vie est nécessaire à l'orateur sacré. - M. Olier, le métaphysicien de la piété; son style empreint de mysticisme, ses ouvrages spirituels. - Traits communs de saint Vincent de Paul et M. Olier163

NEUVIÈME LEÇON

LE CARDINAL DUPÉRRON

La plus belle période du dix-septième siècle est-elle antérieure au règne de Louis XIV? - Les luttes de controverse succédant aux guerres de religion. - Le cardinal Duperron, évêque d?Évreux, et Du Plessis Mornay, le pape des huguenots, à la conférence de Fontainebleau. - Caractère de Duperron, ses études de jeunesse, son style, sa méthode de polémique. - Éloge de Ronsard; conférences à la cour. - Duperron et Fénelon, à propos des atomes. - Le Traité de l'Eucharistie, et la réplique à la Réponse du roi de la Grande-Bretagne. - Quelles qualités doit avoir un livre d?érudition? - Contrastes entre l'évêque d?Évreux et l'évêque de Meaux. - Duperron aux États généraux de 1614: le serment de fidélité au roi. - Le cardinal de Bérulle, ses premiers ouvrages: bref discours de l'abnégation intérieure, le traité des Energumènes et les Discours de controverse. - Bérulle est moins dialecticien et plus orateur que Duperron. - Un argument contre le protestantisme. - Le Carmel et les vraies héroïnes du dix-septième siècle190

DIXIÈME LEÇON

LE CARDINAL DE BÉRULIE - LE CARDINAL RICHELIEU

Traité des grandeurs et de la vie de Jésus. - Bérulle, ébauche de Bossuet. - Magnifique exposé du mystère de l'Incarnation: l'humanité vient de Dieu parle Verbe, et revient à Dieu par le Verbe incarné. - La chaîne d?or rêvée par Homère et Platon. - La doctrine de Bérulle comparée à celle de saint Paul. - Le sursum corda de la pspanlosopspane. - Qu?est-ce que l'ordre surnaturel' - Le style de Bérulle; ses aphorismes et ceux de Blaise Pascal. - Élévation sur sainte Madeleine. - Lettres à Henriette de France. - Deux grandes figures: Bérulle et Bossuet. - Influence de Bérulle sur les hommes de son siècle. - Richelieu, sa politique intérieure et ses alliances étrangères. - Etait-il orateur? - Le controversiste: Défense des principaux points de la foi catholique contre les ministres de Charenton - Ce que Richelieu pensait de la violence comme moyen de conversion. - Richelieu, écrivain mystique: Traité de la Perfection chrétienne. - La vie contemplative l'emporte-t-elle sur la vie active?214

ONZIÈME LEÇON LES DEUX LINGENDES - LE P. SENAULT - LE P. LEJEUNE

Bossuet paraît sur la scène, au moment où Richelieu la quitte. - Un jugement de Massillon sur la décadence de la chaire. - Causes diverses qui ont contribué à la réforme du goût. - L'éloquence sacrée s?est relevée surtout par ses propres efforts. - Les prédécesseurs immédiats de Bossuet. - Jean de Lingendes, évêque de Mâcon. - Une erreur de Voltaire. Flécspaner, plagiaire de Lingendes. - Le père Claude de Lingendes, jésuite, que La Harpe confond avec l'évêque de Mâcon, fait déjà pressentir Bourdaloue. - Le discours de Molinier sur le triomphe de la croix. - Le père Senault, sa méthode régulière, son style plus correct que brillant. - Le père Lejeune, type du prédicateur missionnaire; ses défauts et ses qualités oratoires; il frappe en aveugle. - Une peinture de l'enfer. - Synthèse des cours précédents241

DOUZIÈME LEÇON

DU GÉNIE

Le génie de Bossuet déconcerte la louange et la critique. - Le génie se reconnaît à deux signes extérieurs: l'enthousiasme des contemporains et l'admiration de la postérité. - Qu?est-il dans son essence? - Est-ce l'esprit, le bon sens, une longue patience ou la force de caractère? - Le génie est, avant tout, et dans une certaine mesure, une participation à l'énergie créatrice. - Création et poésie. - Le génie dans les différents ordres de la pensée humaine. - Le génie industriel réveille les forces inconnues qui dorment au sein de la nature. - Le génie artistique revêt le beau de formes originales, et crée avec la légende de nouveaux personnages. - Le génie politique fonde, comme César, des institutions durables. - Le génie pspanlosopspanque, avec Socrate, Aristote et Platon, sait ramener l'idée qui s?égare aux types éternels du vrai, du beau et du bien. - Le génie religieux retrouve dans le passé de l'spanstoire, et suit de l'?il dans l'avenir la trame mystérieuse de la pensée divine, à laquelle se rattachent tous les événements de ce monde266

TREIZIÈME LEÇON

DU GÉNIE DANS L'ÉLOQUENCE

L'éloquence est-elle un don ou un art? - C?est la faculté d?agir sur les hommes par la parole. - Les trois éléments de la parole: l'idée, l'expression et le mouvement. - Le travail de l'intelligence: l'idée dans Démosthène; comment une intuition de génie fait jaillir la lumière du rapprochement des idées; non nova, sed nove; l'art de Lacordaire. - Le travail de l'imagination pour trouver une forme à la pensée; le coup de pinceau du génie: la vie humaine peinte par Bossuet. - L'inspiration, source de toute poésie: le vif sentiment de la nature. - Le don d?émouvoir; la passion oratoire. Comment ébranler la volonté, après avoir charmé l'esprit? Si vis me flere, dolendum est primum ipsi tibi. - Discours sur les victimes de Chéronée: Saint Jean Chrysostome s?enflammant au souvenir de saint Paul289

QUATORZIÈME LEÇON

BOSSUET ET LA BIBLE

Les biographes de Bossuet. - Trois illustres bourguignons: saint Bernard, Bossuet et Lacordaire. - Parallèle entre l'abbé de Clairvaux et l'évêque de Meaux. - Ce qu'il faut penser de l'influence des milieux. - La jeunesse de Bossuet: bos suetus aratro. - Comment il a connu la Bible, et pourquoi il l'a tant aimée. - Ce qu'il doit aux livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. - Bossuet et saint Paul. - Les beautés de l'Écriture et son influence sur toutes les littératures chrétiennes; le Paradis perdu, la Messiade, Esther et Athalie, le Génie du Christianisme, les Harmonies de Lamartine.-La question des classiques; deux langues comparées: linguae latinae potentia, linguae gr?cae gratia. - Le latin dans l'Église. - Bossuet a emprunté au génie grec sa pompe harmonieuse, et au génie latin son énergique concision. - Comment il faudrait faire la statue de Bossuet311

QUINZIÈME LEÇON

BOSSUET, CORNEILLE ET PASCAL

Dans quelle mesure Bossuet a-t-il profité de ses contemporains pour sa formation littéraire? - Liste des auteurs français qu'il préférait. - Rapports et divergences entre les idées pspanlosopspanques de Bossuet et le système de Descartes. - Services rendus à notre langue par certains traducteurs du dix-septième siècle. - Le style de Balzac jugé par Bossuet. - Le Socrate chrétien. - Balzac excelle à donner plusieurs formes à une idée simple. - La poésie dramatique et l'éloquence de la chaire: le génie oratoire de Corneille comparé à celui de Bossuet; Polyeucte. - Blaise Pascal: pourquoi les Pensées n?ont pas dû influer sur les sermons de Bossuet, ni les sermons sur les Pensées. - Bossuet s?est-il inspiré des Provinciales de Pascal' - Ces deux écrivains n?ont pas la même manière de combattre les casuistes. - Conclusion: Bossuet a profité largement des classiques anciens, assez peu des contemporains; mais il relève avant tout de lui-même335

SEIZIÈME LEÇON

CARRIÈRE ORATOIRE DE BOSSUET. - COMMENT IL COMPOSAIT SES SERMONS

Est-il vrai, comme le prétend le cardinal de Bausset, que le dix-septième siècle aurait accueilli avec indifférence les sermons de Bossuet? Témoignage contraire des auteurs profanes et des orateurs sacrés du siècle de Louis XIV. - Faut-il admettre, avec Voltaire, que la renommée de Bourdaloue éclipsa celle de Bossuet? Les qualités et les défauts de Bourdaloue; son portrait tracé par Fénelon. - Les trois grandes périodes de la carrière oratoire de Bossuet. - Discussion, à propos des sermons de Metz et des sermons du collège de Navarre. - Excellentes études de M. l'abbé Vaillant. - Chronologie exacte des prédicateurs de Carême et d'Avent. à Paris, de 1646 à 1700, d?après la liste officielle de la Bibliothèque impériale: erreur des biographes sur ce sujet. - Ce qui nous reste des sermons de Bossuet nous fait regretter davantage la perte de beaucoup d?autres. - Comment expliquer cette perte, et pourquoi les sermons n?out-ils été publiés qu?en 1772, soixante-huit ans après la mort de l'auteur? - Difficultés qu?avait àsurmonter l'éditeur Déforis: son mérite et ses torts. Le P. Bretonneau fut mieux inspiré, quand il corrigea Bourdaloue. - Bossuet au travail: préparation d'un sermon; ébauches et ratures; hésitations de style, batailles de mots. - Un exemple pris dans le manuscrit du sermon sur les vaines excuses des pécheurs359
ERRATA.392
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Charles-Émile Freppel
Collection Littératures
Parution 01/11/2020
Nb. de pages 416
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 571g
EAN13 9782329508269

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