Chouette, noisette et luzettes t 1 1940-juin 1944- scènes de résistance en châtaigneraie...

Manuel Rispal

116 pages, parution le 14/11/2014

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Résumé

Dans la zone des Luzettes, à cheval sur les départements du Cantal et du Lot a été créé par des résistants (Bernard Cournil, Marcel Gaillard) et le BCRA de Londres (surnommé la Chouette) le plus grand terrain de parachutages du Sud-Ouest, Chénier, avec un appareillage radio fiable qui permettait aux avions égarés de larguer leurs containers. Cette organisation était liée à la Résistance du bassin d'Aurillac (Cantal), de la Châtaigneraie cantalienne et du Ségala lotois. Avant que le terrain Chénier ne soit créé, le terrain Noisette servait aux parachutages. Le livre, très illustré et en couleur, raconte des scènes vécues par des maquisards, après enquêtes sur le terrain et auprès des derniers témoins de cette époque fondatrice de la République française.
Le livre comprend les noms et les pseudos de combattants FFI des deux maquis principaux (Les Luzettes et l'Enseigne), ainsi que de trois des quatre compagnies (Garçon Henri Geiswiller, André André Oheix et Dundee Germain Dabadie).
Chouette, Noisette et Luzettes évoque d'autres sujets : Pierre de Bénouville avait caché sa fiancée, devenue son épouse au lendemain de l'arrestation de Caluire, dans deux lieux de la Châtaigneraie cantalienne : Saint-Constant et Calvinet. A Calvinet se trouvaient également la femme et la fille du général Davet, chargé de la collecte des fonds suisses à Genève pour le compte des Mouvements unis de la Résistance.
L'organisation et le fonctionnement concret du service de renseignements des MUR du Cantal.
La rafle de Maurs (12 mai 1944) et dans les communes périphériques.

L'auteur - Manuel Rispal

Manuel Rispal - Pour le cinquième livre que publie et édite Manuel Rispal, historien de terrain, l'auteur synthétise une enquête débutée lors de la vidange du barrage de Saint-Étienne-Cantalès (SEC pour les intimes), durant l'été 1999. Elle lui tient à coeur parce qu'il comprend l'ambiance des chantiers pour avoir travaillé dix ans dans le bâtiment, que c'était une base d'appui de la Résistance, que son grand-père y a travaillé comme ingénieur. Mais aussi il met en images et en textes ce que lui ont confié des témoins et des familles qu'il a interrogés, sans oublier des agents EDF et SNCF qui l'ont soutenu dans son enquête.