Coup d'Etat monétaire - Partie 4
2008-2014 : la BCE monte en puissance et accumule les erreurs
Résumé
De toutes les grandes Banques centrales au monde, la BCE se distingue largement par le sens donné au terme "indépendance". Et par ses pouvoirs renforcés suite à la crise économique et financière de 2008, qui ne la dispensent pas de commettre toujours des erreurs en matière de politique monétaire. Pendant ce temps, la crise perdure, et pourrait même s'aggraver.
La BCE se prétend fédéraliste mais en posant des conditions aux aides, elle n'agit clairement pas en acteur fédéraliste. Elle se prétend transparente, quand les comparaisons internationales ne plaident pas en sa faveur. Plus grave, nos banquiers centraux considèrent désormais que la politique monétaire est un sujet trop étroit pour eux. L'activité économique, les taux d'intérêt, l'obligation de respecter (plus ou moins) des cibles d'inflation et d'éviter des crises, tout cela est indigne de leurs vastes talents. Alors ils investissent d'autres missions, de préférence des territoires mal défendus. Ils viennent déjà de faire main basse sur la supervision bancaire, un domaine où pourtant leurs compétences sont douteuses, leurs instruments en risque de télescoper leurs missions traditionnelles, et leur impartialité sujette à caution.
Demain, ils prétendront (ils commencent déjà) ne pas pouvoir détendre les conditions monétaires par crainte d'alimenter des bulles sur les prix d'actifs. On comprend mieux les chantages vis-à-vis des pays périphériques, les annexions institutionnelles (politique de taux de changes, supervision bancaire), le dialogue difficile avec les autorités allemandes. Et on se dit que certaines tendances ne sont pas soutenables. Si l'on se fie aux précédents historiques des régimes de changes fixes dotés de banquiers centraux indépendantistes, tout cela devrait se terminer très mal.
L'auteur - Mathieu Mucherie
Autres livres de Mathieu Mucherie
Sommaire
- Remerciements
- Introduction
- 2008-2014 : Toujours plus de pouvoir grâce à la crise, toujours plus de fautes
- Comment cloner une Banque centrale ?
- L'indépendance n'a pas tout à fait le même sens en zone euro
- Triple bunkerisation
- L'impérialisme institutionnel, stade suprême du bundesbankisme.33
- Les autres grandes Banques centrales ont encore quelques comptes à rendre. Pour l'instant...
- Conclusion : qui nous protégera de nos protecteurs ?
- On ne manque pas de règles budgétaires, on manque d'un écosystème de la pensée critique et d'un vrai débat monétaire, en particulier sur l'objectif que doit poursuivre le banquier central
- Rébellion monétaire ?
- L'auteur
- Bibliographie
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Eyrolles, Atlantico |
Auteur(s) | Mathieu Mucherie |
Nb. de pages | 89 |
EAN13 | 9782212869415 |
ISBN13 | 978-2-212-86941-5 |
Avantages Eyrolles.com
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