Résumé
Dans Forêt pluviale de l'ouest canadien : l'une des dernières grandes forêts sauvages de la planète !
Véritable plaidoyer pour la sauvegarde de la Forêt pluviale de l'ouest canadien, cet ouvrage nous livre un témoignage unique et édifiant, parfois poignant, sur cette forêt primaire que l'auteur parcourut à de nombreuses reprises de 1983 à 2004, à pied, sac au dos, avec Odile, sa femme et compagne de voyage. Un témoignage de première main par lequel il nous fait vivre, au jour le jour et au fil des années, une grande aventure... Tout en nous alertant sur la disparition à trop court terme d'une des dernières grandes forêts sauvages de la planète.
Une œuvre majeure qui, d'emblée, immerge le lecteur dans un monde de géants : une végétation luxuriante, hors normes, des arbres parmi les plus hauts du monde, tels l'épinette de Sitka, le pin Douglas ou encore l'emblématique et majestueux thuya géant. Sans parler de la faune... ni de rencontres parfois insolites, comme avec le couguar ou l'ours noir, sur ce territoire vierge où l'homme reste un intrus. Sac aux dos et chaussures aux pieds, l'auteur et son épouse s'enfoncent dans cette forêt en direction de sommets inexplorés, convaincus que « ce n'est qu'au sein d'une nature vierge de toute trace d'occupation humaine, dans une totale solitude, que s'exprime le sentiment de sublime ».
L'auteur, Jean-Pierre Tacchi (1940-2018), ingénieur de formation, dont le parcours professionnel s'est déroulé entre l'IGN et le CNRS, manifeste dès l'adolescence un goût insatiable pour les grands espaces. Passionné de musique, de mathématique et de philosophie, il puise son aspiration à la vie en lisant les grands penseurs, notamment allemands, dans le texte : Kant, Goethe, Nietzsche, Jünger...
Diariste de toujours, Jean-Pierre Tacchi nous livre à travers ses Carnets de voyage le récit de ce qui fut « la grande aventure » de sa vie.
« C'est dans une nature puissante, austère, inviolée, très loin de toute présence humaine, que s'exalte le sentiment d'existence. »