Des causes du bonheur public
Joseph Marie Anne Gros de Besplas - Collection Sciences sociales
642 pages, parution le 01/01/2020
Résumé
Des causes du bonheur public ... par M. l'abbé Gros de Besplas,...
Date de l'édition originale : 1768
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Date de l'édition originale : 1768
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L'auteur - Joseph Marie Anne Gros de Besplas
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Sommaire
TABLE RAISONNÉE DES MATIÈRES.
| DES Causes du Bonheur public, ou de l'influence du caractere national, de la Religion & des vertus d'un bon Prince, sur le bien de l'Etat, | Page 1 |
| On représente des hommes qui après avoir erré longtemps dans les bois, viennent demander des loix à un Sage. Ce Sage propose une législation d'où naissent trois causes de bonheur, les moeurs, la religion& les vertus du Chef de la Société. Les moeurs se modifiant selon le génie des Peuples, forment le caractere national. |
PREMIERE CAUSE DU BONHEUR PUBLIC. LE CARACTÈRE NATIONAL.
| Première vertu du caractère national, la douceur, | 9 |
| On établit cette vertu. On montre qu'elle est plus nécessaire à une Monarcspane qu'à une République, qu'elle fait le bonheur de l'Etat en liant les Sujets au Prince, en les liant entr'eux, enfin avec l'Etranger; de là, la tranquillité au dedans & au dehors du Royaume. | |
| Du Cardinal de Fleuri. | |
| Les premiers François ne connurent point la douceur; pourquoi, quoiqu'elle fût le fond de leur caractère. | |
| SECONDE VERTU DU, CARACTÈRE NATIONAL, L'EQUITÉ, | 22 |
| On fait voir que la Nation au milieu même de sa barbarie, fit éclater son équité; qu?elle ne tarda point à reconnoitre le pouvoir des loix; que les Rois se firent toujours un devoir sacré de rendre la justice à leurs Sujets. Avantages de cette vertu pour le Bonheur Public. Malheur doeune Nation qui n?a point d?idée, ou qui n?a que des idées imparfaites de la Justice. | |
| On examine l'objection des épreuves qui ont été longtemps en usage dans les Jugements. On résout l'objection tirée du mépris de l'ancienne Noblesse pour les fonctions de la Magistrature. Ce dernier objet conduit à faire voir l'équité de la Nation dans son estime pour la Noblesse. Abus de l'autorité des Nobles réprimés par Louis-le-Gros, ou plutôt par son Ministre Suger. Effet de cette réformation. |
TROISIÈME VERTU DU CARACTÈRE NATIONAL.
| LA VALEUR, | 45 |
| Cette vertu est si reconnue pour appartenir au caractere de la Nation; ses effets sur l'Ordre public, sont si sensibles qu?on se contente de montrer par quelques traits cette valeur, d?indiquer quels dangers l'accompagnent, comment un Prince peut en abuser ou s?en servir pour l'avantage de la Nation. D?ailleurs la vertu qui vient ensuite développe les ressorts de celle-ci. | |
| QUATRIÈME VERTU DU CARACTÈRE NATIONAL. L'HONNEUR, | 53 |
| Description de l'Honneur. Son pouvoir sur les différentes conditions. Ses effets sur le bien public. ses ressources dans les temps de crise. | |
| CINQUIÈME VERTU DU CARACTÈRE NATIONAL. L'AMOUR pour le Souverain, | 66 |
| Cet Amour formé, par plusieurs causes. Tableau de l'Amour François. Rapports singuliers entre la mort de Henri IV & celle de César, en note. Effets de l'Amour sur le bien public. Ses ressources dans les temps malheureux. Ses avantages pour affermir l'union au dedans & au dehors du Royaume. Comment il est le plus ferme appui du Trône. Comment un Prince doit l'employer. | |
| SIXIÈME VERTU DU CARACTÈRE NATIONAL. L'AMOUR des Lettres & des Sciences | 95 |
| On montre que dans les temps les plus-barbares, La Nation a aimé les Sciences. Révolution dans l'état des Sciences en France. Astrologie judiciaire. S'il est vrai qu?elle tourne à la honte de la Nation. Etat de la Pspanlosopspane dans son berceau, dans ses progrès & à la renaissance des Lettres. Les François comparés aux autres Peuples, particuliérement avec nos Voisins. Goût des Sciences devenu universel. La lumière portée jusques sur le Trône. Ses effets sur le Gouvernement. Comment le Prince doit-il diriger les esprits pour le plus grand bien de l'Etat? | |
| SEPTIÈME ET DERNIERE VERTU DU CARACTÈRE NATIONAL. | |
| LES BONNES M?URS, | 119 |
| On montre que les Francs avant de passer dans les Gaules connoissoient les bonnes moeurs. Après leur établissement ils les conservèrent, comment. L'ancien Peuple de la Gaule très-attaché aux bonnes moeurs, par quels moyens. Portrait de la piété des Gaulois. Quelle idée on doit se former des conciles tenus dans les premiers siècles de la Monarcspane. Par quelles causes les moeurs s?affoiblirent. Le Peuple ne fut corrompu que par intervalles. Pénitence publique en vigueur jusqu'au Douzième Siècle. Quelle partie de la Société fut plus infectée. Considérations sur les Croisades. Nouvelle cause de relâchement. Coup mortel porte à la discipline. Abandon des Paroisses. Fréquentation des Églises des Monasteres. Le fond des moeurs conservé au milieu de la confusion. Troubles des Universités. Scandales, naissance des hérésies. Elles ne supposent point la dépravation des moeurs publiques. Candeur des Peuples, surprise. Renouvellement de la ferveur. Etat de nos moeurs. Si la révolution des opinions entraînera celle des moeurs publiques. . Tableau des moeurs de la Capitale & de celles des Provinces. Effet des mauvaises moeurs sur l'Ordre public. Preuves tirées des anciens Empires & de l'Histoire de la Nation. Effet des bonnes moeurs pour le bien de l'ordre, pour la prospérité des armes, pour la force intérieure de l'Etat. Obstacle aux bonnes moeurs: les vices particuliers des atteliers & des Villes maritimes. | |
| SUITE DE CE QUI A ÉTÉ DIT DE L'INFLUENCE du Caractere national sur le Bonheur public. | |
| PROJET doeune Ecole publique & nationale pour la vertu, | 180 |
| On présente le plan d'une École ou les vertus communes à tous les hommes, & les vertus propres de la Nation, seroient enseignées aux jeunes Elèves. On montre comment ce premier cours d?étude formeroit leur coeur pour la Société, & prépareroit leur esprit aux Sciences. PROJET doeune École pour les Régiments, en note, | 194 |
| On fait voir dans ce Projet la nécessité & l'avantage doeun pareil établissement. Réglements de cette Ecole. Moyens pour y entretenir une grande émulation. | |
| Nouveau moyen de donner dans l'Etat, le plus fort encouragement à la vertu. Etablissement doeune Académie pour les hommes qui seroient devenus célébres par des actions vertueuses. |
SECONDE CAUSE DU BONHEUR PUBLIC. LA RELIGION.
| DE LA RELIGION DANS LES ROIS, | 199 |
| Après avoir indiqué le caractere d?autorité que la Religion imprime dans les Souverains aux yeux des Peuples, on fait voir que le regne doeun Prince religieux est juste, fiable & florissant. La Justice lui rend toujours présents ses Sujets, sur-tout les malheureux. Elle prend la forme de toutes les autres vertus. Impuissance des loix humaines. Elles ne peuvent détruire la plus funeste des injustices, sçavoir, l'amour exclusif de soi-même, la passion de la guerre. | |
| Stabilité du Gouvernement doeun Prince religieux, dans les trois âges de la vie. Dans l'adolescence, la Religion écarte loin des écoeuils. Dans la force de l'âge, elle donne de l'activité à toutes les vertus, & dompte les pallions;(ici on verra le tableau doeun Prince qui n?est pas guidé par la Religion). Dans la vieillesse, elle soutient le Monarque. Tranquillité dans son Royaume, & au dehors. | |
| Splendeur du regne doeun Prince religieux. Il est admiré par les hommes les plus prévenus, les plus corrompus, les plus barbares, enfin par toutes les Nations. Exemples de cette vérité. | |
| DE LA RELIGION dans les saints Ministres. Des Pontifes, | 233 |
| On les considere relativement au Monarque, comme Sujets & comme Ministres du Très-haut; relativement aux Peuples, comme protecteurs de ceux-ci. | |
| DES PASTEURS OU CURÉS, | 245 |
| On montre loeunion intime du Ministère des Pasteurs avec l'Ordre public. Enumération des biens qu?ils produisent. Considérations sur la Confession. Trait remarquable dans le Canton Protestant de Berne en note. | |
| DES MORALISTES ou CASUISTES, & de leur influence sur l'Ordre public, | 256 |
| On fait voir que cette influence est fondée sur le caractere de l'homme, sur sa sagesse, & sur ses besoins. Influence des Moralistes sur le bien général de l'Etat, relativement au Prince & aux Sujets, relativement aux fortunes rapides, aux usures. Trait de grande probité dans une femme illustre, en note. Noveau Tableau des biens que procurent les Moralistes. Ils dirigent les guides eux-mêmes. | |
| DES PRÉDICATEURS, & de leur influence sur l'Ordre public, | 264 |
| Description de l'éloquence. Impuissance des institutions modernes pour former de véritables Orateurs. La Religion a conservé à l'éloquence toute fa force. Ministère de la parole considéré à la Cour & dans la Capitale. Décadence de l'éloquence sacrée. Comment son véritable caractere changé. Quel il doit être dans les discours d'appareil. Emploi des passions. Effets de la Prédication sur la Société publique. Observations sur les instructions des Paroisses. Pourquoi l'instruction d?appareil ne doit pas se modéler sur celle-ci. Raison tirée particulièrement de la disposition des auditeurs. Nos Orateurs doivent avoir plus d?action que ceux des Communions séparées. Observations sur les différents genres de Prédication. Changement dans les cérémonies religieuses qui a nui au Ministère de la parole, en note. Des Missionnaires. Quels effets ils produisent sur l'Ordre public dans les Provinces. Quels effets ils produiroient dans la Capitale. | |
| A la fuite du même Article, on traite des Prêtres des Paroisses. Des Séminaires; leur rapport a l'Ordre public. Quelques abus, en note. Des Séminaires de la Capitale. Tableau abrégé de l'établissement des Séminaires, en note. | |
| DES COUVENTS DE RELIGIEUX, | 312 |
| Leur décadence causée par celle du siècle. Leur existence considérée en général, liée à celle de la Religion. Avantages des établissements Religieux, favorables à la politique. Objection de la population & de la culture des terres, réfutée. Devoir de Juflice dans le Prince de permettre ces établissements. Remedes contre les abus. Moyens de relever cet état. S?il seroit utile que l'État Religieux fut souris à la Jurisdiction immédiate des Evêques. Injustice des Novateurs modernes. | |
| DES COUVENTS DE FILLES, | 328 |
| Principe fondamental de liberté dans chaque Sujet doeune Société civile. Utilité des Couvents pour conserver les moeurs de la Noblesse; l'éducation du Cloître préférable dans l'état de nos moeurs; à celle des Meres. | |
| DES COLLÈGES, | 335 |
| Leur nécessité. Leur rapport avec le bonheur, de la Société publique. Il est utile qu?ils restent sous l'autorité des Ministres de la Religion. Plan de quelques Modernes, combattu. | |
| DE LA RELIGION DANS LES GRANDS, | 343 |
| Différence de l'influence des Grands dans une Monarcspane & dans une République. | |
| DES GRANDS A LA COUR; | 345 |
| Influence des Grands sur les inférieurs, sur le Souverain lui-même, sur tous les Ordres de l'Etat, sur le Ministère de la Religion. Caractere des Courtisans irreligieux. Réflexions sur la Cour. | |
| DES GRANDS DANS LA CAPITALE, | 354 |
| Comment le caractere des Grands n?est pas ici le même qu?à la Cour. Influence des Grands furies hommes les plus sages. Différence de l'influence des Grands & des Riches. Les Grands imités pour la piété & dans toute leur conduite. S?ils influent sur les hommes à talents. Leur influence sur les moeurs du Théâtre. Nécessité de le réformer. Les Grands le peuvent, comment. | |
| OBSERVATIONS particulières sur la nécessité de la réforme du Théâtre, | 367 |
| L'institution du Théâtre chez les Grecs & chez les Romains prouve qu?il devroit être consacré aux moeurs. L'amour même légitime ne peut y être permis. Considérations particulières sur la Capitale. Obervations sur les Etrangers témoins de nos Spectacles. Projet des modernes. Opinion des Théologiens. Sentiment du grand Fénelon. | |
| DES GRANDS A LA TESTE DES PROVINCES, | 380 |
| Moeurs publiques & particulières soumises à leur influence. Leur pouvoir sur la police des moeurs, sur les talents, sur la Religion elle-même. Tableau doeun Chef de Province vertueux. | |
| DES GRANDS A LA TESTE DES ARMÉES, | 390 |
| Quels secours les moeurs trouvent dans les Villes, & manquent dans les Armées. Influence des Chefs. Examen doeune objection célebre de quelques Modernes, en note. Il est plus facile aujourd'hui de réformer les moeurs du Soldat, pourquoi. Avantages de la Religion des Militaires pour tous les Royaumes. Influence particulière du Chef sur le Corps des Officiers. Effets des écrits pernicieux. Luxe des armées. | |
| DE LA RELIGION dans les différents Ordres compris entre les Grands & le Peuple, | 410 |
| DU CORPS DES MILITAIRES, | 411 |
| Influence de l'Officier sur le Soldat dans un combat, à la prise des Villes, dans l'exercice des armes. Quelle conduite l'Officier vertueux tient à l'égard du Soldat. Mépris des devoirs. Incrédulité jusques dans les moindres rangs; quelles en feront les fuites. Raisons tirées du caractere du Soldat. Quelles pratiques de Religion seroient utiles pour le bon ordre de nos armées. Danger des mauvaises moeurs des Militaires dans nos Villes, & chez l'Etranger. Abus anciens, destructeurs de toute bonne politique, Si les Militaires ont contribué à changer l'opinion des Etrangers à notre égard. Considérations particulières sur la nouvelle génération de Guerriers. | |
| DES MAGISTRATS, | 428 |
| Dignité de leurs fonctions. Nécessité que la Religion les soutienne. Enumération des dangers auxquels ils sont exposés. Influence des Magistrats sur les moeurs publiques. Comparaison des Ministres de la Justice & de ceux des Autels. Des Magistrats préposés sur les Villes. Des Officiers des Justices des Seigneurs. Des Orateurs du Barreau. Gloire & écoeuils de leur profession. | |
| DES HOMMES DE LETTRES, | 445 |
| Excellence du génie. Influence des Hommes de Lettres sur la Religion. Pouvoir de leurs écrits, de leurs discours, de leur exemple. Les preuves de la Religion plus victorieuses dans leurs mains. Vérité perpétuée par eux. Pourquoi la Providence fait naître ordinairement les Hommes de Lettres dans les conditions moyennes. La vertu fait par eux plus de prosélytes. Défenseurs indiscrets de la Religion. Leur présomption; danger de leurs écrits. Avantages doeun défenseur éclairé & vertueux. L'homme de génie change l'esprit de son siecle. Ses attaques, funestes à la Religion. Impuissance des préceptes humains. Excellence de ceux de la Religion. Réflexions sur l'Evangile. Giandeur & malheur de la destinée de l'homme de génie. Le vrai bonheur dans le seul amour du premier Etre. | |
| DES RICHES, | 469 |
| Comparaison des effets des richesses & de la noblesse du sang sur le coeur de l'homme. Influence de la Religion des Riches sur le bien public. Enumération de leurs bienfaits. Charité du Peu ple voisin de nos Terres. La Religion feule bien capable de faire pratiquer la bienfaisance. Influence du Riche sur l'administration de l'État. Rapport nécessaire des Riches avec le Souverain, avec la Politique générale des Royaumes. Considérations sur l'état actuel des fortunes. Comment le Prince pourroit punir un Riche qui a mal versé. Si le Riche peut autant s?intéresser au bien général que l'homme Noble. | |
| DU PEUPLE, | 483 |
| Nécessité de la Religion dans le Peuple. Si les Chefs abandonnent la Religion, le Peuple les imitera. Comment & pourquoi. Il est injuste d?imposer au Peuple le joug doeune fausse croyance. Les plus grands biens viennent de la Religion du Peuple. Insuffisance des supplices, si le Peuple n?est point religieux. Différentes preuves de cette vérité. Observation sur la Religion des anciens Romains. Ce Peuple n?avoit point de morale fixe; fuites funestes, sur-tout vers les derniers temps de la République. Les autres Peuples presque aussi dépourvus de morale. Instabilité de la puissance fans la Religion du Peuple. Royaumes modernes ébranlés quand la Religion a été attaquée. Ignorance de nos peres préférable à nos lumières. Abus de nos nouvelles moeurs. Danger du mélange du Peuple & des ordres supérieurs. Autorité des Pasteurs des Campagnes sur le Peuple. Réflexions sur cette autorité. Les hommes du Peuple trop nombreux dans l'Ordre du Clergé. Remarque sur les Cures de Normandie. Anecdote particulière sur un Curé de cette Province, en note. Coup funeste porté au bonheur du Peuple. | |
| CONCLUSION générale de ce qui a été dit sur la Religion, | 512 |
| Considérations sur l'état actuel de la Nation. La Religion, feule ressource à nos maux. Enumération des avantages qu'elle peut produire parmi nous. |
TROISIÈME CAUSE DU BONHEUR PUBLIC.
| LES VERTUS D'UN BON PRINCE, | 517 |
| Grandeur des Souverains. Ils sont appellés à la plus haute vertu. | |
| DE LA SAGESSE DANS LES ROIS, | 520 |
| Sagesse dans l'esprit. Funestes effets de la présomption pour le Gouvernement public. Innovations. Comment un Monarque doit se représenter la loi. Conduite doeun Prince prudent. Réflexions sur Louis XIII. & sur Louis XI. Un Prince inconsidéré, incapable d?être ferme. Comment la présomption est plus dangereuse dans un Roi que dans un autre homme. | |
| Sagesse dans le coeur du Monarque. Difficulté pour un Souverain d?être modeste. Empire de cette vertu sur les coeurs. Ses ressources dans l'adversité. Comparaison doeun Prince modeste & de celui qui ne l'est point. Diversité de leur fortune. Conduite du Roi dans la guerre de Flandres. Réflexion sur la modestie de S. Louis. Modestie, caractere des grandes âmes. Nouvelle remarque sur Louis XI. | |
| Sagesse dans la pompe de la Royauté. La pompe ne constitue pas la véritable grandeur, Observation sur les Potentats d'Orient. Du luxe fous les premières races de nos Rois. Réflexion sur les effets de l'ennoblissement. La passion du luxe plus criminelle dans nos Souverains que dans les Rois étrangers. Effets particuliers du luxe autorisé par l'exemple du Monarque. Luxe de la Cour de Louis XIV. Faux raisonnement de quelques Politiques. Récapitulation. | |
| DE L'AMOUR DE LA PAIX, | 545 |
| L'art de la guerre, étrange invention des Nations policées. L'Univers retrace l'image de la paix. Henri I V faisoit la guerre à regret. Enumération des avantages de la paix. Que font les victoires aux yeux de la Raison. Réflexion sur Alexandre & sur Charles XII. Trophées de victoire contraires à l'humanité. Esprit du siecle tourné à la paix. Repentir de Louis XIV. Un Souverain ne doit fe résoudre à faire la guerre qu?à la derniere extrémité. Amour de la paix imprimé dans le coeur de notre Monarque. Tableau doeun Roi conquérant. La passion des armes pervertit le caractère. | |
| DE L'AMOUR POUR LES SUJETS, | 561 |
| L'Amour donne son empreinte à toutes les autres vertus du Souverain. Dignité de l'Amour. Enumération de ses effets. Il rend le Prince docile à la vérité. Il inspire la confiance au Courtisan vertueux. Ses ressources dans les circonstances malheureuses. Comment le Prince doit manifester cet amour. Quelle belle dénomination on avoit donnée à Charlemagne. Différence des effets de la crainte & de l'amour sur le coeur des coupables. Sur quelle espèce de Sujets l'amour doit particulièrement se déployer. Usage remarquable pratiqué à la Cspanne. Un bon Prince a toujours présents les malheureux. Remarque particulière sur les maladies des habitants des Campagnes. Projet d'un Etablissement louable pour le soulagement des Peuples. Discours dans la bouche de feu Monseigneur le Daupspann. Morts illustres multipliées depuis quelque temps dans l'Europe. Comment elles peuvent entrer dans les vues de la Providence. Caractere & effets particuliers de la consécration des Rois. | |
| Fin de la Table. |
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Caractéristiques techniques
| PAPIER | |
| Éditeur(s) | Hachette |
| Auteur(s) | Joseph Marie Anne Gros de Besplas |
| Collection | Sciences sociales |
| Parution | 01/01/2020 |
| Nb. de pages | 642 |
| Format | 15.6 x 23.4 |
| Couverture | Broché |
| Poids | 868g |
| EAN13 | 9782329371153 |
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