Du rôle des femmes dans l'agriculture, esquisse d'un institut rural féminin
Pierre Euryale Cazeaux - Collection Savoirs et traditions
Résumé
Date de l'édition originale : 1875
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L'auteur - Pierre Euryale Cazeaux
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Sommaire
TABLE DES MATIÈRES
PRÉFACE | page V |
PREMIÈRE PARTIE. DU ROLE INTELLECTUEL ET MORAL DE LA FEMME AGRICOLE. VISITE A LA FERME DE C*******.
I. FILLES A MARIER. - Où l'auteur accoste d'anciennes connaissances, d'honorables mères de famille, dont les filles grandissent sans que les dots grossissent. - Eh bien, pense-t-on à marier ces enfants-là? - Hélas! - Pourquoi désespérer? Il est encore temps de compléter les dots par des connaissances professionnelles et sans aller bien loin | page 3 |
II. L'AGRICULTURE ET LE MARIAGE. - Où l'auteur affirme que l'agriculture, au temporel, n'est plus un métier malpropre, et qu'au spirituel la femme y devient l'équivalente du mari, lorsqu'elle est ornée d'une instruction spéciale. - Voeu pour la création d'un Institut rural destiné aux filles. - L'enseignement professionnel agricole convient, dans des vues diverses, aux jeunes personnes de tous les rangs sociaux | page 11 |
III. LA SCIENCE, LA FEMME ET L'AGRICULTURE. - Où l'auteur se prend d'ardeur pour la profession agricole, qui parait offrir plus que toute autre des aliments à l'esprit et de la variété à l'activité matérielle des femmes. - Exemple de l'application des sciences à l'agriculture. - Des proportions de l'enseignement scientifique à donner. | page 21 |
IV. DES SCIENCES D'OBSERVATION. - Où l'auteur devient passablement pédant. - N'a-t-il pas l'impertinence de proposer aux femmes agricoles de tenir registre des phénomènes naturels, par manière de distraction? - Il pense peut-être à en faire des correspondantes de l'Institut! - Vertement tancé par la mère de famille, il se décide enfin à proposer une excursion dans une ferme | page 29 |
V. LA FERME. - Arrivée à la ferme. - L'auteur présente le fermier: un seul homme en dix personnes. - Vue à vol d'oiseau du domaine et des améliorations. - Premier coup de cloche du repas. - La fermière nous fait signe de venir. Peste! mais c'est une Madame. | page 39 |
VI. GENTLEMAN-FARMER. - Où les lecteurs sont priés de chercher un mot français pour qualifier le Monsieur comme il faut qui s'est fait courageusement fermier d'autrui. - Monologue spanstorico-pspanlosopspanque. - Dialogue de l'auteur avec la fermière. - On se met à table | page 49 |
VII. DU MÉNAGE ET DE LA CUISINE, ET DU JARDIN. - Petit ménage à la ville: corvée! - Grand ménage à la ferme: fonction! - L'auteur s'engage dans une voie sentimentale et savante à propos des talents de la ménagère. - Voyons, dit-elle, aurai-je chaque jour de l'année une salade à offrir? - Saus doute, Madame, si vous raisonnez sagement votre pratique; Aristote en a indirectement touché un mot. | page 59 |
VIII. DE LA MAIN-D'?UVRE AGRICOLE. - Difficulté de trouver à des prix équitables des ouvriers agricoles? - Comment se les assurer? - Une idée!... si on leur jouait le tour d'améliorer largement leur sort? Qu'en dit le fermier? - Vraiment! répond la fermière d'un air narquois, l'idée est bonne; mais vous ne vous êtes pas levé assez matin, pour nous en porter l'étrenne, monsieur le Parisien. | page 69 |
IX. COLONISATION. - Conditions d'une association régulière entre le maître et l'ouvrier. - Le métayage ancien est une aspiration vers le contrat de société, mais imparfaite et retardatrice. - Règlement conçu et appliqué par le fermier de C*******. - Réussite. - Le lecteur voit par le mot de la fin que l'auteur n'a rien imaginé et n'a fait que raconter | page 79 |
DEUXIÈME PARTIE. INSTRUCTION ET APPRENTISSAGE DE LA FEMME AGRICOLE. - ESQUISSE ET CONDITIONS D'UN INSTITUT RURAL FÉMININ.
X. DU MARIAGE ENCORE ET DE LA DOT. - L'auteur ayant montré, dans la première partie, plus de beurre que de pain, voudrait s'occuper désormais du pain plus que du beurre. - Il signale aux horizons prochains et lointains l'apparition d'un ménage normal, où la femma justifiera son influence par des connaissances acquises dans une éducation spéciale | page 91 |
XI. ALTERNANCE DE VILLE A CAMPAGNE. - Contraste de l'agitation des villes et de la paix des champs. - L'une passe à l'autre, et réciproquement. - Classes sociales auxquelles convient surtout un Institut féminin. - Situation fausse des demoiselles sans fortune, issues de familles titrées ou de professions libérales. - Dignité et pauvreté ont grand'peine à faire alliance | page 99 |
XII. DES CONDITIONS D'UN INSTITUT RURAL FÉMININ. - L'Institut sera en pleine campagne. - Quelques hectares suffiront. - Limites des attributions de la femme agricole. - Visites aux fermes voisines pour compléter l'instruction acquise dans l'horticulture et dans les champs d'étude. - Caractère impulsif et modérateur de la femme. | page 109 |
XIII. PROGRÈS ET ROUTINE. - Définition abstraite de l'agriculture. - Des sciences qu'elle applique. - La routine agricole s'accommodait avec l'état social des anciens peuples. - L'état actuel de l'agriculture ne peut se passer d'un enseignement scientifique. - L'enseignement simultané des sciences et de leurs applications convient au caractère moral des femmes et le perfectionne | page 119 |
XIV. DE LA MÉTHODE D'ENSEIGNEMENT. - Mode d'instruction applicable à la nature de l'esprit féminin. Peu de notions abstraites, beaucoup d'applications. - Enseignement à posteriori plutôt qu'à priori. - Programme général de l'enseignement de première année à l'Institut rural. - Il faut cultiver l'esprit au profit du coeur. - Pascal et Faust | page 131 |
XV. LA MAITRESSE DE MAISON FORMÉE PAR L'INSTITUT RURAL FÉMININ. - L'art de tenir une maison peu enseigné dans les familles et les pensions. - Avantages de l'Institut rural féminin pour cet enseignement. - Organisation matérielle de l'établissement. - Apprentissages successifs des élèves. - L'auteur recommande expressément la Maison rustique des dames, par Mme Millet-Robinet. | page 141 |
XVI. MÊME SUJET. - Distribution du temps de la maîtresse de maison. - Un cosmétique économique. - Exemple à donner. - Art da gouverner les serviteurs. - Encore l'Institut rural. - Mobilier. - Tenue et embellissement de la maison. -Encore Mme Millet-Robinet. - Aïe! l'auteur a lâché le mot de toilette. - Explosion. - Bonne nouvelle sur les gants | page 151 |
XVII. LA TOILETTE A LA CAMPAGNE. - Indispensabilité de la toilette. - On a calomnié l'agriculture en la présentant comme l'ennemie de la toilette. - Grande affaire que la toilette à l'Institut rural féminin. - Tout dépend des proportions. - Ateliers de toilette de la maîtresse de maison. - Admission des servantes de la ferme. - La toilette devient un moyen de moralisation. | page 161 |
XVIII. SOINS INTÉRIEURS DU MÉNAGE (redites). - Les cuisines de l'Institut rural correspondent aux laboratoires des Écoles normales. - Bons conseils de M. Joigneaux. - Des rapports intimes entre le jardin et la bonne alimentation des serviteurs de la ferme. -Des groupes d'élèves attachés à tous les services de l'Institut. - Excursions au dehors pour compléter l'instruction dans les fermes voisines | page 171 |
XIX. ÉPOUSE ET MÈRE. - Hommage à la femme qui remplit son rôle dans la famille agricole. - Elle puise des forces et des mérites dans les difficultés inhérentes à la vie des champs. - Haute et religieuse mission de la femme auprès des enfants. - Elle y a été préparée à l'Institut rural, où l'étude et la contemplation de la nature lui ont inspiré les sentiments morauxet religieux qu'elle transmettra aux enfants | page 181 |
FIN DE LA TABLE. |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Pierre Euryale Cazeaux |
Collection | Savoirs et traditions |
Parution | 01/04/2021 |
Nb. de pages | 206 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 297g |
EAN13 | 9782329610207 |
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