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Examen approfondi des difficultés de m. rousseau, de genève, contre le christianisme catholique
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Examen approfondi des difficultés de m. rousseau, de genève, contre le christianisme catholique

Examen approfondi des difficultés de m. rousseau, de genève, contre le christianisme catholique

Guillaume Maleville - Collection Religion

412 pages, parution le 01/06/2020

Résumé

Examen approfondi des difficultés de M. Rousseau, de Genève, contre le christianisme catholique
Date de l'édition originale : 1769

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

Sommaire

TABLE.

SECTION PREMIERE.

NECESSITÉ de répondre aux objections des Incrédules. A quelles conditions nous pouvons nous y engager. Célèbre passage de Mr. Rousseau sur JESUS-CHRIST, & sur les Evangiles,Page 1

SECTION SECONDE.

Le passage sur JESUS-CHRIST, de l'Auteur d'Emile, est en contradiction avec le relie de l'Ouvrage. Quels sont les Dogmes absurdes que Mr. Rousseau trouve dans le Nouveau Testament. Il est impossible qu?on les y ait insérés après coup.8

SECTION TROISIEME.

Le Vicaire Savoyard approuve toutes les Religions. Selon lui, le culte essentiel est celui du coeur; & le Calvinisme de Geneve, la Religion qu?il approuve le plus. Il exerce les fonctions de la Religion Catholique, laquelle n?en tolère aucune autre. La volonté de plaire à Dieu rend attentif aux preuves de la véritable Religion. L'intention d?honorer Dieu, mauvaise apologie des cultes mauvais & impies. Que juger de ceux dont on ne fait comment ils ont été établis, & par quels motifs? C?est se contredire, d?approuver des Religions intolérantes; & telles font le Mahométisme & le Christianisme. Si toutes les Religions sont bonnes, Jesus-Christ est un Docteur de mensonge. Le Paganisme, trop abominable pour être une bonne Religion.17

SECTION QUATRIEME.

Réfutation des objections du Vicaire Savoyard contre la nécessité de la Révélation. Le culte religieux des premiers hommes venoit de Dieu. Sans la Révélation, nulle uniformité dans la croyance. La raison naturelle ignore quelle est la destination de l'homme, & les moyens d?y parvenir. On déguise les effets de la Révélation, pour l'attaquer, & on la confond avec les fausses Révélations; celles-ci prouvent la nécessité doeune véritable Révélation. Ce que Dieu ajoute au culte essentiel est doeune nécessité indispensable. Confiance insensée des Fanatiques, fondée sur l'abus de cette parole: Le coeur fait tout dans la Religion. Nécessité du culte extérieur.45

SECTION CINQUIEME,

On ne peut faire un crime à la Providence, de ce que l'autorité paternelle inspire une fausse croyance au plus grand nombre des humains. De la foiblesse & de l'ignorance où naissent tous les hommes, il s?enfuit que les parents doivent instruire leurs enfants sur la Religion, comme sur tout le reste. Mr. Rousseau ne veut pas qu?on donne des leçons aux jeunes gens sur le culte religieux, qu?ils n?ayent environ vingt ans. Impiété de cette pratique. Ne point différer d?apprendre les preuves de la véritable Religion. L'ignorance de ces preuves n?exclut pourtant pas de la voie du salut, quand on n?a aucun doute sur la vérité du Christianisme. Ne point accuser de mauvaise foi les gens élevés dans l'erreur.67

SECTION SIXIÈME.

La naissance, principale cause extérieure du salut. Nulle différence essentielle entre la prédestination ante & post pr?visa mérita. Le salut vient de la bonté de Dieu; les réprouvés ne peuvent imputer leur malheur qu?à eux-mêmes. La prévision de l'avenir expose les Pélagiens aux objections qui attaquent les Orthodoxes. Ne point imputer à Dieu qu?on puisse errer dans le choix doeun culte. Des signes de la vraie Religion & de la bonne foi qui justifie au Tribunal de Dieu. L'ignorance volontaire n?y excuse point. Il faut être fort réservé à accuser de mauvaise foi ceux qui ont été élevés dans des fausses Religions.84

SECTION SEPTIEME.

L'ignorance sur les disputes de Religion n?autorise point à admettre l'indifférence des Religions. On ne doit point quitter la Religion où l'on est né, sans avoir des raisons de la croire fausse. Les ignorants de l'Eglise sont en voie de salut: mais ils doivent se faire instruire. Etrange impiété de Mr. Rousseau, qui ne veut pas qu?on pratique de culte religieux avant dix-huit ou vingt ans. Sans une connoissance entière de ce qu'en savent des gens mieux instruits, on peut être Chrétien. Origene étoit dans cette pensée, & d?autres Peres après lui. Facilité de comprendre les raisons qui doivent faire préférer la Religion Catholique à toute autre Religion. Obligation de remplir les devoirs du Christianisme, quoiqu?on n?ait point encore distinctement reflécspan sur ses preuves. L'ignorance où naissent les hommes doit les attacher d?abord à la Religion de leurs Peres. Dieu seul connoît quand l'attache à cette Religion supposée fausse, devient condamnable.103

SECTION HUITIEME.

Suite des objections des Incrédules, fondées sur la nécessité de connoître les motifs de sa croyance. Malgré l'ignorance de ces motifs, on peut être en voie de salut. Avec des connoissances très-distinctes sur bien de choses, on est très-ignorant sur d?autres, sans en être coupable. On peut en donner pour exemple les preuves de la Religion. Grande indulgence de l'Eglise pour les erreurs puisées dans le bas âge. Sentiment de Saint Augustin sur ce sujet, adopté par les Théologiens. L'amour effectif de la vérité n?est pas prouvé par des paroles. En se séparant de l'Eglise, on se met dans l'obligation de faire des recherches impossibles, & on se trouve privé des Sacrements de Jésus-Christ.127

SECTION NEUVIEME.

De la prétendue insuffisance des preuves du Christianisme. Dieu n?est pas obligé d?agir au gré des hommes. Aversion déraisonnable du Vicaire Savoyard pour les témoignages humains, sans lesquels il eût fallu renouveller pour chaque croyant les prodiges qui ont servi de preuve à la Révélation. Etrange hardiesse de Mr. Rousseau, de ne pas tomber d?accord que l'éloge qu?il a fait de Jésus-Christ a pour appui, des témoignages humains. Il n?y a que ce seul moyen pour établir & l'authenticité & la divinité des Evangiles. Mr. Rousseau ayant tort dans le fonds, est impardonnable d?avoir répondu doeune manière si peu réservée à M. l'Archevêque de Paris.145

SECTION DIXIEME.

Nos preuves ne perdent rien de leur force, malgré les suppositions du Vicaire Savoyard. Ce qu?il objecte touchant les Prophéties & les anciens Monuments, & encore touchant les infidélités des copistes & des traducteurs, se réduit à des minuties. Il est mieux de ne pas faire valoir les preuves incertaines. On n?a pu se faire illusion sur les miracles de Jésus-Christ & des Apôtres. On ne peut rien conclure de ce que nous ne savons pas si les anciens ennemis de notre Religion en connoissent bien les preuves, ils sont nos témoins, & nous sommes certains qu?ils étoient persuadés des faits qui établissent que le Christianisme doit son origine à des causes surnaturelles. Leurs objections ne nous sont point inconnues. Cependant la perte de leurs Ouvrages nous doit être plus sensible qu?aux Incrédules. Rien n?a tant contribué à la perte de ces Ouvrages que le mépris qu?on en a fait: sujets de triomphe qu?ils nous fourniroient, s?ils subsistoient encore.169.

SECTION ONZIEME.

Rien n?est plus frivole sur-tout dans les principes du Vicaire Savoyard, que ce qu?il débite sur la loi des forts & des probabilités éventives, Sans la connoissance des langues originales, on peut faire usage des Prophéties. L'incertitude de certains faits, que la critique fuf-pefte, & l'ignorance de ce qui distingue les événements naturels & les surnaturels, ne peuvent rien faire conclure contre la preuve que fournissent au Christianisme une infinité de prodiges Inconte stables. On ne peut non plus rien conclure du conflit des miracles de Moïse, & ceux que prétendirent lui opposer les Magiciens de Pharaon.197.

SECTION DOUZIEME.

Nous ne pouvons connoître les événements de l'Antiquité, ni ceux des pays éloignés, que par des témoignages humains attestés par d?autres témoignages humains. L'Histoire profane nous étant connue par ce moyen, pourquoi se plaindre que celle de la Religion le soit aussi? Témoignages qui nous ont transmis l'Histoire de la Religion; sans les miracles dont l'Histoire du commencement du Christianisme est remplie, elle, seroit absurde impossible. Les Auteurs anciens, sacrés & profanes, nous parlent dans leurs Livres Il a fallu multiplier les miracles, pour établir la Loi de Moïse & celle de J. C. Mahomet n?a point prétendu en faire. Il en est de même des Sectaires Chrétiens.212.

SECTION TREIZIEME.

Cspancane frivole sur le nombre des témoins nécessaires pour constater un miracle. Examen de la difficulté triviale que nous prouvons la doctrine par les miracles, & les miracles par la doctrine. On calomnie la Révélation Chrétienne, en lui imputant d?attribuer à Dieu des défauts. Sans injustice Dieu fait un partage inégal de ses faveurs. Il n?y a que les Dogmes décidés par l'Église, que nous soyons obligés de défendre contre les Incrédules. On renverse tout le Système du Christianisme, en prétendant qu?il ne doit y avoir aucune obscurité dans ses Dogmes. Du Dialogue entre un Inspiré & un Pspanlosophe. Le Vicaire Savoyard y suppose faussement que les Dogmes révélés sont contraires à la droite raison.233.

SECTION QUATORZIEME

Personne, selon le Vicaire Savoyard, n?est capable de faire choix doeun culte religieux. Abus de la maxime qu?il faut écouter toutes les parties, tout examiner, etc. On peut sans nouvel examen & sur le simple coup d??il, proscrire la Religion Payenne & la Mahométane. Des questions autrefois agitées ne doivent plus l'être, à présent. Objection contre la certitude de l'Histoire ancienne. L'Histoire Orientale de Perse est apocryphe. L'accomplissement de la Prophétie du huitiéme Chapitre de Daniel ne peut être attribué qu'à une providence toute divine. Avec les lumières les plus communes on est suffisamment assuré que les motifs de beaucoup de cultes religieux étoient frivoles, que les Religions qui n?ont point de preuves de leur institution divine, font fausses. Quand est-ce précisément que deviennent coupables de s?attacher à une fausse Religion, ceux qui y ont été élevés? Question presque insoluble.251.

SECTION QUINZIEME.

Le cours naturel des choses humaines a fait que les langues dans lesquelles fut écrite la révélation, ne font plus des langues vulgaires. L'infidélité des versions n'est nullement a craindre. La révélation est une grâce infiniment précieuse, quoique les Incrédules ne cessent de cspancaner pour montrer qu?elle est inutile. Certitude des miracles qui ont confirmé la doctrine de l'Evangile. On ne peut former des doutes sur ce que pensoient les Apôtres touchant l'inspiration des Livres sacrés. Ces Livres nous apprennent ce que nous n?aurions pu lavoir sans eux, ou ce que nous n?aurions pu savoir avec autant de clarté & de certitude. Voie abrégée pour s'assurer de l'infaillibilité de l'Église, qui fait mieux que personne, quelles font ses prérogatives. Témoignage de l'Eglise, recevable, quoique rendu dans sa propre cause. Réunion de l'Ecriture, des fastes Ecclésiastiques & de la raison, pour établir l'autorité de l'Eglise. Cette autorité ne peut appartenir qu'a la Communion Catholique. Dieu n'a pu faire divorce avec l'Eglise. Les Sectaires doivent discuter tous les points de leur doctrine.276.

SECTION SEIZIEME.

On ne peut rien conclure contre le Christianisme, de ce que quelques Infidèles ne l'on point assez connu, pour être obligés de l'embrasser. Mais ils doivent être ébranlés quand ils entendent des Missionnaires qu?on ne peut soupçonner de prêcher l'Evangile par des vues humaines. Nous ne prétendons point que les Infidèles embrassent l'Evangile sans des motifs raisonnables. Dieu, maître de ses faveurs, a pu faire connoître sa révélation a certains Peuples plutôt qu'à d?autres. Ce n?est ni par la Tradition orale, ni chez des Nations qui ne cultivent point les Lettres, qu?on peut apprendre les événements d'une antiquité bien reculée. C?est par le Nouveau Testament seul qu?on peut être instruit avec certitude, de l'Histoire de la naissance du Christianisme. Il est ridicule de vouloir l'apprendre chez ses ennemis.300.

SECTION DIX-SEPTIEME.

Contradiction entre l'éloge de Jésus Christ & des Evangélistes, que l'Auteur d'Emile met dans la bouche du Vicaire Savoyard, & l'idée du même Vicaire que tous les Infidèles se transportent en Palestine pour s?y assurer de ce que racontent les Evangélistes. Cause de cette contradiction. Autre paradoxe du Vicaire Savoyard qui voudroit que tout le monde examinat tous les cultes religieux. Les Eleves de la véritable Religion, n?y sont point obligés. Si les Missionnaires connoissoient des Infidèles désireux de se faire instruire, ils ne manqueroient pas de voler à leur secours. Les Enfants Chrétiens doivent, autant qu?ils en font capables, connoître les motifs qui justifient leur attachement au Christianisme. Certitude des conséquences nécessaires des Dogmes définis. Des suppositions qu?il faut faire pour défendre certaines opinions Théologiques. Le Vicaire Savoyard mal instruit des Dogmes Catholiques.317.

SECTION DIX-HUITIEME.

Motifs de l'aversion de M. Rousseau pour le Dogme de l'Intolérance Théologique. Les raisons qu?il allègue contre ce Dogme en sont plutôt la preuve. Le Pspanlosophe de soi-même, Livre Arabe sembleroit établir qu?on peut parvenir à toutes sortes de connoissances par l'usage de ses propres facultés; mais ce n'est quoeun Roman. Des faits certains & des arguments appuyez du suffrage même de M. Rousseau, démontrent que sans aucune espèce d'instruction, les hommes ne pourroient qu?être profondément ignorants, & presque stupides. La sagacité de certaines gens ne conclud rien pour le reste du genre humain. Les découvertes de la Pspanlosopspane, bien inférieures a celles que nous devons à la révélation. La neutralité proposée par M. Rousseau, . impossible. Si Jésus Christ n?est pas un imposteur, il faut indispensablement être Chrétien. L'obligation d?embrasser la révélation n?est point contraire à la Justice de Dieu.336.

SECTION DIX-NEUVIEME.

Si Dieu n?intervient dans la formation des Sociétés, leurs membres ne sont point liés par des obligations véritables. La grande gloire de Dieu est d?être Maître de la conscience. Tout droit émane originairement de Dieu. Etranges principes de M. Rousseau sur la Religion de l'état, & sur la liberté des particuliers de croire ce qu?il leur plaît. L'Intolérance Théologique, Dogme fondamental dans le Christianisme. M. Rousseau, Pyrrhonien sur les attributs de Dieu. L'éloge qu?il fait de la conscience se réduit à un vrai Fanatisme.360.
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Guillaume Maleville
Collection Religion
Parution 01/06/2020
Nb. de pages 412
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 560g
EAN13 9782329415994

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