Résumé
Bordeaux 1900, pratiquement 30 ans de paix, deux générations à ne pas connaître les atrocités des champs de bataille. Le commerce et l'industrie fleurissent... La gastronomie triomphe ! Bordeaux 1900, on invente ou perfectionne : le vélocipède, l'automobile, l'avion, la radio, le télégraphe, le téléphone, le cinématographe. Toute la ville boit, mange, danse, fréquente les lieux de plaisir en un mot: c'est LA BELLE ÉPOQUE! Une Belle Époque, mais pas pour tout le monde. Le 30 mars 1900, la durée du travail est limitée à onze heures par jour et la retraite n'existe pas. Dès l'âge de 12 ans, les enfants travaillent dans les usines. Bordeaux 1905, la République avec la Loi de Séparation des Églises et de l'État impose la laïcité et les conséquences qui en découlent. En 1907, Bordeaux organise l'exposition maritime internationale ouverte à toutes les nations du monde. Sur fond de développement de l'Empire colonial français, cette exposition sera un triomphe et fera connaître le nom de Bordeaux à toute la planète. Durant l'exposition, une cinquantaine de congrès regroupant syndicalistes, humanistes, économistes, responsables politiques et chefs d'État débattent des grandes idées. Tous parlent de paix ! Comment imaginer, alors que La Belle Époque *continue avec sa diva Bordelaise Hortense Schneider et autres artistes, que dans moins de sept ans se déclenchera la plus meurtrière de guerres mondiales. Bordeaux redevenue capitale de la France (durant un peu plus de trois mois) jouera, tout au long du conflit, son rôle de base arrière, de ville d'accueil pour les malades, les gazés, les blessés et ceci dans un admirable élan de charité unissant religieux et laïcs.