Résumé
En 1961 j'ai 15 ans, j'écris mes premiers poèmes. En 2020 je suis au bout du chemin j'écris toujours des poèmes, mais que de chemin parcouru, d'expériences vécues. Je vous les livre tout simplement, car c'est toute ma vie que vous tenez en vos mains. Vous saviez en choisissant cet ouvrage que vous seriez en tête à tête avec le plus profond de mon être. Un poème n'est jamais anodin. Il porte, à chaque mot, toute l'intensité des sentiments de son créateur. Peu importe le nombre de lignes, de mots, de rimes, riches ou pauvres ou inexistantes, ce qui compte, c'est ce que vous allez ressentir à la lecture du poème, ne serait-ce qu'avec un seul d'entre tous. On appelle ce moment « être en communion » avec un texte, avec un auteur, avec le poète, avec celui qui met dans ses mots, sa pensée, son coeur, son âme, sa vie, ce qu'il est à cet instant, ce qu'il fut, pour devenir ce qu'il sera. Vous n'aimez pas celui-ci, peu importe, passez au suivant, jusqu'à celui qui va chambouler vos sens, vous faire perdre pied et vous envoyer dans les rêves, dans mes rêves ou dans mes tourments. Les poèmes de 1962, quand j'avais 16 ans, et ceux de 2020, ou j'ai 74 ans, ont tous le même point commun, ils expriment mes sensations et mes sentiments les plus profonds. Alors, pour les ranger de façon logique, même s'il n'y a pas de logique en poésie, j'ai choisi deux thèmes et classé les textes chronologiquement ce qui me parait être la meilleure solution, mais présent et passé sont si proches. Donc adieu aux grands principes et bonjours à la fantaisie. Lisez bien, l'un d'entre eux va vous parler, au plus profond du coeur, on sera sur la même longueur d'onde. Si vous ne le trouvez pas, alors, posez les yeux à l'horizon et voyez le champ de bleuets, là sont les âmes de nos poètes.