Introduction à l'étude des sciences médicales
Philippe-Joseph-Benjamin Buchez - Collection Sciences
Résumé
Date de l'édition originale : 1838
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
L'auteur - Philippe-Joseph-Benjamin Buchez
Autres livres de Philippe-Joseph-Benjamin Buchez
Sommaire
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
PREMIÈRE LEÇON.
De la Science en général.
Page 1. | Considérations préliminaires. - But du cours. - Définition de la science. - Définition scolastique. - Défauts de cette définition. - Toute science doit être définie par son but. - Le but de la science est de prévoir. - La prévision scientifique existe à deux degrés bien distincts. - Du premier degré de la prévision scientifique. - Du deuxième degré de la prévision scientifique. - Les sciences passent successivement par ces deux degrés. - Dans la plupart des sciences la prévision scientifique n?existe encore qu?au premier degré. - De l'origine de la science. - Il est absurde d?attribuer au hasard, ou à l'instinct de connaître, les premières découvertes scientifiques. - II faut étudier les origines de la science dans les traditions primitives des peuples. - La science a toujours eu pour but la prévoyance. - Elle a toujours été représentée par des institutions religieuses et sociales. - Traditions des peuples primitifs de la Grèce. - Origine des sciences médicales. - Des fonctions de la science. - Propositions fondamentales dans la pspanlosopspane des sciences. - Considérations générales sur l'spanstoire des sciences. - La doctrine scientifique générale émane toujours directement du dogme religieux. - Démonstration spanstorique. - La science des Grecs vient de l'Hindoustan. - Influence du dogme de la Chûte sur la théorie générale des sciences. - Les mouvements sont déterminés pour ou par des intelligences qui expient. - La science est passive et circulaire. - La terre est le centre du monde. - Conséquences scientifiques du dogme de la Rédemption. - La science est active et féconde. - La terre est fonction du monde. - Conclusions de la première leçon. - La considération du but engendre la science et toutes les conditions que la science suppose. |
DEUXIÈME LEÇON.
Des Constructions encyclopédiques.
Page 33. | Définition du mot Encyclopédie. - La science se crée à elle-même les conditions qui rendent une encyclopédie nécessaire. - But et fonctions doeune encyclopédie. - Il n?y a point aujourd?hui de système encyclopédique conforme à ce but, propre à ces fonctions. - Toutes les encyclopédies modernes ne sont autre chose que des méthodes artificielles de classification des sciences. - Examen critique des systèmes d?encyclopédie modernes. - Système de Bacon. - Système de d?Alembert. - Système de M. A. Comte. - Toute oeuvre encyclopédique suppose un système pspanlosopspanque. - Examen des trois doctrines pspanlosopspanques qui se disputent le terrain de la science. - Du matérialisme. - Les conclusions de cette doctrine sont en contradiction formelle avec les faits. - Examen du système de Laplace. - Erreurs fondamentales dans la partie pspanlosopspanque de ce système. - Le panthéisme est une négation directe du premier principe de toute investigation et de toute formule scientifique. - Nécessité d?admettre une cause première et une création pour construire une encyclopédie vraie. - L'étude du monde phénoménal révèle l'existence de trois espèces de causes secondes ou de forces créées. - De la force circulaire. - De la force sérielle ou de progression. - Des forces spirituelles. - Esquisse doeun système encyclopédique vrai. |
TROISIÈME LEÇON.
De la Certitude.
Page 115. | Il existe une certitude. - La certitude est essentielle à l'acte. - Il existe trois opinions principales sur les fondements de la certitude humaine. - De la doctrine qui fonde la certitude sur le témoignage des sens. - Objections. - Les sens nous trompent toujours. - Des impressions sensuelles ne déterminent pas nécessairement des sensations. - Les sens ne peuvent percevoir que des phénomènes. - Les sciences sont fondées sur la perception de rapports qui ne sont ni visibles ni tangibles. - Toute idée suppose l'existence doeun signe spirituel. - Les idées abstraites sont inaccessibles aux sens. - La certitude scientifique et la certitude morale sont identiques. - La certitude morale ne saurait émaner des sens. - De la doctrine qui place l'origine de la certitude dans le Moi humain. - Le Moi est doué de propriétés essentielles. - Ces propriétés engendrent les idées absolues. - Le Moi perçoit les phénomènes du monde extérieur ainsi que ses propres phénomènes. - Réfutation. - Le Moi, qui est une unité formelle, ne peut devenir multiple. - La notion du Moi n?existe pas toujours chez l'homme. - Tous les hommes n?ont pas la même conscience. La doctrine éclectique fonde, en définitive, la certitude sur l'observation intérieure. - L'observation intérieure exclut toute vérification. - Toute observation suppose une certitude préexistante. - La doctrine éclectique pose le Moi avant tout. - Conclusions pratiques de cette doctrine. - Sa valeur est nulle en science. - Réfutation générale de toute doctrine qui, comme la doctrine éclectique, envisage l'homme comme la source de quelque chose d?absolu. - L'homme est essentiellement une activité relative. - De la doctrine qui fonde la certitude sur la révélation. - Cette doctrine est celle de l'immense majorité des hommes. - Il est impossible de nier l'existence doeune révélation. - La révélation est le principe absolu de toute certitude. - Cette affirmation n?a pas été nettement posée par les théologiens catholiques. - La révélation pose une loi morale. - Cette loi morale est le critérium universel et absolu. - Démonstration. - La morale est antérieure à toutes choses. - La morale atteint toutes choses. - La morale est le critérium absolu en pspanlosopspane, puisqu?elle engendre directement et la logique et l'ontologie. - La morale est le critérium absolu en science. - C?est parce que la morale est le critérium universel que l'égalité existe. - Application de la morale comme critérium aux doctrines cosmogoniques, astronomiques, zoologiques, etc., etc. |
QUATRIÈME LEÇON.
De la Méthode,
Page 157. | Il y a diversité et successivité dans les phénomènes. - Entre ces phénomènes divers et successifs il existe un rapport général constant. - L'idée doeune constante existant entre les phénomènes est une conception toute spirituelle qui dérive directement de la loi morale. - La croyance à l'existence de cette constante dirige tous les grands inventeurs dans leurs recherches. - Ces recherches ont toujours pour but de découvrir des rapports de plus en plus généraux. - Vérification de cette assertion dans les sciences astronomiques. - Astronomie des Grecs. - Série de recherches entreprises pour découvrir une constante invariable. - Travaux de Képler, de Daniel Bernouilli, d?Euler, du chevalier d?Arcy, de M. Poinsot. - De la Méthode dont l'homme se sert pour procéder à la découverte doeune constante. - Il existe deux méthodes distinctes, une Méthode d?invention et une Méthode de vérification. - La méthode de vérification consiste dans l'emploi alternatif de deux modes, le mode synthétique et le mode analytique. - Du mode synthétique. - Du mode analytique- De la méthode d?invention. - Création de l'hypothèse. - Conditions auxquelles toute hypothèse doit satisfaire. - Du point de vue auquel il se faut placer pour créer une hypothèse nouvelle. - Exemple. - Épreuves auxquelles toute hypothèse doit être soumise avant d?être livrée à la vérification directe. - Vérification de l'hypothèse par voie de synthèse et par voie d?analyse. - Le mode synthétique se compose de deux ordres d?opérations distinctes. - Détermination, et démonstration par des procédés logiques, des propositions secondaires que l'hypothèse renferme. - Vérification au contact des phénomènes de ces différentes propositions par l'Observation directe, par l'Expérimentation, par la Statistique, par le Calcul des Probabilités, etc., etc. - Confusion qui existe dans la langue quant à la valeur des mots synthèse et analyse. - Du mode analytique. - Propositions générales sur la Méthode scientifique |
CINQUIÈME LEÇON.
Des Institutions scientifiques.
Page 197. | La science doit être représentée par des institutions sociales. - Les institutions qui représentent en France les sciences médicales sont très imparfaites. - Conséquences fâcheuses de cette organisation incomplète. - Création de trois ordres distincts d?institutions scientifiques: les institutions de perfectionnement; les institutions d?enseignement; les institutions d?application. - Des Institutions de perfectionnement. - Académie des sciences. - Critique. - Les institutions de perfectionnement sont essentiellement des moyens, ou des instruments, qui doivent subir toutes les modifications que nécessite le but qu?elles sont destinées à atteindre. - Des Institutions d'enseignement. - Esquisse spanstorique de l'Université de Paris. - De la Faculté de médecine. - Baccalauréat ès-lettres. - Écoles scientifiques préparatoires. - Baccalauréat-ès-sciences. - Faculté de Paris. - Du 1er degré d?instruction médicale. - Cspanmie organique et inorganique: anatomie humaine et comparée: zoologie: phytologie. - Concours. - Examens. - Des bacheliers-en-médecine. - Du 2e degré d?instruction médicale. - Histoire des sciences, des doctrines et des institutions médicales: physiologie humaine et comparée. - Concours. - Examens. - Des licenciés-en-médecine. - Choix doeune question de thèse. - Des Écoles médicales d?application. - Pathologie interne (clinique médicale): pathologie externe (clinique cspanrurgicale): obstétrique: thérapeutique et matière médicale. - Concours. - Examens. - Thèse. - Des docteurs-en-médecine. - Conditions pour se présenter au concours. - Thèse sur un sujet donné discutée par tous les concurrents. - Des agrégés. - Nomination à temps. - Fonctions des agrégés. - Élection des professeurs. - Nomination à temps. - Des Institutions d?application. - Organisation du corps médical en France. - Des médecins cantonnaux. - Des Conseils médicaux de département. - De l'Académie de médecine. - Statistique médicale, etc., etc. |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Philippe-Joseph-Benjamin Buchez |
Collection | Sciences |
Parution | 01/03/2021 |
Nb. de pages | 278 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 389g |
EAN13 | 9782329598352 |
Avantages Eyrolles.com
Nos clients ont également acheté
Consultez aussi
- Les meilleures ventes en Graphisme & Photo
- Les meilleures ventes en Informatique
- Les meilleures ventes en Construction
- Les meilleures ventes en Entreprise & Droit
- Les meilleures ventes en Sciences
- Les meilleures ventes en Littérature
- Les meilleures ventes en Arts & Loisirs
- Les meilleures ventes en Vie pratique
- Les meilleures ventes en Voyage et Tourisme
- Les meilleures ventes en BD et Jeunesse
- Sciences Sciences de la vie Biologie Biologie moléculaire
- Sciences Sciences de la vie Biologie Biologie cellulaire
- Sciences Sciences de la vie Biologie Médecine et biologie humaine
- Sciences Sciences de la vie Physiologie Neurophysiologie
- Sciences Sciences de la vie Génétique
- Sciences Sciences et culture Histoire des sciences et personnalités scientifiques