Résumé
"On entend souvent dire, à propos de Chevillard, qu'il est brillant, mais qu'on ne voit pas où il veut en venir. Qu'on lise alors l'article" littérature ", où s'affirme l'évidence de l'écriture par le retournement de la question traditionnellement faite aux"On entend souvent dire, à propos de Chevillard, qu'il est brillant, mais qu'on ne voit pas où il veut en venir. Qu'on lise alors l'article "littérature", où s'affirme l'évidence de l'écriture par le retournement de la question traditionnellement faite aux écrivains : "Et vous, pourquoi n'écrivezvous pas ?" Des remarques prolongeant "l'auteur et moi", qu'on mettra utilement en parallèle avec son activité de critique et de blogueur. On comprendra aussi l'intérêt passionné de nombre de chercheurs et d'universitaires de haut vol."(A.Nicolas, L'Humanité)"Eric Chevillard publie un journal dont le sixième volume vient de paraître sous un titre, L'Autofictif en vie sous les décombres, qu'on ne qualifiera pas de racoleur. Avec le flair et le courage d'un chien spécialisé dans le secours après les catastrophes telluriques, j'y suis allé voir. Non seulement le diariste est en vie, mais, dans une santé resplendissante, il pète le feu. Il s'amuse, il ironise, il philosophe, il observe, il note, il se revanche, il apophtegme, il haïkuse, il poétise, il chevillarde. Tout cela dans des textes courts, écrits avec une élégance, une clarté, une économie qui relèvent du classicisme le mieux maîtrisé et le plus séduisant.Eric Chevillard est un moraliste impitoyable comme le sont tous les bons moralistes. Mais on ne dira pas que c'est un méchant homme, car, à sa prose souvent assassine, il mêle les réflexions charmantes de ses deux fillettes, Suzie et Agathe." (Bernard Pivot, le J.D.D.)