Résumé
"La clé de la vie, dirons-nous, c'est la clé de la vie de l'homme, de la nature, des mondes; c'est la clé de la vie éternelle de Dieu; c'est la clé de la vie des minéraux, des végétaux, des animaux, de tout ce qui existe sur une planète, sur un globe quelconque, depuis l'air et le feu, jusqu'à l'eau, jusqu'à la roche; c'est la preuve palpable de la présence de Dieu, partout, au moyen de sa vie sans fin; c'est l'explication, par les lois de la vie de Dieu, des phénomènes de toute espèce; c'est la vie constatée en tout.
Bien connues, mûrement approfondies, les lois de la vie offrent au penseur, au savant, à l'artiste, à l'inventeur en tout genre, à l'ouvrier intelligent, un guide sûr qui le dispensera des lenteurs du tâtonnement, l'affranchira des déboires de l'expérience. Parti du connu, chacun pourra calculer avec certitude les conséquences de faits spéciaux à sa sphère, sachant toute la nature dirigée par la même loi, et, de près ou de loin, partout, en communion par la vie.
La clé de la vie est donc la clé des mathématiques vivantes et fonctionnantes, de l'analogie divine, la clé de la vie de tout, la clé de tout. La Clé de la vie est le livre précurseur de la résurrection spirituelle.»
Fils de modeste paysan, Louis Michel de Figanières naquit dans ce petit bourg du Var en 1816. Longtemps, il passa pour l'idiot du village qui prophétisait à coup sûr nombre d'événements. Sorte d'Édouard Cayce français, Louis dicta en sommeil somnambulique cet ouvrage intitulé: La clef de vie, une grande synthèse philosophique, scientifique et religieuse qui fut publié en 1858 et réédité en 1895. Les ouvrages de Louis Michel font partie de l'Index librorum prohibitorum, car ils dérangent le sacro-saint dogme.