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La doctrine du sens commun ou traité des premières vérités et de la source de nos jugemens
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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La doctrine du sens commun ou traité des premières vérités et de la source de nos jugemens

La doctrine du sens commun ou traité des premières vérités et de la source de nos jugemens

Suivi d'une exposition des preuves les plus sensibles de la véritable religion

Claude Buffier - Collection Philosophie

506 pages, parution le 01/03/2020

Résumé

La Doctrine du sens commun, ou Traité des premières vérités et de la source de nos jugemens , suivi d'une Exposition des preuves les plus sensibles de la véritable religion, par le P. B. D. L. C. D. J. Ouvrage qui contient le développement primitif du principe de l'autorité générale adopté par M. l'abbé F. de La Mennais comme l'unique fondement de la certitude, pour servir d'appendice au T. II de l'"Essai sur l'indifférence en matière de religion"
Date de l'édition originale : 1822

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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L'auteur - Claude Buffier

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Sommaire

TABLE.

TRAITÉ DES PREMIÈRES VÉRITÉS.

(Les cspanffres qui ne sont pas précédés du mot Page, indiquent les Numéros.)
AVERTISSEMENT.Page 7
DESSEIN ET DIVISION DE L'OUVRAGE.Page 9
SUJET de ce Traité, intéressant, N.° 1. Il tend à découvrir toutes les vérités dans leur source, 2. Matière difficile à traiter, 3. Censure à craindre du côté des Pspanlosophes scholastiques, 4. Et du côté des nouveaux Pspanlosophes, 5. Importance de discerner les premières vérités, 6. Quelques-uns demandent s'il en est, 7. Leur définition. DIVISION de cet Ouvrage, 8.

PREMIÈRE PARTIE, Des divers genres de premières vérités, d'où ils se tirent, et ce qu'ils ont essentiellement de commun.

CHAP. I. Du genre des premières vérités qui se tire du sentiment de notre propre existence et de ce que nous éprouvons en nous-mêmes.Page 9
Sentiment intime: premier genre de vérité, 9. Aller au-delà, c'est se perdre dans les ténèbres, 10. Les Sceptiques ne méritent pas d'être réfutés, 11. Preuve de notre existence, par Descartes, 12. Démonstrations métaphysiques évidentes au suprême degré, 13.
CHAP. II. De ceux qui n'admettent pour règle de vérité, que le sentiment de ce que nous éprouvons en nous-mêmes.Page 16
Sceptiques méprisés, mais de qui on se rapproche, 14. ils ne tiennent point d'évidence sur l'existence des corps, 15. Leur système ne comporte point d'autre certitude, 16. Ni celle des sens, ni celle de l'autorité, 17. Ni celle de d'impression immédiate de Dieu, 18.
CHAP. III. Conséquences de l'opinion de ceux qui n'admettent pour évidence que le sens intime.Page 18
Comment quelques-uns veulent prouver qu'il n'y a point de certitude sur l'existence des corps, 19. Ni sur notre existence, avant notre perception actuelle, 20. Ni, si nous n'existons pas de toute éternité, 21. Ni, s'il existe quelqu'autre être que nous, 22. Ni, si les impressions qui viennent du dehors ne sont point de pures modifications de notre être, 23.
CHAP. IV. Que les conséquences précédentes obligent d'admettre d'autres règles pour l'évidence.Page 22
Les conséquences précédentes sont justes, qu ne bizarres, 24. Nul homme sensé ne les admet sérieusement, 25. Leur principe est extravagant, 26. Il le faut rejeter, 27. D'autant plus que les propositions opposées sont judicieuses, 28. Sans que leur certitude soit un sentiment intime, 29.
CHAP. V. Du genre de premières vérités qui se tire du sens commun, dont les Pspanlosophes n'ont point coutume de parler.Page 25
Importance de la règle du sens commun, 30. Le mot sens commun a diverses significations, 31. Ce n'est point une simple faculté corporelle, 32. Définition du sens commun, 33. Premières vérités dictées par le sens commun, 34. Connoissances primitives, autres que le sentiment de notre propre perception, 35. Vérités qui ne se prouvent point, 36. Elles sont communes à tous les hommes, 37. Elles déterminent nécessairement l'esprit, 38 Elles n'ont point de vérités antérieures, 39. Différence de leur certitude, avec le sentiment intime, 40. Le sens commun n'est point une idée innée, 41, 42.
CHAP. VI. Si inexistence de Dieu est une première vérité.Page 32
L'existence de Dieu peut n'être pas première vérité, 43. Elle peut l'être à l'égard de quelques-uns, 44. Et non à l'égard de tous, 45. Si des sauvages sont sans la connoissance de Dieu, 46, 47. Quelle est la démonstration métaphysique, 48. Méprise de quelques Géomètres, 49. S'il est des preuves métaphysiques de l'existence de Dieu, 50.
CHAP. VII. Nouvelle exposition, avec des exemples, des caractères essentiels aux premières vérités.Page 35
Premier caractère. Ne pouvoir être prouvées ni attaquées par une plus grande clarté, 51. Second. Etre admises en tous lieux et en tous temps, 52. Troisième. Etre suivies de tous dans la pratique, 53. Application de ces règles à la certitude de l'existence des corps, 54. Leur existence aussi certaine que toute autre, 55. Ayant les caractères des premières vérités, 56. Les réflexions contraires à ces règles, le sont au sens commun, 57. Ces règles montrent la liberté de l'homme, 58. Elle ne sauroit être attaquée par une proposition plus claire, 59. Les trois caractères des premières vérités réunis à ce sujet, 60. Objection particulière sur les effets du hasard, 61. Le sens commun doit décider entre les Pspanlosophes, 62.
CHAP. VIII. Que la certitude des premières vérités n'est point affaiblie par des subtilités qu'on y voudrait opposer.Page 47
Les difficultés sur des choses évidentes, ne montrent que les bornes de l'esprit, 63. Les difficultés des Sceptiques n'ont point fait d'impression, 64. Réponse suggérée par le sens commun, contre certains Pspanlosophes, 65. Tous sont Pspanlosophes, par rapport aux premières vérités, 66. Il n'y faut point de raisonnement, 67. Quelques Pspanlosophes sont en certains articles moins croyables que le peuple, 68. L'attention que mérite le sentiment commun de la nature, 69. Les premières vérités n'ont pas un degré égal de vivacité dans l'évidence, 70. Le sentiment de la nature est leur source, 71.
CHAP. IX. Comment le sens commun ne se trouve pas également dans tous les hommes.Page 53
Le sens commun dégénère en quelques-uns, 72. La nature fait quelquefois des monstres, 73. Les hommes particuliers se rendent monstrueux, 74. Diverses occasions de ce désordre, 75. Divers noms donnés à diverses altérations du sens commun, 76. Elles se rencontrent avec de bonnes qualités, 77. L'esprit humain conserve toujours des principes de vérité, 78.
CHAP. X. Eclaircissement des difficultés qui pourroient rester touchant la règle du sens commun.Page 59
Erreur sur la grandeur du soleil, 79. Si la vérité est pour le peuple, 80. Maxime sujette à exception, 81. Si les premières vérités n'étoient connues de tous, on ne conviendroit de rien, 82. Difficulté de discerner le sentiment universel, 83. Moyen de faire ce discernement, 84.
CHAP. XI. Si les axiomes ordinaires sont des premières vérités, et de quelle nature.Page 63
Les axiomes communs ne sont pas des principes de toute vérité, 85. Mais seulement de vérités internes, 86. Il se trouve des vérités en toute matière, démontrées comme en Géométrie, 87. Une chose ne se prouve pas en montrant qu'elle ne renferme point de contradiction, 88. Il n y a point de contradiction à dire que nous n'avons point de certitude de l'existence des corps, 89.
CHAP. XII. S'il ne se trouve de premières vérités, que celles dont le sentiment est commun à tous les hommes.Page 66
Deux sortes de premières vérités externes, 90. Le goût dans les arts, est une sorte de première vérité, 91. Elle est relative, et non absolue, 92. Ces sortes de vérités n'en ont point d'antérieures, 93.
CHAP. XIII. Application de la règle du sens commun, pour découvrir en quoi consiste la beauté.Page 68
En quoi consiste le beau, 94. Comment il est rare et commun, 96. Les belles personnes se ressemblent plus que les laides, 96. Si la proportion fait la beauté, 97. Ce qui fait l'extrême laideur, est ce qu'il y a de plus rare, 98. La proportion se tire de ce qu'il y a de plus commun, 99. Si la beauté est la disposition où l'on est le plus accoutumé, 100. Beauté arbitraire, toi. Un visage beau en Europe, n'est pas beau en Etspanopie, 102. Si les Noirs ont moins d'aversion des Blancs, que les Blancs n'ont des Noirs, 103.
CHAP. XIV. Du témoignage de nos sens, et comment il nous tient lieu de première vérité.Page 75
Le témoignage des sens doit s'examiner, 104. Les sens sont trompeurs, 105. Les règles ordinaires ne suffisent pas pour prévenir l'erreur de nos sens, 106. Nous ne sommes pas sûrs qu'ils soient bien disposés, 107. On n'en est pas moins certain d'avoir vu ce qu'on à vu, 108. La sensation actuelle est une certitude métaphysique,109 Il ne a faut pas confondre avec le souvenir qu'on en a, 110. Qui n'est pas simplement une perception intime, III. Ce que nos sens nous apprennent des corps, 112.
CHAP. XV. En quoi le témoignage de nos sens ne nous tient pas lieu de première vérité.Page 80
Nos sens ne nous découvrent point la qualité intérieure des corps, 113. Ni toutes leurs dispositions extérieures, 114. Ni les impressions que les corps peuvent faire sur d'autres hommes, 115. Ni, si les corps conservent d'un jour à l'autre leurs mêmes qualités, 116. Méprise de M. le Clerc, sur la prérogative de la vue, 117. De quelle manière on s'en doit plus rapporter à ce qu'on voit, qu'à ce qu'on entend, 118. Les sens ne sont donnés que pour la conduite ordinaire de la vie, 119.
CHAP. XVI. Quelles sont les premières vérités dont nos sens nous instruisent.Page 84
En quoi nos sens peuvent fournir des premières vérités, 120. Ils rapportent toujours ce qui leur paroît, 121. Ce qui leur paroît est vrai dans les choses qui regardent les besoins communs de la vie, 122. Ils instruisent peu sur ce qui n'y sert pas, 123, 124, Moyens de vérifier le témoignage des sens, 125. L'âge et l'expérience y servent beaucoup, 126. Il se vérifie aussi par le témoignage de différentes personnes, 127.
CHAP. XVII. Eclaircissement d'une difficulté touchant l'erreur de nos sens, par rapport à la grandeur.Page 88
Si les yeux sont pour juger de la grandeur, 128. Leur objet propre sont les couleurs, 129. La grandeur est l'objet propre du toucher, 130. Dont l'organe réside particulièrement dans les mains, 131. La vue et Fouïe suppléent au toucher, en ce qui concerne la grandeur,132 Il n'est point de grandeur absolue, 133. S'il n'y avoit jamais eu qu'une boule au monde, elle ne serait ni grande ni petite, 134. Chacun juge de la grandeur sur sa propre étendue, 135.
CHAP. XVIII. Récapitulation des circonstances qui rendent nos sens règle de vérité.Page 92
Règles pour vérifier le témoignage des sens, 136. Ce témoignage ne tombe que sur une partie de l'objet aperçu, 137. Il ne laisse pas d'être règle de vérité, 138.
CHAP. XIX. De l'autorité humaine, qui en certaines rencontres tient lieu de première vérité.Page 94
Ce qu'on entend par autorité, 139. Autorité divine et humaine, 140. La passion et l'intérêt, obstacles à la vérité, 141. Hors de ces obstacles, le témoignage des hommes est vrai dans les circonstances marquées, 142. Circonstances qui vérifient l'autorité, 143. Etant réunies, elles sont règles de vérité, 144. M. Locke appelle probabilité cette sorte de vérité, 145. Il ne semble pas parler ici conséquemment, 146. Cette certitude fait une impression aussi nécessaire, mais moins vive, 147. Suprême degré de la certitude morale, 148. Pourquoi on appelle morale cette certitude, 149. Ses degrés, 150. Elle subsiste malgré de vains soupçons, 151. Les trois principales conditions lui suffisent, 152.
CHAP. XX. Si la mémoire est règle de vérité.Page 101
La mémoire de certaines vérités, 153. Son impression est moins sûre, 154. Le souvenir de la conviction en peut tenir lieu, 155. Le vraisemblable supplée à la vérité, 156.
CHAP. XXI. Des règles et des espèces du vraisemblable, qui supplée aux premières vérités dans la conduite.Page 103
Il n'approche du vrai que par certains endroits, 157. Il est aussi par quelques endroits semblable au faux, 158. Ce qui ressemble au vrai et au faux également, n'est point vraisemblable, 159. On n'y regarde pas de si près dans l'usage ordinaire, 160. L'esprit peut suspendre son jugement dans le vraisemblable, mais non pas juger contre, 161. Si on peut juger en faveur du moins vraisemblable, 162. Endroits obscurs dans une opinion, 163. Ce qui ne paroît ni vrai ni faux, ne doit point faire d'impression, 164. Le mot vraisemblable est équivoque dans son usage, 165.
CHAP. XXII. Des degrés et des espèces du vraisemblable.Page 108
Tout vraisemblable subsiste avec quelque possibilité de faux, 166. Circonstances qui augmentent la vraisemblance, 167. Les hommes sont présumés dire vrai, 168. Raisons de juger quand ils ne le disent pas, 169. Par rapport à leur esprit, 170. Par rapport à leur volonté, 171. Par rapport aux choses dont ils parlent, 172. Circonstances où ils doivent être crus, 173.
CHAP. XXIII. Eclaircissement d'une difficulté sur la vraisemblance, dans les témoignages transmis.Page 112
Si le nombre des personnes qui parlent successivement augmentent l'autorité, 174. M. Locke croit que l'autorité en est moindre, 175. Une opinion fausse ou incertaine, ne l'est pas moins pour vieillir, 176. Ce n'est pas le point dont il s'agit ici, 177. La question tombe sur un fait vrai qui passe par des témoins dignes de foi, 178. Nous ne sommes pas moins assurés aujourd'hui du règne de Cyrus, qu'on l'étoit il y a mille ans, 179. II faut distinguer diverses voies d'autorité par tradition, 180. Quelques-unes sont sujettes à méprises, 181. En quel sens l'ancienneté d'une opinion la rend plus croyable, 182, 183.
CHAP. XXIV. De l'usage du vraisemblable.Page 116
L'usage du vraisemblable n'est pas une science de spéculation, 184. Il doit suppléer dans la conduite pour le vrai, 185. Il n'y faut consentir qu'avec réserve, 186. On doit souvent suspendre son jugement à l'égard du vraisemblable, 187. Surtout dans les choses de spéculation, 188. S'abstenir de juger, marque souvent un esprit judicieux, 189. Différence entre juger vraie la vraisemblance d'une chose, et juger la chose vraie, 190. Dans les choses de pratique, le vraisemblable doit déterminer comme le vrai, 191. Parce qu'il faut agiret prendre un parti, 192. Durant la délibération, voir toutes les faces d'une chose; ensuite n'en voir plus que les vraies, 193. Indétermination, marque de lumière et de manque de lumière, 194.

SECONDE PARTIE. Où l'on recherche les premières vérités par rapport aux êtres considérés en général.

CHAP. I. De l'être en général.Page 121
La notion des êtres donne des premières vérités, 195. On doit remarquer dans les êtres leur essence et leurs qualités, 196.
CHAP. II. De l'essence des êtres.Page 123
Définition de l'essence, peu instructive, 197. L'essence prise pour la définition, 198. La définition ne représente pas tout ce qu'est réellement la chose définie,199 Exemple dans la définition de l'homme, 200. La figure de l'homme appartient à son essence réelle, 201. L'essence représentée ou métaphysique, diffère de l'essence réelle et physique, 202.
CHAP. III. De deux notions de l'essence, attribuées, l'une à Platon, l'autre à Descartes.Page 127
Si l'essence est éternelle et immuable, 203. L'essence réelle ou physique de Dieu, est seule immuable, 204. Dieu peut changer l'essence réelle ou physique des créatures, 205. Le nombre des essences n'est pas borné,206 L'essence représentée n'est pas éternelle, 207. Ce qui est tel ne peut pas actuellement n'être point tel, 208. L'essence représentée doit souvent changer, 209. Si Dieu peut faire que telle chose ne soit pas telle chose, 210.
CHAP. IV. Des choses dites avoir même essence.Page 131
Dieu peut faire un être semblable à l'homme, avec plus ou moins de prérogatives, 211. Il seroit inutile de disputer si ce seroit des essences différentes, 212. Premières vérités sur ce qui regarde l'essence, 213.
CHAP. V. Observations sur l'idée de même essence.Page 134
L'usage du nom qui indique l'essence, est souvent mal déterminé, 214. L'essence représentée convient à plusieurs individus, 215. Il ne faut pas confondre les essences réelles, avec les essences représentées, 216.
CHAP. VI. Examen de la manière dont la définition explique la nature ou l'essence des choses.Page 137
Ambiguité du mot nature, 217. Un nom fait distinguer la chose, sans expliquer sa nature, 218. Définition par genre et différence, 219. L'énumération des qualités est une sorte de définition, 220.
CHAP. VII. Eclaircissement sur la différence entre la définition du mot, et la définition de la chose,Page 141
Définition de mot, et définition de chose, 221. Leur différence n'est pas celle qu'on pense, 222. La définition de nom explique en un sens la nature de la chose, 223, 224. La définition de nom est le fondement des démonstrations géométriques, 225.
CHAP. VIII. Des propriétés.Page 143
La propriété appartient à l'essence physique, 226. Essence et propriété ne diffèrent que par des regards arbitraires, 227.
CHAP. IX. Des qualités.Page 146
Certaines qualités sont l'essence des choses; d'autres, non, 228. Si la modification diffère de la qualité, 229. Certaines qualités sont de l'essence, par leur alternative, 230, 231.
CHAP. X. De l'unité et multiplicité des êtres.Page 148
Idée de l'unité, trop simple pour être expliquée, 232. La définition en est plus obscure, que la chose expliquée, 233. On s'embarrasse mal-à-propos sur la notion de l'unité, 234. Source de l'idée d'unité, 235. L'unité ne convient proprement qu'aux êtres tels que le mien, 236. Ce que j'appelle moi, ne sauroit être divisé, 237. Les parties de mon corps peuvent être séparées de moi, 238. Nulle partie du corps n'est d'une nature semblable à moi, 239. Une même substance corporelle est une et plusieurs, selon divers regards, 240. On y trouve tant d'unités qu'on veut, 241.
CHAP. XI. De l'identité et de la diversité des êtres.Page 156
Identité, diffère de l'unité, par un rapport de temps et de lieu, 242. L'identité est différente en différens êtres, 243. La ressemblance prise pour l'identité, 244. La substance d'une même rivière change sans cesse, 245. Si des particules de matière peuvent avoir une identité absolue, 246, 247. Bornes de l'esprit humain, 248.
CHAP. XII. Du fini et de l'infini.Page 160
Deux sortes d'infini, l'infini en puissance et l'infini absolu, 249. Nous avons l'idée du premier, et non du second, 250. En pensant à Dieu, nous ne formons que l'idée de l'infini en puissance, 251. Nous n'avons pas une idée de Dieu, conforme à toute l'étendue de l'objet, 252. Parlant de l'infini absolu, nous n'avons l'idée que d'une chose incompréhensible, 253. Ceux qui disent avoir l'idée de l infini absolu, se contredisent dans l'infini en nombre, 254. Si un infini est plus grand que l'autre? Question frivole, 255.
CHAP. XIII. Du possible et de l'impossible.Page 168
Le possible est un infini, 256. Si tout ce qui est possible peut exister, 257. Quel est ce raisonnement: Dieu est possible, donc il existe? 258. Un être infini possible, est un objet où nous ne concevons rien, 259. Le possible non-infini, peut se trouver à notre portée, 260. Trois sortes d'impossibilités, 261. Définition de l'impossible absolu, sujette à méprise, 262. Mouvement perpétuel démontré possible en spéculation, 263. Une chose ne laisse pas d'être impossible, bien qu'on n'y voie point de contradiction, 264. On ne peut voir de contradiction ni d'impossibilité dans une chose, si elle n'est à notre portée, 265. M. le Clerc a choisi mal un exemple de contradiction, 266.
CHAP. XIV. De ce qui est parfait ou imparfait.Page 175
Si l'idée de perfection est claire, 267. Etre parfait, c'est atteindre la fin où l'on est destiné par son auteur, 268. Cette définition ne convient point à Dieu, 266. Ce que c'est que perfection dans Dieu, 270. Perfection est ce qu'on suppose devoir être en quelque chose, 271. Si le parfait est tel qu'on n'y puisse rien ajouter, 272. Si le parfait est ce qui vaut mieux que son contraire, 273. Quelle qualité, prise en soi, vaut mieux que son contraire, 274. immortalité, perfection relative au bonheur, 275. Sagesse et puissance, moyens de la béatitude, 276. La béatitude n'est pas de peu de durée, 277. Idée de perfection, peu démêlée par quelques-uns, 278.
CHAP. XV. De ce qui est bon, ou de ce qui est un bien.Page 185
Le bon a du rapport au parfait, 279. Le bon est relatif à une fin, qui est le bonheur, 280. La fin générale est d'être content, 281. Tout ce qui existe, est bon, 282. Bien honnête, utile, agréable, 283. Chaque particulier pense à soi dans ce qu'il appelle bon, 284. Le mot vrai se prend quelquefois pour le mot bon, 285.
CHAP. XVI. De l'ordre.Page 190
On ne recherche point d'ordinaire la notion de l'ordre, 286. Définition de l'ordre, 287. L'ordre suppose une intelligence, 288. Diverses choses propres à une même fin, marquent de l'ordre, 289. Exemple dans un discours ou un palais, 290. Un livre imprimé ne sauroit être l'effet du hasard, 291. L'ordre dans les sujets successifs, est plus remarquable, 292. La notion de l'ordre est importante, 293.
CHAP. XVII. Agir, action.Page 194
Les explications d'agir, peu claires, 294, 295. Ce que c'est que produire, dans les choses matérielles, 296. Ce que c'est que cause efficiente, dans les mêmes choses, 297. Cette notion d'action n'est pas générale, 298. Une pierre est dite agir, sans communiquer de sa substance, 299. Un mode ne se communique point, 300. L'ame agit au dedans, sans communiquer de sa substance, 301. Elle agit de même au dehors, 302. Dieu agit sans rien communiquer de sa substance, 303. Divers sens du mot agir, 304.
CHAP. XVIII. Des causes occasionelles; et si les créatures agissent.Page 200
On dispute si les créatures agissent; sans savoir, ce que c'est qu'agir, 305. Différentes idées de ce mot, selon les diverses occasions, 306. Ce que c'est en Dieu que d'agir, 307. Agir, dans les corps, ne renferme nulle idée de volition, 308. Comment agir peut convenir à Dieu et à notre ame, selon les notions exposées ci-dessus, 309. Il ne survient rien en Dieu, quand il agit, 310. Si dans l'action de l'ame, c'est elle ou Dieu qui en est le principe, 311. Comment l'ame n'agit que parce que Dieu le veut, 312. L'ame contribue également à sa pensée et à sa volition, 313. Nous ne voyons point de principe de l'action de l'ame qui lui soit extérieur, 314. Le principe d'agir est dans l'ame, 315. Ceux qui attaquent cette vérité, apportent pour preuve l'état de la question, 316. Notion d'agir, première vérité, 317. Il faut connoître la nature intime de l'ame, pour affirmer qu'elle n'agit point, 318.
CHAP. XIX. Notions précises d'agir, action, cause, effet, etc.Page 207
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Claude Buffier
Collection Philosophie
Parution 01/03/2020
Nb. de pages 506
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 692g
EAN13 9782329398686

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