Résumé
Marilyn Monroe n'a pas connu la tendresse, enfant. Elle est devenue fantôme. Hans Christian Andersen, lui, a pu être réchauffé.
L'affection est un besoin tellement vital que lorsqu'on en est privé, on s'attache intensément à tout événement qui fait revenir un brin de vie en nous, quel qu'en soit le prix.
Ceux qui refusent de rester prisonniers d'une déchirure traumatique doivent s'en libérer pour revenir à la vie. Ils en font même un outil pour arracher du bonheur.
Dans ce livre, Boris Cyrulnik raconte comment le fracas du passé murmure encore chez le grand enfant qui tisse de nouveaux liens affectifs et sociaux. Et comment l'appétence sexuelle à l'adolescence constitue un moment sensible dans l'évolution de la réparation de soi.
Attitude nouvelle face à la souffrance psychique, la résilience propose de construire ce processus de libération.
Ce livre est un véritable message d'espoir.
L'auteur - Boris Cyrulnik
Boris Cyrulnik est neuropsychiatre. Il est l'auteur de nombreux ouvrages qui ont tous été des best-sellers dont, récemment, La nuit, j'écrirai des soleils. Son ouvrage Le laboureur et les mangeurs de vent montre d'après son expérience comment il est possible de "trouver le chemin de la liberté intérieure".
Boris Cyrulnik est connu pour avoir développé le concept de «résilience» (renaître de sa souffrance) dont il s’est inspiré des textes de John Bowlby. Les travaux de Boris Cyrulnik portent également sur l'éthologie, la protection de la nature et des animaux.
Autres livres de Boris Cyrulnik
Sommaire
- Les bambins ou l'âge du lien
- Sans surprise, rien n'émergeait du réel
- Quand la chute de la serpillière devint terrifiante
- Une ronde enfantine comme une baguette magique
- C'est ainsi que les hommes font parler les choses
- L'alliance du deuil et de la mélancolie
- Le vide de la perte est-il plus délabrant qu'un entourage destructeur ?
- Une braise de résilience peut reprendre vie quand on souffle dessus
- Comment amener un enfant maltraité à répéter la maltraitance
- Le triste bonheur d'Estelle était quand même un progrès
- Résilience des enfants des rues en Suisse au XVIe siècle
- Ils se sentaient aimables puisqu'on les avait aimés, ils avaient appris l'espoir
- Donner aux enfants le droit de donner
- On ne peut parler de traumatisme que s'il y a eu une agonie psychique
- La narration permet de recoudre les morceaux d'un moi déchiré
- Empreinte du réel et quête de souvenirs
- Quand un souvenir d'image est précis, la manière d'en parler dépend de l'alentour
- L'école révèle l'idée qu'une culture se fait de l'enfance
- Le jour de sa première rentrée scolaire, un enfant a déjà acquis un style affectif et appris les préjugés de ses parents
- Quelques familles-bastions résistent au désespoir culturel
- Quand les enfants des rues résistent aux agressions culturelles
- On a négligé le pouvoir façonnant des enfants entre eux
- Une rencontre muette mais lourde de sens peut prendre un effet de résilience
- On peut surinvestir l'école pour plaire à ses parents ou pour leur échapper
- La croyance en ses rêves comme une liberté intérieure
- Une défense légitime mais coupée des autres peut devenir toxique
- L'école est un facteur de résilience quand la famille et la culture lui donnent ce pouvoir
- L'étrange foyer de l'enfant adultiste
- L'oblativité morbide, don excessif de soi, comme une rançon pour la liberté
- Se dégager du sacrifice pour gagner son autonomie
- Les fruits verts ou l'âge du sexe
- La narration n'est pas le retour du passé
- Tout récit est un outil pour reconstruire son monde
- Se débattre puis rêver
- La ménagerie imaginaire et le roman familial
- Donner forme à l'ombre pour se reconstruire. La toute-puissance du désespoir
- Les livres du moi modifient le réel
- La littérature de la résilience travaille à la libération bien plus qu'à la révolution
- Faire semblant pour fabriquer un monde
- Le mensonge est un rempart contre le réel, la mythomanie un cache-misère
- La fiction possède un pouvoir de conviction bien supérieur à celui de l'explication
- Prisonnier d'un récit
- Le pouvoir réparateur des fictions peut modifier le réel
- Un vétéran de guerre âgé de 12 ans
- Quand la paix devient effrayante
- Malheur aux peuples qui ont besoin de héros
- Au bonheur du petit blessé qui a besoin de héros
- L'angoisse du plongeur de haut vol
- Même les plus costauds ont peur de se lancer
- La croyance en un monde juste donne un espoir de résilience
- Peut-on faire d'une victime une vedette culturelle ?
- Comment réchauffer un enfant gelé
- Apprendre à aimer malgré la maltraitance
- Se recoudre après la déchirure
- C'est à la culture de souffler sur les braises de résilience
- Prendre des risques pour ne pas penser
- Balises culturelles pour la prise de risque : l'initiation
- Sécurité affective et responsabilisation sociale sontles facteurs primordiaux de la résilience
Caractéristiques techniques
PAPIER | NUMERIQUE | |
Éditeur(s) | Odile Jacob | |
Auteur(s) | Boris Cyrulnik | |
Parution | 29/12/2002 | 01/01/2003 |
Nb. de pages | 260 | - |
Format | 14,5 x 22 | - |
Couverture | Broché | - |
Poids | 361g | - |
Intérieur | Noir et Blanc | - |
Contenu | - |
PDF ePub |
EAN13 | 9782738112200 |
9782738184221 9782738184238 |
ISBN13 | 978-2-7381-1220-0 | - |
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