Cet ouvrage de théologie étudie les questions relatives à ce qu'on appelle les fins dernières, parfois regroupées sous le vocable général d'eschatologie : la fin des temps, le jugement, le ciel, le purgatoire, l'enfer et la résurrection de la chair. Il veut rendre compte de l'affirmation qui termine le symbole des Apôtres : « Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle » ; ou celle qui achève le credo de Nicée-Constantinople : « J'attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir. »
La vie éternelle n'est autre que la gloire de l'âme et du corps dans la vision bienheureuse, dont la grâce est ici-bas le commencement. La fin de l'homme, ce qu'on appelle le salut, se joue sur la terre et dans l'histoire humaine. Tel est le dessein de Dieu de faire participer ses créatures (anges et hommes), par mérite et par grâce, à la béatitude éternelle de la Trinité.
L'ouvrage est organisé en une série ordonnée de sept chapitres thématiques qui balaient l'ensemble des sujets classiques d'un traité De Novissimis dans une perspective plus large. Tout commence en effet avec la résurrection du Christ qui est la source et le fondement de l'espérance chrétienne, et qui s'achève dans la résurrection des corps et la transformation du monde ancien en monde nouveau.
Si ce genre d'ouvrage est relativement rare dans l'espace francophone, il répond aux nombreuses questions que sa première édition avait suscitées. Profondément remanié, enrichi de nombreuses notes, il prolonge et approfondi une réflexion poursuivie par l'auteur depuis longtemps. En définitive, cet ouvrage se présente comme un traité de l'espérance chrétienne en ce début de XXIe siècle.
Le frère Philippe-Marie Margelidon, o.p, est Professeur de théologie à la Faculté de théologie de l'Institut catholique de Toulouse. Directeur de la Revue thomiste, il enseigne à l'ISTA (Institut-Saint-Thomas-d'Aquin) et dirige le Studium de théologie des dominicains de la province de Toulouse.