Notions sur les principales questions que soulève en ce moment l'entretien des routes
Et sur les meilleurs moyens de hâter les progrès de cet art
Alexandre Berthault-Ducreux - Collection Savoirs et traditions
Résumé
Date de l'édition originale : 1848
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L'auteur - Alexandre Berthault-Ducreux
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Sommaire
TABLE.
EXPOSÉ.
- Pages.
- Motifs qui ont suggéré l'idée d'écrire cet opuscule. - Propositions principales qui y sont traitées. - Esprit qui a présidé à sa rédaction. - Division en sept sections1 à 6
1re SECTION.
LES VUES QUE L'AUTEUR PEUT PRÉSENTER SUR LES QUESTIONS DE ROUTES MÉRITENT-ELLES BEAUCOUP, PEU OU POINT DE CONFIANCE?
- Nombreux ouvrages qu'il a publiés sur cette matière. - Expériences multipliées dont il l'a rendue l'objet. - Origine de la création du service d'expériences. - Témoignages remarquables des succès qu'il y a obtenus, suffrages de personnes éminentes, et entre autres des chefs de son administration. - Etudes auxquelles il s'est livré sur ce qui a été fait et écrit à son sujet en Angleterre7 à 18
2me SECTION. EN QUOI CONSISTENT LES PROGRÈS QUE L'ENTRETIEN DES ROUTES A FAITS DEPUIS UNE VINGTAINE D'ANNÉES.
- Le principe qui dominait il y a une vingtaine d'années dans l'entretien était celui-ci: L'entretien est un métier de pousse-caillous. Le principe qu'y substitua l'auteur de cet écrit est celui-ci: L'entretien est un métier, un art et une science. - Terreur panique générale éprouvée il y a 19 ans, par suite d'une expérience d'où l'on concluait que les chaussées ne pouvaient tarder d'être détruites. - Suite et conséquences18 à 22
- Opinion que les ingénieurs étaient trop instruits pour exercer convenablement l'entretien. - Cantonniers entièrement abandonnés à eux-mêmes. - Leur institution trouvée défectueuse. - Attention toute particulière que mérite l'entretien. - Cet art ne fait que de naître. - La méthode des répandages généraux est généralement et à bon droit abandonnée. - Méthode des emplois partiels souvent mal comprise et défigurée22 à 27
- Erreur de la croyance où l'on était que les pavages étaient préférables aux empierrements. - Les routes sont d'autant plus difficiles à traiter qu'elles sont plus fatiguées. - Les accotements ne sont point un obstacle à l'excellence de la viabilité. - Les surcharges du roulage sont peu dangereuses. - La répartition du crédit de l'entretien est abandonnée à l'arbitraire. - Dans les connaissances très arriérées, on ne sait quoi observer, sur quoi expérimenter. - Le grand ouvrier de la nature est le temps28 à 30
3me SECTION. QUELS SONT LES PROGRÈS QUE, DANS L'ÉTAT ACTUEL DES CHOSES, IL SERAIT LE PLUS UTILE QUE L'ON FÎT FAIRE A L'ENTRETIEN? QUELS PROBLÈMES SERAIENT LES PLUS URGENTS A RÉSOUDRE?
- L'entretien est encore si arriéré, qu'à chaque instant, faute de savoir les choses, on s'y paye de mots. - Parfois même on fait pis. - Enormité des erreurs qui régnaient il y a quelques années; de non moins énormes existent encore; en fait d'inspections de routes, par exemple, on agit à l'instar de personnes qui penseraient qu'un médecin doit visiter ses clients quand ils se portent bien et les abandonner quand ils sont malades. - Nécessité d'une grande sincérité quand on veut hâter le progrès30 à 38
- Les règlements même les meilleurs sont sans valeur quand leur exécution est laissée à la volonté de chacun. - Mésaccords qui existent entre les ingénieurs jusque sur les questions fondamentales. - Rapport entre la quantité de matériaux et la quantité de main-d'oeuvre, objet des plus étranges disproportions; cause générale; tel ingénieur sacrifie tout au brillant; tel autre, tout au solide; leurs confrères adoptent toutes les nuances intermédiaires; il est d'une bonne administration de ne pas laisser à cet égard toute latitude39 à 42
- Le cspanffre des crédits n'est généralement influencé en rien par les variations annuelles que font éprouver aux besoins celles des intempéries. - Arbitraire qui règne dans la répartition de ces crédits. - Méthode du cassage par les cantonniers. - Economie considérable que l'on peut obtenir sur l'emmétrage. - Dissentiment sur la qualité des matériaux, sur la cause principale de l'usure, sur la saison où celle-ci est la plus forte. - Méthode des banquettes.43 à 46
- Observation et expérimentation; idée des difficultés qu'elles présentent. - Nécessité de la spécialité; importance de la garantie morale46 à 49
- Evidence du principe des spécialités. - Avantages d'avoir plutôt trop que pas assez de chefs et de sous-chefs; nécessité rigoureuse de leur grand nombre dans des travaux aussi disséminés que ceux de l'entretien, et exécutés par des ouvriers isolés, situés à de grandes distances les uns des autres. - Utilité de conserver longtemps les mêmes sujets sur les mêmes points. - Bons effets de la sécurité et de l'agrément de position des personnes, surtout dans les corps éminemment scientifiques; supériorité, dans ces corps, du principe paternel sur le principe sévère; corps des ponts et chaussées moins bien partagé sous ce rapport que les autres49 à 57
4me SECTION. DE QUELLE UTILITÉ A ÉTÉ LE SERVICE D'EXPÉRIENCES SUR L'ENTRETIEN DES ROUTES? DE QUELLE UTILITÉ AURAIT-IL PU ÊTRE ENCORE?
- Grande utilité dont a été ce service sous le point de vue de l'intérêt local, démontrée par des enquêtes et par le langage de l'administration. - Grande utilité dont il a été également sous le point de vue de l'intérêt général, soit en ce qui touche la crise sur les subsistances, soit en ce qui touche les problèmes importants dont il a fourni la solution. - Exemple remarquable du mésaccord qui existe entre les ingénieurs - Système des emplois partiels applicable au midi comme au nord; il y demande seulement en général plus d'habileté; défaut de ce système d'exiger, comme tant d'autres choses, de l'assiduité dans les soins; qualité, de donner d'excellents résultats. - Empierrements généralement préférables aux pavages58 à 65
- Economie très forte à obtenir sur l'emmétrage. - Grands avantages de la méthode du cassage par les cantonniers. - Difficultés des expérimentations sur l'entretien; temps considérable qu'elles exigent. - Importance des relations des ingénieurs plus expérimentés avec ceux qui le sont moins; notions sur les opinions que les ingénieurs ordinaires du service d'expériences avaient à son sujet65 à 70
5me SECTION. LA SUPPRESSION DE CE SERVICE OFFRE-T-ELLE MATIÈRE A DES CONSIDÉRATIONS QUI JETTENT DU JOUR SUR LES QUESTIONS TRAITÉES DANS CETTE BROCHURE?
- L'objet de ce service était l'expérimentation en grand du système de l'auteur; c'était l'application d'une chose trouvée. - Cet auteur, en consacrant ses loisirs, ses veilles, son avoir à d'autres recherches, n'a pu qu'accroître beaucoup ses titres à la bienveillance; il a rempli deux rôles distincts. - Quelle était son ambition? - Chagrin que lui a causé la suppression de la tâche à laquelle il s'était voué. - Grande utilité des expérimentations71 à 75
- Réponses que l'administration aurait pu faire aux personnes qui lui demandaient la suppression du service d'expériences. - Rapprochement, sous le rapport des difficultés et de la durée, entre les expérimentations sur l'entretien et celles sur des questions de physique ou de cspanmie. - Raisons pour lesquelles l'auteur de cet écrit a refusé une offre que lui avait faite l'administration. - Les hommes qui, au penchant pour les recherches, joignent le goût de s'y vouer corps et âme, ne sont nombreux nulle part. - Les administrations qui cherchent à utiliser au profit du pays ce penchant et ce goût, n'ont pas une mauvaise inspiration75 à 81
6me SECTION. DES MEILLEURS MOYENS DE HATER LES PROGRÈS DE L'ENTRETIEN.
- Le propre des progrès est de marcher si lentement, qu'on ne peut s'attacher ici qu'à un très petit nombre et aux plus urgents. - Résumé des principaux indiqués dans les sections précédentes. -Ainsi qu'on l'a fait voir dans d'autres ouvrages, le plus important consisterait à faire faire les inspections de routes en spanver, au lieu de les faire faire en été. - Le second aurait pour objet la solution des questions fondamentales qui divisent les ingénieurs.82 à 86
- Convictions principales de l'auteur86 à 90
7me SECTION. RÉSUMÉ ET CONCLUSION.
- Intérêt et confiance que méritent les vues exposées dans cet opuscule, légitimés par de nombreux écrits, par les problèmes qui y ont été traités et résolus, par les heureux résultats obtenus dans la pratique. - Progrès faits depuis vingt ans, considérables quand on songe au point de départ, presque nuls quand on pense au but à atteindre. - Importance des principales questions à résoudre; erreurs étranges qui existent encore. - Grande utilité dont a été le service d'expériences; utilité plus grande encore dont il aurait pu être par la suite92 à 96
- Objet qu'avait ce service; tâche fort utile que s'était en outre imposée son chef. - Les deux progrès les plus urgents seraient, comme on l'a publié plusieurs fois, d'une part, des tournées d'spanver faites par des inspecteurs ayant la spécialité de l'entretien, de l'autre, des mesures propres à mettre un terme aux déplorables mésaccords qui existent entre les ingénieurs sur des questions pourtant fondamentales96 à 97
- Incohérence des opinions sur l'entretien; découverte des vérités nouvelles. - En matière d'entretien de routes, la force n'existe que chez ceux qui ont fait leurs preuves97 à 101
- Langage que tint l'auteur, il y a une vingtaine d'années, lorsqu'il était question d'enlever aux ingénieurs l'entretien des routes. - Erreurs qui ont cours dans cet art non imputables aux ingénieurs ni à leur administration, mais à son enfance. - Clairvoyance qui fait trouver le noeud des difficultés. - Exemple de la facilité avec laquelle les faits fondamentaux passent inaperçus. - Les mesures vraiment bonnes ne se devinent pas, elles se moulent sur la connaissance approfondie du sujet102 à 107
- Suppression du service d'expériences dûe à l'enfance de l'art. - Considération que mérite le savoir dans les corps scientifiques107 à 110
- Faits dont on se préoccupe beaucoup, faits dont on se préoccupe trop, faits dont on ne se préoccupe pas assez; fausse direction d'idées qui en résulte110 à 113
- En quoi consiste généralement la tâche des ingénieurs? Tâche exceptionnelle d'invention. - Rappel des principaux services rendus par l'auteur113 à 117
- La vérité finit toujours par être accueillie. - C'est à ceux à qui leur position le permet, de pâtir, quand cela est nécessaire, pour obtenir ce résultat. - Motifs possibles de désapprobation117 à 123
APPENDICE.
- A propos de quelques nouveaux détails sur la nécessité d'une surveillance très forte, convenablement organisée et spéciale121 à 125
- FIN DE LA TABLE.
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Alexandre Berthault-Ducreux |
Collection | Savoirs et traditions |
Parution | 28/06/2022 |
Nb. de pages | 144 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 205g |
EAN13 | 9782329772417 |
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