Origine, esprit et cas d'application de la maxime le partage est déclaratif de propriété
Mémoire. 2e édition
Stéphen Liégeard - Collection Sciences sociales
Résumé
Date de l'édition originale : 1855
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L'auteur - Stéphen Liégeard
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Sommaire
TABLE DES MATIÈRES
- AVERTISSEMENTI
- INTRODUCTION. - Distribution du sujetV
CHAPITRE PREMIER. De l'origine de la Maxime.
- Le partage est le premier né des contrats1
- Sa nature vraie3
- A Rome, il est translatif de propriété6
- Conséquence relativement à l'hypothèque7
- Inconvénients de ce système. - Opinions de Julien et de Trébatius. - Echec de ce dernier8
- France coutumière. - Origine des fiefs11
- De leur intransmissibilité et de leur inaliénabilité13
- Constitutions de Lothaire et de Frédéric14
- Capitulaire de Kierzy (877). - Naissance du droit de relief ou de rachat. - Détails d'après Coquille, Loisel et le grand Coutumier15
- Renaissance du droit au XIIe siècle. - Avénement des jurisconsultes à longues robes18
- Abolition des droits de relief par la maxime: Le mort saisit le vif. - Emprunt au droit romain. - Cujas et Pithou. - Olim du XIIIe siècle et établissements de saint Louis. - Coutumes de Bourgogne et de Paris19
- Défense d'aliéner le fief et de le partager. - Assise de Geoffroy23
- La faculté de partage triomphe cependant sous l'impulsion de la royauté25
- Prospanbition de l'aliénation remplacée à son tour par le droit de lods et ventes26
- Le partage en est dispensé "quia est alienatio necessaria"29
- Docteurs et praticiens. - Opinion de ces derniers: le partage ne contient pas d'aliénation. - Naissance du système déclaratif. - Progrès de la nouvelle doctrine30
- Dumoulin. - Fameuse décision de novembre 153832
- Lutte infructueuse de Dumoulin contre l'opinion nouvelle34
- Jurisprudence constante du Parlement de Paris. - Le partage est déclaratif de propriété. - Lebrun, Potspaner36
- Les rédacteurs du Code civil consacrent cette doctrine. - Article 88338
CHAPITRE II. De l'esprit de la Maxime.
- La Maxime ne doit recevoir son application que dans la mesure de l'intérêt des communistes. - Jurisprudence de la Cour de cassation en faveur de ce système tempéré42
CHAPITRE III. Des cas d'application de la Maxime.
- Son extension par l'union du droit romain au droit féodal. - On ne recherche plus la source de l'indivision51
SECTION PREMIÈRE. Entre cohéritiers.
- Explication de la règle que le partage est déclaratif de propriété. - Résolution des hypothèques et autres droits réels53
- L'hypothèqne éteinte revit-elle de plein droit sur les biens que le partage fait arriver aux mains de l'héritier débiteur?56
- L'hypothèque porte-t-elle seulement sur la part indivise qu'avait le débiteur avant le partage? ou bien s'étend-elle sur l'immeuble tout entier?57
- L'article 883 s'applique à l'aliénation comme aux hypothèques et autres droits réels59
- Il est inapplicable aux créances64
- Opinion contraire de la Cour impériale de Dijon et de la Cour de cassation71
- Conséquences pratiques de notre solution73
- Des actes équipollents et préparatoires à partage75
- Actes équipollents à partage76
- De la licitation76
- Historique. - Fameux arrêt du Parlement de Paris (2 avril 1538)79
- Influence de Dumoulin en cette matière78 à 81
- La licitation est assimilée au partage. - Mêmes conséquences82
- L'effet déclaratif s'applique à la licitation, encore que l'adjudication ait été tranchée au profit d'un étranger84
- Opinion contraire des anciens auteurs et de la jurisprudence moderne85
- Réponse aux principales objections86
- Déductions de notre système90
- Du partage avec soulte92
- L'article 883 du Code civil le régit92
- Théorie contraire de M. Rodière93
- Autres actes équipollents à partage. - Opinion des anciens auteurs95
- Article 888 du Code civil. - Vente, échange, transaction96
- Distinction relativement à la transaction98
- L'énumération de l'article 888 n'est pas limitative99
- Actes préparatoires à partage99
- On doit leur appliquer l'effet déclaratif comme au partage. - Ulpien, Guyot et sa doctrine du premier acte100
- Jurisprudence contraire de la Cour suprême101
- Ses conséquences105
- Critique de ce système105
SECTION II. Entre codonataires, colégataires et coacheteurs.
- Nouvelle application de l'article 883107
SECTION III. Entre époux mariés sous le régime de la communauté.
- Ancien droit108
- Article 1476. - Renvoi110
- Article 1408. - Applicable au régime dotal110
- Article 1423112
- Article 1476. - L'effet déclaratif n'est pas autre pour le partage d'une communauté que pour celui d'une succession115
- Autres questions118
SECTION IV. Entre époux mariés sous le régime dotal.
- La fiction de l'article 883 s'étend au régime dotal120
- Examen de la combinaison de l'art. 883 avec les règles du régime dotal à deux points de vue principaux122
- 1° Relativement à l'étendue de la constitution de dot122
- 2° Sous le rapport des formes du partage de l'immeuble dotal indivis126
- Le mari a le droit de provoquer, sans le concours de la femme, un partage définitif des biens dotaux129
SECTION V. Entre associés.
- La fiction de l'art. 883 s'applique aux sociétés130
- Quid d'une société de commerce132
- Combinaison des art. 1476 et 1872 avec 883133
- Restriction de la fiction. Elle ne remonte, quant à ses effets, qu'au jour de la dissolution de la société136
SECTION VI. Relativement à la prescription.
- Influence de la Maxime sur la durée de la possession137
- Son influence sur la suspension ou l'interruption de la prescription138
- Résumé139
CHAPITRE IV. De la Maxime considérée au point de vue de la loi fiscale.
- Naissance des maximes protectrices de la royauté141
- Droit de contrôle143
- Législation du centième denier143
- Loi du 5-19 décembre 1790. Droit d'enregistrement145
- Loi du 22 frimaire an VII. Droits fixes, droits proportionnels145
- Partage pur et simple146
- Il est soumis à l'effet déclaratif147
- Partage avec soulte148
- Le copartageant est frappé du droit proportionnel. - Quid du droit de transcription149
- Licitation. Seconde dérogation de la loi fiscale à l'art. 883151
- Que faut-il entendre par part acquise152
- Lutte des Tribunaux et de la Cour suprême153
- Le droit de transcription est-il dû pour les licitations? - Opinion de M. Serrigny153
- Distinction de la Cour de cassation, suivant que la licitation est ou non offerte à la transcription154
- Quatre exceptions principales à sa doctrine157
- Actes préparatoires à partage. Ils sont assujettis au droit fixe de un franc158
- Des partages d'ascendants159
- Arrêt de 1851. - Conclusion162
- FIN DE LA TABLE.
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Stéphen Liégeard |
Collection | Sciences sociales |
Parution | 01/10/2020 |
Nb. de pages | 182 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 268g |
EAN13 | 9782329487656 |
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