Portrait du philosophe en grand vivant. jean-luc nancy

André Hirt

180 pages, parution le 13/09/2024

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Résumé

Penser à mort la vie, quelle qu'elle soit, partout, solitaire comme partagée, dans ses poussées d'énergie et de sexualité, de la veille au sommeil et au rêve. Penser l'existence jusqu'au bout, même le mort dans la mort et dans son espace la résurrection pour y apercevoir dans sa tenue propre l'être cher. Éprouver les séparations comme les partages. Toucher l'autre, être touché par lui, et être habité par le cœur qu'il a donné. Sentir néanmoins l'étreinte de l'union de l'âme et du corps. Travailler, enseigner et écrire à perte de vue, aimer de même. Exister et agir. Garder et protéger la raison, et être ivre d'infini depuis le fond de la finitude. Se défier des significations établies, déjà mortes. Penser désormais le sens qu'il y a, qui est le monde et rien d'autre, au présent, contre toutes les formes de nihilisme. Telle fut la tâche que se donna le philosophe Jean-Luc Nancy, en grand vivant. L'ouvrage parcourt son œuvre grâce à des approches successives et des voies souvent moins empruntées, en les accompagnant de souvenirs et de prolongements, par conséquent non pour en faire une fois de plus l'exégèse, mais pour en reconnaître la concrétude, et pouvoir ainsi, qu'il s'agisse des grandes comme des petites choses, s'il y en a, approcher de ce que être homme, philosophe et penser tout ensemble veulent dire.

Sommaire

VIE ET MORT DE JEAN-LUC NANCY JEAN-LUC NANCY, 1940-2021 DE STRASBOURG À NANCY ÉCLAT ET COPEAUX I.- Fendre du bois II.- Au commencement et à la fin, le sens III.- Lecture infinie IV.- Qu’appelle-t-on penser ? V.- Le sens et la pensée (AUTO)-PORTRAIT D’UNE VILLE I.- La ville de Nancy Jean-Luc II.- « Strasbourg », un lieu philosophique IMAGES DE JEAN-LUC NANCY I.- Jean-Luc Nancy écrivant II.- Le Professeur III.- Le poète, donc PARCOURS EN IMAGES PHILOSOPHIQUES DE L’INTOUCHABLE I.- L’existence II.- Il n’y a pas rien III.- Dieu IV.- Le ressuscité V.- La levée VI.- Le ressuscité (suite) VII.- L’intouchable, en effet VIII.- Anamorphose de la mort IX.- La pensée mise à nu X.- Communauté XI.- L’écart XII.- L’Intrus, l’union de l’âme et du corps (Descartes) XIII.- Sexe XIV.- Agir XV.- Le jeu XVI.- L’élan XVII.- Rage de la pensée XVIII.- L’infini, sens infini XIX.- Infinir XX.- Sommeil et rêve XXI.- Prolongement : déclosion, adoration et rêve… XXII.- Le sens du rêve XXIII.- « Le sens est qu’il n’y a pas de sens » XXIV.- L’inquiétude du sens, la suffisance, Hegel XXV.- Le présent, la libération XXVI.- La différence existentielle CE QUI EST LÀ DE BERLIN À STRASBOURG via IÉNA LA SÉPARATION (Le romantisme de Jean-Luc Nancy ?) L’INSIGNIFIANCE DU SENS DU MONDE I.- Vertige du sens II.- « Il n’y a plus de sens du monde » III.- Le monde des corps IV.- Leçon terminale (Cruor) et prolongement sans réponse concernant le sens qui tombe

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