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Raspail et pasteur. trente ans de cliniques médicales et scientifiques, 1884-1914
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Raspail et pasteur. trente ans de cliniques médicales et scientifiques, 1884-1914

Raspail et pasteur. trente ans de cliniques médicales et scientifiques, 1884-1914

Xavier Raspail - Collection Sciences

566 pages, parution le 01/03/2021

Résumé

Raspail et Pasteur : trente ans de cliniques médicales et scientifiques, 1884-1914 / par Xavier Raspail,...
Date de l'édition originale : 1916

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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L'auteur - Xavier Raspail

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Sommaire

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

AVANT-PROPOS

Après la mort de F.-V. Raspail, en 1878, le Manuel annuaire de la santé continua à paraître, avec chaque édition précédée d'un avertissement destiné à passer en revue les faits nouveaux en médecine et à revendiquer, pour F.-V. Raspail, "tout ce qu'on a volé chez lui"I
Le professeur au collège de France L. Cayeux revendique pour F.-V. Raspail, dans la Revue scientifique, la fondation de la microcspanmie attribuée à Streng et à BouckyII
Les résultats désastreux de la vaccination charbonneuse qui a fait périr en gros, d'après le vétérinaire Paul Bouillier, deux fois plus d'animaux que l'on ne perd en détail pendant une année. - La fameuse "prophylaxie de la rage après morsure", solennellement déclarée fondée par Pasteur, a amené le professeur Peler à dire en pleine Académie de Médecine: "M. Pasteur ne guérit pas la rage, il la donne"III
Le Dr Roux découvre que ce n'est pas le microbe de la fièvre aphteuse ni ses toxines qui produisent celle affection, mais un "microbe invisible". Que de microbes invisibles, mais dangereux, peuvent être renfermés dans les vaccins et les sérums!IV
Les vaccins introduits dans l'organisme ne peuvent-ils pas se modifier, se combiner et, par suite, se transformer de façon à produire non plus leur action immunisatrice spéciale, mais des éléments morbides nouveaux capables de faire naître des affections nouvelles?V
Opinion du professeur Albert Robin sur les recherches pasteuriennesVI
La vaccination antityphoïdique, dont le sénateur Dr Emile Chaulemps signale les réactions dangereusesVII
Les vaccins antityphoïdiques Chanlemesse et Vincent, attribués l'un à la marine, l'autre à l'armée de terre. - Malgré les réactions souvent sérieuses, résultant de la vaccination antityphoïdique, elle est pratiquée sans scrupule sur les hommes faisant face à l'ennemi sur le front même de combatVIII
Projet de loi rendant la vaccination et les revaccinations obligatoires à tous les âges!X
Les raisons qui ont motivé la publication en un volume des avertissements de 1881 à 1914. - Le sous-titre Raspail et Pasteur symbolise deux doctrines absolument contrairesXI

I Année 1884

Pasteur reçoit, à titre de récompense nationale, une pension de 25.000 francs réversible sur ses enfants. - La vaccination anticharbonneuse constitue une infection permanente des animaux servant à la nourriture de l'homme1
Les plagiats de Pasteur prouvés par les professeurs Peter et Cornil devant l'Académie de Médecine4
Le choléra en Égypte. Envoi par Pasteur d'une mission pour l'étudier sur place. Rapport de cette Commission constatant que le choléra n'est pas transmissible8
Mort du Dr Thuillier, victime non du choléra, mais des prescriptions soi-disant préservatrices du maître, trop scrupuleusement observées9
Pas de parallèle entre Pasteur et F.-V. Raspail11

II Année 1885

Le choléra, à Paris, du 5 au 22 novembre 1884. La mortalité causée par cette épidémie n'a été que de 864 décès13
Conception absurde des savants sur l'origine et la propagation du choléra14
D'après la théorie qu'en donna F.-V. Raspail, le choléra de 1884, similaire de celui de 1865, n'a été qu'un empoisonnement miasmatique17
Ostracisme sur l'oeuvre de F.-V. Raspail. - Quelques traits de sa vie18

III Année 1886

Recul de la médecine officielle au point de vue des traitements22
Parmi les causes qui amènent la dégénérescence de la race, il faut compter la vaccine. Le Dr Hubert Boëns cite neuf enfants morts, en trois jours, à la suite de l'inoculation d'un virus vaccinal (1)24
F.-V. Raspail publia en 1838 et 1839, dans la Gazelle des hôpitaux, dans le Bulletin de thérapeutique et dans l'Expérience, la théorie de sa médication nouvelle25
Jugement porté par Sainte-Beuve sur l'Histoire naturelle de la santé et de la maladie26
Guérison, par la méthode, d'une malade atteinte d'aliénation mentale déclarée incurable par les médecins spécialistes28
Pasteur a suivi pour la rage la même méthode que pour le charbon31
Premières applications des inoculations antirabiques32
Un rebouteur renommé pour guérir la rage33
Statistiques de la mortalité par la rage en 1885, donnant le cspanffre minime de 19 décès pour une population de 36.000.000 d'habitants34
Conséquence du traitement infectieux antirabique chez le jeune Malfait35

IV Année 1887

Devant les résultats désastreux de sa méthode contre la rage, Pasteur recourt au traitement intensif qui, cette fois, fait mourir les inoculés de la rage paralytique du lapin38
Tableau des morts de la rage après les inoculations antirabiques de septembre 1885 à février 1887. Contradiction flagrante de Pasteur39
Les statistiques officielles, relevées sur une période de 23 ans, donnent une moyenne de 30 victimes par an. La statistique du professeur Tardieu donne pour 13 ans un cspanffre annuel moyen de 25 décès, par la rage, en Franco. Pour l'année 1886, avec l'application de la méthode Pasteur, ce cspanffre s'élève à 40!44
Jugement porté sur la vaccination antirabique par les professeurs Peter et Colin; l'opinion du premier est que: "M. Pasteur ne guérit pas la rage, il la donne"45
MM. Verneuil, Chauveau, Dujardin-Beaumetz, Brouardel et Vulpian se font les défenseurs, quand même, de la méthode Pasteur, à l'aide d'arguties et de statistiques de haute fantaisie46
La statistique de Saint-Hubert50

V Année 1888

La méthode Pasteur ne fut qu'une série de tâtonnements n'aboutissant qu'à de nombreux échecs53
La direction des hôpitaux de Vienne renonce à employer la méthode Pasteur contre la rage55
Malgré les 2.300.000 francs de souscriptions et de dons pour la fondation de son institut devant rester sa propriété, Pasteur demande encore à l'État 120.000 francs pour le fonctionnement de l'établissement55
La fortune de M. Pasteur56
Le gouvernement australien offrant un prix de 625.000 francs à celui qui trouverait le moyen d'exterminer les lapins, Pasteur propose de communiquer, à ces rongeurs, une maladie épidémique désignée sous le nom de choléra des poules, affirmant le procédé inoffensif pour tous les animaux des fermes57
Les essais de ce procédé faits par le gouvernement australien en démontrent heureusement le danger qui en serait résulté pour tous les animaux58
Henri Giffard, ayant légué 300.000 francs pour créer une clinique en vue de traiter les maladies cancéreuses par l'électricité, l'Académie de Médecine donne un avis favorable à la réalisation d'une "idée émise il y a quelques années en Italie", alors que F.-V. Raspail, dès 1845, avait conseillé de tenter l'action de l'électricité pour désorganiser le germe dévorant du cancer63
Le kronprinz atteint d'une affection du larynx considérée comme cancéreuse66

VI Année 1889

Les méfaits de la médecine officielle et de la vaccine67
La mort du pape Clément XIV68
Inauguration de l'Institut Pasteur, le 14 novembre 1888, présidée par le président Carnot78
Bilan de la mortalité par la rage, en 1888, malgré le traitement antirabique appliqué aussitôt la morsure reçue80

VII Année 1890

Inauguration, à Paris, de la statue de F.-V Raspail, le 7 juillet 1889, sur le grand boulevard qui porte son nom82
La médecine des poisons86
L'action des mercuriaux sur l'organisme88
Le professeur Trousseau, grand partisan du mercure, énumérant avec une stupéfiante naïveté les accidents épouvantables produits par l'emploi des préparations mercurielles91
La grippe et l'influenza93
Opinion du professeur Bouillaud sur la cspanmiatrie actuelle98

VIII Année 1891

La médecine officielle en partie responsable de la dégénérescence de la race humaine98
Détermination des causes des maladies, d'après F.-V. Raspail101
La tuberculose et la découverte homicide du Dr Koch103
Les causes actives de la dépopulation106
La variole se déclare souvent chez des sujets récemment vaccinés - Les dangers que présentent les revaccinations: seize enfants vaccinés meurent en vingt-quatre heures (Brouardel). Huit cents enfants dans une localité et mille dans la même région, vaccinés avec du vaccin de génisse, sont atteints d'accidents morbides graves (Dr Pourquier). Six enfants vaccinés à l'Académie de Médecine de Paris, avec le vaccin officiel, contractent du même coup la sypspanlis. Presque en même temps, dans un pensionnat de Lamotte-aux-Bois, près Beauvais, trent jeunes filles et une sous-maîtresse sont atteintes d'accidents sypspanlitiques à la suite d'une revaccination générale du pensionnat109
La véritable cause de la faible natalité111

IX Année 1892

Projet de loi rendant la vaccination et la revaccination obligatoires, présenté par les ministres Constans et Yves Guyot qui, quelques années auparavant, s'étaient déclarés les adversaires de la vaccination obligatoire, considérant comme "une violation de domicile, le droit, au nom de l'État, de pénétrer dans les individus, sous forme de virus"113
Qu'est-ce que la vaccine?116
Le vaccin compromet toujours la santé; il est en état de causer la mort rapide des enfants. Une dépêche du 9 juin 1891 annonçait que les enfants vaccinés à Orbrusel, près de Wiesbaden, par le service médical, étaient presque tous morts1124
La variole n'est pas contagieuse d'individu à individu. Cette conviction est appuyée par les Drs Ancelon de Nancy, Betz, Hubert Boëns, E. Hangton de Dublin, Murphy et le cspanrurgien-major W. Williams, M.-W. Tebb de Londres126
Par les revaccinations obligatoires, c'est le pactole coulant à pleins bords129

X Année 1893

La désinfection des habitations avec le sublimé corrosif - Les empoisonnements qui en résultent130
Les deux victimes de l'attentat anarcspanste du boulevard Magenta, dont les nombreuses plaies furent traitées par des bains répétés de sublimé corrosif, meurent du TÉTANOS ET DE LA GANGRÈNE!134
Le choléra en 1892138
L'héroïque expérience du Dr Bochefontaine,déjà faite par Pettenkofer et ses disciples, prouve que le choléra n'est pas contagieux142

XI Année 1894

Célébration du centenaire de la naissance de F.-V. Raspail, à Carpentras, sa ville natale144
Comme la mère, la fille devait mourir, elle aussi, de la prison145
Mort de Camille Raspail, le 21 mai 1893; ce qu'il fut comme médecin et comme citoyen145
Les hommes du service de désinfection sont exposés aux effets pernicieux du sublimé corrosif148
Aveu précieux des méfaits du sublimé corrosif, dans les Annales de la polyclinique de Toulouse150
L'épidémie de variole, en 1893, s'est déclarée d'une façon identique à celle de 1870, toute proportion gardée152
La génisse ne donne le vaccin que parce qu'on le lui a communiqué155
La diphtérie, sous sa forme la plus grave, le croup, guérie en quelques heures par le traitement du Manuel, alors que les injections antidiphtériques se sont montrées impuissantes à en enrayer la marche. - Exemples des cures merveilleuses obtenues par les badigeonnages de la gorge avec l'alcool camphré155

XII Année 1895

Le cinquantenaire du Manuel annuaire de la santé - Comment F.-V. Raspail, toujours spolié, en arriva à se faire le propre éditeur de cet ouvrage161
Lettre de M. P.-E. Saint-Martin, de la Nouvelle-Orléans, rappelant le culte conservé, dans la Louisiane, pour le nom de F.-V. Raspail165
L'abus du sublimé corrosif, par les médecins, enricspant la nosologie d'une nouvelle affection très suggestive: le TREMBLEMENT MERCURIEL PROFESSIONNEL171
Au Congrès d'hygiène de Budapest, en 1894, le Dr Roux annonce le remède spécifique de la diphtérie172
Préparation du sérum antidiphtérique177

XIII Année 1896

Devant une nombreuse assistance, un docteur autoritaire et pétulant sort "collé à plat" d'une discussion engagée avec un fermier à propos de la méthode Raspail182
Erreurs colossales de diagnostic commises par des célébrités médicales187
Les sérums antidiphtérique, antitétanique, de Marmorek; leurs insuccès et leur action nocive sur l'organisme190
Une déplorable victime du sérum antidiphtérique194
Traitement du goitre par la glande thyroïde du mouton. Mort foudroyante d'une fillette de 10 ans, à la suite d'une injection préparée avec cette glande195
Découverte du professeur R?ntgen197

XIV Année 1897

Le Dr Canu dévoile les abus criminels de l'ovariotomie et de l'hystérectomio199
Aux faiseuses d'anges, se sont ajoutés les faiseurs d'anges202
L'appendicite est une maladie de date récente dans les connaissances médicales. - La laparotomie amenant l'abus de l'ablation de l'appendice c?cal dès qu'une douleur un peu vive est accusée dans la fosse iliaque droite203
Théorie expliquant par la fermentation comment les bactéries se développent dans les milieux qui leur sont nécessaires pour prospérer. - Parallélisme entre la décomposition organique qui s'opère dans le corps humain et celle qui se produit dans les végétaux. - Corpuscules cryptogamiques206
Le Dr Reclus signale, à la Société de cspanrurgie, une appendicite provoquée par un lavement au sublimé corrosif ordonné pour combattre des oxyures207
Pour le Dr Lucas-Championnière, le premier point à rechercher dès les prodromes d'une appendicite, c'est l'évacuation de l'intestin209
Le Dr Gemichen dénonce les graves accidents observés sur lui-même à la suite d'une injection antidiphtérique211
Le Dr Variot, médecin de l'hôpital Trousseau, signale les dangers que présente le sérum antistreptococcique de Marmorek212
Une épidémie de peste à Bombay affole les gouvernements européens. - Bonaparte à Jaffa213
Fondation à Paris de bains gratuits, suivant les dernières volontés de Mlle Anna de Kattendyke218

XV Année 1898

Le sérum artificiel, dit physiologique, dont le mode d'application n'est pas sans présenter certains dangers, est un succédané de l'eau sédative219
Théorie de l'action de l'eau sédative. Expériences de Quinton avec l'eau de mer223
Le Dr Blondel proclame à la Société de thérapeutique que l'alcool à 90° est le meilleur antiseptique224
Ouverture au Panthéon des tombeaux de Voltaire et de J.-J. Rousseau. - Derniers jours de Jean-Jacques. - Aveu cynique par Thérèse de son indignité, dans une lettre adressée à Corancez. - Genre de mort de J.-J. Rousseau. Son masque, par Houdon, portant le trou de la fracture de l'os frontal. - La légende du suicide227

XVI Année 1899

Une récidive de diphtérie, survenant quelques semaines après la première attaque combattue par le sérum antidiphtérique, dé montre que ce dernier n'a aucune action préservatrice238
Ingratitude d'une femme qui sauve son enfant, condamné par le médecin après deux injections du sérum sauveur, en appliquant le traitement du Manuel et qui laisse croire à ce médecin que c'est grâce à une action tardive, mais souveraine, du fameux sérum241
La faillite des sérums antituberculeux, de Koch, de Marmorek, antipesteux d'Yersin, antitétanique, ce dernier déclaré inefficace et dangereux par les Drs Hue, de Rouen, Quenu, Lucas-Championnière, Reclus, Chaput, Richelot, Hartmann, cspanrurgiens des hôpitaux de Paris244
J.-J. Rousseau est mort d'une terrible blessure ayant défoncé l'os frontal sur une largeur d'une pièce de 5 francs; le sculpteur Houdon déclara à Corancez, l'ami et le compatriote de J.-J. Rousseau, que ce trou était si profond qu'il avait été embarrassé pour en remplir le vide avec du coton250
Les membres de la Commission ayant eu devant les yeux le crâne sans fracture et le squelette intact "LES BRAS CROISÉS SUR LA POITRINE, LA TÈTE LÉGÈREMENT PENCHÉE A GAUCHE COMME UN HOMME ENDORMI", alors que les ossements de Voltaire étaient apparus pêle-mêle en tas dans le fond du cercueil, il faut conclure que les restes de J.-J. Rousseau ne reposent pas au Panthéon253

XVII Année 1900

Acerbe diatribe du professeur Trousseau contre F.-V Raspail, dont le génie plane aujourd'hui sur la sottise de son contradicteur254
Dans la Chronique médicale, un Dr Blanchon, répondant à une question concernant le Dr Dupré et rappelant que ce dernier et le Dr Veyne étaient les amis personnels de F.-V. Raspail, émet incidemment les plus ineptes absurdités sur un prétendu traitement qui aurait été appliqué à l'illustre savant atteint à 76 ans d'une pneumonie double dont il guérit, grâce à sa méthode255
Un véritable assassinat médical commis sur une jeune femme venant faire ses couches en France, par le médecin sanitaire du port de P., qui crut qu'elle était atteinte de la fièvre jaune. Il ordonna sans pitié, malgré les protestations du mari et du médecin du bord, le transport de cette victime de son ignorance grossière des symptômes de cette affection dans le lazaret où la malheureuse épouvantée, qui éprouvait déjà les premières manifestations de l'enfantement, tomba en syncope et son immobilité faisant croire à cet ignare qu'elle était morte, il fit placer dans une bière, entre deux couches de sulfate de cuivre, le corps enveloppé dans un drap ruisselant d'eau Le père ayant porté plainte au procureur de la République et demandé que l'autopsie de sa fille fût pratiquée par un médecin légiste, l'ouverture du cercueil offrit aux yeux des personnes présentes un affreux spectacle, le pauvre bébé était né dans ce cercueil, par conséquent la mère avait dû être ensevelie vivante. L'autopsie démontra que cette jeune femme se trouvait en pleine santé, atteinte seulement pendant la traversée du mal de mer. Le comble, c'est que l'année suivante, ce criminel inconscient fut décoré de la Légion d'honneur!260
Un nouveau sérum découvert par le professeur Wright comme préventif de la fièvre typhoïde, appuyé d'une statistique qui n'a de valeur que celle acompagnant toutes ces grandes découvertes des empoisonneurs du sang264
La peste à Oporto (Portugal): le rat en serait le commis voyageur et la puce la distributrice à l'homme, d'après la géniale explication du Dr Calmette envoyé, comme enquêteur à Oporto, pour expliquer l'origine de ce foyer pesteux en Europe266
Le Dr Ferid bey-Ibraspanm, médecin de la quarantaine de Beyrouth, chargé de faire un rapport sur l'épidémie de Djeddah (Syrie), dit qu'il n'a pas découvert un seul rat pesteux et nie le rôle que Yersin a attribué à la puce pour la transmission de la maladie268

XVIII Année 1901

Les découvertes de F.-V Raspail en organograpspane, dédaignées par l'Académie des Sciences, en 1824, sont aujourd'hui entrées dans le domaine de la science. - Toutes ses idées préconisées dans le Réformateur en 1834 et 1835, considérées comme des utopies, sont aujourd'hui réalisées270
Réapparition de la variole à Paris et dans les communes suburbaines. - La loi demandée vise l'obligation des revaccinations. - Tendance constatée à la stérilité du vaccin. - Le virus variolique évolue chez le même individu, de concert avec le virus vaccin276
Accidents de toute gravité survenus en Lombardie, par l'emploi du sérum antidiphtérique. Ces accidents ont été si lamentables que le gouvernement italien n'a pas hésité à fermer l'Institut sérothérapique de Milan et à interdire la vente du sérum dans toute l'étendue de la péninsule280
Appel adressé en vain à TOUTES les sommités médicales et cspanrurgicales des hôpitaux de Paris pour qu'elles essaient le traitement du Manuel, dans les cas désespérés, après l'insuccès des injections du sérum antidiphtérique282
Opinion des professeurs L'w et Lingle de Cspancago et du Dr Metchnikoff, considérant le sel marin comme un agent régénérateur de premier ordre283
Guérison d'une pneumonie par les injections de sérum artificiel et celle de F.-V. Raspail, à 76 ans, par l'eau sédative284

XIX Année 1902

Les infiniment petits de Raspail, dénommés les microbes, et la microbiologie fut créée de toutes pièces, dit le Dr Paradon dans la Médecine nouvelle du 25 mai 1901286
Célébration, à Berlin, du 80e anniversaire de Virchow; le professeur Cornil, parlant au nom de la France, la dépouille, au profit du savant prussien, d'un des plus beaux fleurons ajouté à sa couronne scientifique, par F.-V. Raspail, en 1827287
La cspanrurgie d'spaner et la cspanrurgie d'aujourd'hui. - F.-V. Raspail promoteur de l'asepsie289
Pasteur, en lançant sa méthode des injections antirabiques, oriente la médecine officielle vers la recherche des sérums comme moyen curatif des maladies
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Xavier Raspail
Collection Sciences
Parution 01/03/2021
Nb. de pages 566
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 757g
EAN13 9782329594439

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