Rhétorique françoise, à l'usage des collèges. 2e édition
Jean-Baptiste Volfius - Collection Langues
Résumé
Date de l'édition originale : 1781
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Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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Sommaire
TABLE.
DÉFINITION de la Rhétorique. | P. 1 |
Différence de l'Eloquence et de la Rhétorique; de persuader et de convaincre; de l'homme disert et de l'homme éloquent. | P. 1 |
Fondement des Regles de l'Éloquence. | 2 |
Utilité des Regles. | 3 |
A quoi l'on doit sur-tout s'attacher dans l'étude de la Rhétorique. | 3 |
Des trois Genres de causes.
Le Genre démonstratif | 4 |
Le Genre délibératif | 4 |
Le Genre judiciaire. | 5 |
Les différens Genres se réunissent souvent dans un seul Discours. | 6 |
Trois parties de la Rhétorique, Invention, Disposition, Élocution. | 7 |
PREMIERE PARTIE.
De l'Invention.
L'Invention se rapporte à trois objets, les Argumens, les Moeurs et les Passions. | 7 |
I. Des Argumens.
Le Syllogisme | 8 |
L'Enthymême. | 8 |
Le Syllogisme et l'Enthymême ne paroissent pas dans le Discours sous la forme scholastique | 9 |
Comment on donne plus d'étendue au Syllogisme oratoire. | 9 |
Le Dilemme. | 11 |
L'induction | 12 |
L'Argument personnel. | 13 |
Deux sortes de Lieux en Rhétorique, intrinseques et extrinseques. | 15 |
Lieux intrinseques: la définition. | 15 |
L'Énumération des parties. | 17 |
Le Genre et l'Espece. | 18 |
Les Contraires. | 18 |
Les choses qui répugnent. | 19 |
Les circonstances. | 19 |
Les Antécédens et les Conséquens | 19 |
La Cause et les Effets | 20 |
Lieux extrinseques: la Loi, les Titres, la Renommée, le Serment, les Témoins, &c. | 20 |
Usage et valeur des Lieux de Rhétorique | 21 |
II. Des Moeurs.
En quoi consistent les Moeurs oratoires. | 22 |
Premiere qualité que l'Orateur doit exprimer dans son Discours: la Probité. | 23 |
Seconde qualité: la Modestie. | 23 |
Troisieme qualité: la Bienveillance et le Zele. | 23 |
Quatrieme qualité, la Prudence. | 24 |
Exemple de l'expression des Moeurs, tiré du Discours de Burrhus à Néron, dans Racine. | 24 |
Exemple contraire de l'Orateur Cassius Severus. | 25 |
Différence des Moeurs réélles et des Moeurs oratoires. | 27 |
Effet des Moeurs oratoires. | 27 |
III. Des Passions.
Définition des Passions. | 27 |
Moyens d'exciter les Passions. | 28 |
Pour exciter les Passions, il faut les éprouver en soi-même. | 29 |
Remarques sur l'usage du Pathétique. | 30 |
L'Orateur doit voir, 1°. si sa matiere le comporte. | 30 |
2°. Il ne doit point s'y jeter sans préparation. | 31 |
3°. Il ne doit pas insister trop longtemps sur les mouvemens oratoires. | 32 |
4°. Les Passions ont une plus libre carriere dans la Péroraison; mais elles ne sont pas exclues des autres parties du Discours. | 33 |
5°. L'Orateur qui veut émouvoir les esprits, doit en étudier les dispositions. | 35 |
6°. Différence de notre Barreau et de celui deRome, par rapport au Pathétique. | 36 |
Exemples de Pathétique. | 38 |
Premier exemple, tiré de Démosthene. | 39 |
Second exemple, dans Tite-Live. | 40 |
Troisieme exemple, dans Massillon. | 42 |
Quatrième exemple, tiré de l'Eloge de Sully. | 44 |
SECONDE PARTIE.
De la Disposition.
On compte six parties du Discours. | 46 |
I. De l'Exorde.
Définition de l'Exorde. | 46 |
Comment l'Orateur se concilie la bienveillance. | 47 |
Différence à cet égard du Barreau moderne et de celui deRome. | 48 |
Comment l'Orateur se concilie l'attention. | 49 |
Comparaison de l'Exorde du Plaidoyer d'Ajax et de celui d'Ulysse, dans Ovide. | 49 |
Précautions oratoires. | 52 |
Sources de l'Exorde. | 56 |
Style de l'Exorde. | 57 |
Exception à la regle, qui veut que le début soit simple; raison de cette exception. | 58 |
De l'Exorde ex abrupto. | 59 |
II. De la Proposition & de la Division.
Définition et exemple de la Proposition. | 60 |
Définition de la Division. | 61 |
Regles de la Division. | 61 |
Exemples de Divisions régulières dans Bourdaloue et Massillon. | 62 |
Pourquoi on ne remarque pas la même symétrie dans les Divisions employées au Barreau. | 63 |
Examen du sentiment de Fénelon, qui blâme la méthode des Divisions. | 63 |
Exemples de Divisions justes et régulieres, dans Cicéron. | 64 |
Défauts à éviter dans l'usage des Divisions | 65 |
III. De la Narration.
Définition de la Narration. | 66 |
Différence de la Narration spanstorique et de la Narration oratoire. | 66 |
Art de la Narration. | 67 |
Exemple tiré de la Narration Milonienne et cité par Quintilien. | 67 |
Qualités de la Narration. | 69 |
Clarté. | 69 |
Vraisemblance | 69 |
Briéveté. | 70 |
Intérêt ou Agrément, suivant la différence des sujets. | 71 |
Pourquoi l'Orateur nt doit pas employer un style pompeux dans la Narration judiciaire. | 72 |
Exemple d'un récit court et intéressant dans la Narration Milonienne. | 72 |
IV. De la Preuve.
En quoi consiste la Preuve. | 75 |
Manière de trouver les Preuves | 75 |
Choix des Preuves. | 76 |
Arrangement des Preuves | 77 |
Maniere de traiter les Preuves | 79 |
Ce qu'on appelle Amplification. | 80 |
Bel exemple d'Amplification, tiré de Cicéron. | 80 |
Autre exemple où Cicéron, dans sa jeunesse, a énervé une Preuve en voulant l'embellir. | 84 |
Liaison des Preuves et transitions. | 86 |
Exemple de la maniere de choisir, d'arranger et de traiter les Preuves, tiré d'une Harangue de Tite-Live. | 86 |
Réflexion sur les Harangues directes qu'on trouve chez les anciens Historiens. | 93 |
V. De la Réfutation.
En quoi consiste la Réfutation. | 93 |
Où doit-elle être placée? | 94 |
Comment l'on réfute les objections. | 94 |
L'Orateur doit être sobre dans l'usage de la plaisanterie. | 95 |
Des diverses manieres de mal raisonner, qu'on appelle Sopspansmes. | 95 |
L'ignorance du sujet. | 95 |
La pétition de principe. | 96 |
Le cercle vicieux. | 96 |
Prendre pour cause ce qui n'est pas cause. | 97 |
Le dénombrement imparfait. | 98 |
Juger d'une cause par ce qui ne lui convient que par accident. | 99 |
Passer de ce qui est vrai à quelqu'égard à ce qui est vrai simplement. | 99 |
Passer du sens divisé au sens composé, ou du sens composé au sens divisé. | 99 |
Passer du sens collectif au sens distributif, et du sens distributif au sens collectif. | 100 |
VI. De la Péroraison.
Deux devoirs de la Péroraison. | 101 |
Différence de notre Barreau et de celui des Romains par rapport à l'usage des Passions | 102 |
Analyse et art de la Péroraison Milonienne. | 102 |
TROISIEME PARTIE.
De l'Elocution.
Définition de l'Elocution. | 108 |
Division du Style en qualités habituelles et en qualités accidentelles. | 108 |
I. Des qualités habituelles du Style.
La Correction. | 109 |
Ce qu'il faut faire pour parler correctement et acquérir la connaissance de la langue. | 109 |
Exemples d'expressions vicieuses échappées à nos meilleurs Ecrivains. | 110 |
Différence de la pureté du et du Purisme. | 111 |
La Clarté. | 112 |
En quel sens on peut dire que la Clarté est le caractere de notre langue. | 112 |
Phrases de Racine, qui pechent par le défaut de Clarté. | 113 |
Pourquoi certains Ecrivains s'étudient à être obscurs. | 115 |
La Précision. | 116 |
Mérite du Style précis. | 116 |
Différence de la Précision du Pspanlosophe et de celle de l'Orateur ou du Poëte. | 117 |
En quoi consiste le Style diffus. | 118 |
Reproche fait à Cicéron par quelques Critiques. | 119 |
Le naturel du Style. | 119 |
Pourquoi la recherche déplaît dans le Style. | 119 |
Exemples d'affectation, tirés de Corneille, de Voiture, de Balzac. | 120 |
Défaut du Style qu'on veut accréditer aujourd'hui. | 121 |
En quoi consiste la facilité du Style. | 122 |
La noblesse du Style. | 122 |
Art de dire noblement les petites choses et d'ennoblir les termes bas. | 122 |
Exemples tirés de Pline, de Corneille, de Racine, de Daguesseau. | 123 |
L'Harmonie. | 125 |
Précepte et exemple donnés par Boileau. | 125 |
Comparaison de Lamotte et de Racine. | 125 |
Exemple où Rousseau a sacrifié avec goût la Propriété à l'Harmonie. | 126 |
Harmonie dans le choix et la succession des mots. | 126 |
Harmonie dans l'enchaînement des phrases et des périodes. | 127 |
Différence de l'Harmonie méchanique et de l'Harmonie imitative. | 129 |
Divers exemples d'Harmonie imitative | 130 |
Du Style coupé. | 135 |
II. Des qualités accidentelles du Style.
Le Style varie suivant la différence des Sujets. | 136 |
Style mal divisé ensimple, Sublime, tempéré. | 136 |
Style qui convient dans les matieres de Discussion. | 137 |
Style qui convient dans les sujets agréables. | 137 |
L'Élégance. | 138 |
Oppofition de Pradon et de Racine | 138 |
Comparaison de Malherbe et de Racan. | 139 |
La richesse du Style | 140 |
Du faux éclat. | 140 |
Exemples de fausse richesse et de richesse véritable. | 141 |
La richesse ne doit pas dégénérer en luxe | 143 |
Pourquoi un discours trop brillant fatigue. | 144 |
La Finesse. | 144 |
Pourquoi on doit être sobre dans l'usage de la Finesse. | 145 |
Exemples de rafinement. | 146 |
La Délicatesse: en quoi elle diffère de la Finesse. | 146 |
La Naïveté: comparaison de Lafontaine et de Lamotte. | 147 |
Style qui convient dans les sujets grands ou pathétiques. | 150 |
L'Énergie | 150 |
Énergie dans les images et le contraste des idées. | 151 |
Fausse Énergie. | 152 |
La Véhémence. | 153 |
La Magnificence. | 154 |
Différens exemples de Magnificence. | 154 |
Écueil du Style élevé: l'enflure. | 155 |
Pourquoi on doit éviter la profusion des images, sur-tout dans les choses de sentiment. | 156 |
Le Sublime. | 157 |
Sublime de pensée. | 157 |
Sublime de sentiment. | 158 |
Nécessité de varier le style. | 160 |
Qualité du Style qui renferme toutes les autres. | 160 |
III. Des heureuses alliances de mots;
Les grands Écrivains enricspanssent la langue par une liaison fine et juste de mots connus. | 161 |
Exemples de nouvelles alliances de mots. | 161 |
Écueil où tombent les Écrivains médiocres, qui veulent faire de nouvelles unions de mots. | 163 |
IV. Du pouvoir d'un mot mis en sa place.
Art de placer les mots. | 163 |
Divers exemples de mots places avec art. | 164 |
Effet que produit l'inversion. | 165 |
V. Des Épithetes.
Agrément que produisent les Épithetes. | 166 |
Sobriété nécessaire dans l'usage age de Épithetes. | 168 |
Différence de la Poésie grecque et latine, et de la Poésie Françoise dans le choix des Épithetes. | 168 |
VI. Des Figures.
Véritable définition des Figures. | 168 |
Trois sortes de Figures: les Tropes, les Figures de mots et les Figures de pensée | 169 |
Tropes.
La Métaphore | 170 |
Usage de la Métaphore. | 170 |
Exemples de belles Métaphores. | 171 |
Quand les Métaphores sont-elles défectueuses? | 172 |
Chaque langue a ses Métaphores propres, dont on ne peut changer les termes par des équivalens. | 173 |
Comment on adoucit les Métaphores trop Hardies | 174 |
L'Allégorie. | 174 |
La Catachrese. | 175 |
La Métonymie. | 175 |
La Synecdoche. | 177 |
L'Antonomase. | 178 |
Figures de mots.
L'Ellipse | 179 |
Pléonafme. | 180 |
L'Hyperbate | 180 |
La Syllepse. | 180 |
La Répétition | 181 |
La Disjonction. | 182 |
L'Apposition | 183 |
Figures de pensées;
L'Interrogation. | 183 |
La Subjection, | 184 |
L'Apostrophe. | 185 |
L'Exclamation. | 186 |
La Prosopopée. | 187 |
L'Hypotypose | 188 |
L'Ironie. | 189 |
L'Hyperbole. | 190 |
Circonspection qu'on doit avoir dans l'emploi de cette Figure. | 191 |
La Périphrase. | 191 |
Circonstances où elle est nécessaire | 192 |
Abus qu'en ont fait quelques Écrivains. | 192 |
L'Antithese. | 193 |
Pourquoi on doit user sobrement de cette Figure. | 194 |
La Comparaison. | 194 |
La Gradation. | 195 |
L'Antéoccupation. | 196 |
Suspension. | 197 |
La Prétérition. | 198 |
La Réticence. | 198 |
La Communication. | 199 |
La Dubitation, | 199 |
La Correction | 199 |
La Concession. | 200 |
L'Épiphonème. | 201 |
Différens usages de l'Épiphonème. | 201 |
Les Sentences. | 202 |
Exemples de belles Sentences. | 202 |
Art de placer les Sentences et de les enchâsser. | 203 |
Conditions que doivent avoir les Figures pour plaire | 203 |
Fin de la Table. |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Jean-Baptiste Volfius |
Collection | Langues |
Parution | 29/12/2022 |
Nb. de pages | 236 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 322g |
EAN13 | 9782329840581 |
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