Archimede latino / archimedes latinus
Iacopo da san cassiano e il corpus archimedeo alla metà del quattrocento con edizione della circuli dimensio e della quadratura parabolae
Collection Sciences et savoirs
Résumé
Bien que les historiens s'accordent sur l'importance de l'édition de Bâle, il a jusqu'ici été fait peu de cas du véritable auteur de la redécouverte d'Archimède: Iacopo da San Cassiano. Voulant corriger ce silence injuste, la première partie de l'ouvrage (Iacopo da San Cassiano traducteur d'Archimède) suit Iacopo dans ses déplacements depuis le Studium de Pavie jusqu'à la cour des Gonzague et à la curie de Nicolas V. Elle fait la lumière sur les rencontres et les relations dans lesquelles est née la traduction du corpus d'Archimède et sur les milieux dans lesquels elle circula dans la seconde moitié du XVe siècle. Le lecteur se retrouve au cœur des centres universitaires de Pavie et Mantoue ainsi que des cercles humanistes de Milan, Bologne, Ferrare et Rome, découvrant au fil des pages les multiples facettes du cercle de Bessarion, la rigueur philologique d'un mathématicien tel que Regiomontanus ou encore les intérêts scientifiques d'artistes et de savants tels que Piero della Francesca, Francesco del Borgo et Léonard de Vinci. Dans la seconde partie de l'ouvrage (La traduction d'Archimède) sont étudiés les témoignages contemporains sur la version latine, qui en attribuent unanimement la paternité à Iacopo da San Cassiano. L'étude de la tradition permet de reconnaître, parmi les manuscrits qui nous sont parvenus, non seulement le primum exemplar de la traduction, c'est-à-dire le brouillon autographe de Iacopo, mais aussi la copie sur laquelle Regiomontanus encore jeune a opéré, à partir d'un manuscrit de Bessarion conservé aujourd'hui à la Biblioteca Nazionale Marciana, sa révision du texte et des figures que reprend clairement l'édition de 1544, et même les deux manuscrits sur lesquels Francesco dal Borgo et Piero della Francesca ont étudié en étroite collaboration l'œuvre d'Archimède et vérifié ses propositions géométriques.
Mais quel est le modèle que Iacopo traduit? et quel genre de traducteur dessine le manuscrit autographe que nous avons retrouvé? D'après Johan Ludvig Heiberg, Iacopo aurait fondé son travail sur un codex du IXe siècle, par la suite acquis par Giorgio Valla et aujourd'hui connu comme codex A. La troisième partie de l'ouvrage (Iacopo et la tradition d'Archimède) est consacrée à un examen de cette hypothèse ainsi que de celle, postérieure, formulée par Marshall Clagett, selon qui Iacopo aurait connu et se serait servi de la traduction latine médiévale de Guillaume de Moerbeke. Aussi bien les résultats de cet examen que l'étude comparative de différents passages du texte dans la version de Iacopo et dans la leçon des autres témoins connus de l'œuvre d'Archimède porte, au contraire, à croire que non seulement Iacopo ignore la précédente traduction de Guillaume de Moerbeke, mais qu'il se sert d'un manuscrit grec à la fois différent et indépendant du codex byzantin dont Valla fut le propriétaire. C'est pourquoi sa traduction ouvre de nombreuses perspectives quant à la question fondamentale d'une meilleure édition d'Archimède et d'une connaissance plus précise de sa pensée. Aussi l'édition critique de la Circuli dimensio et de la Quadratura parabolæ permet-elle au lecteur, dans la quatrième partie de l'ouvrage de juger sur pièce des nombreuses questions abordées précédemment. En effet, s'appuyant sur un triple apparat critique et proposant une traduction italienne en regard ainsi que des notes essentielles, cette édition permet à la fois de relever les hésitations d'Iacopo, de repérer les écarts de sa version par rapport à la tradition grecque ayant survécu et de suivre la transmission postérieure du texte. Un Appendice ad hoc rassemble enfin les données essentielles des manuscrits et les leçons uniques des codices descripti, dont en général l'apparat ne rend aucun compte.
Sommaire
• Prefazione
• Bibliografia e abbreviazioni bibliografiche• parte prima. Iacopo da San Cassiano traduttore di ArchimedeI. Iacopo tra Mantova e paviaIl personaggioL'arrivo di Iacopo a MantovaIacopo studente a paviaI manoscritti di francesco filelfoIacopo e gian Lucido gonzagaAltre conoscenze di Iacopo a pavia: Teodoro gaza e giovanni MarlianiDi ritorno a MantovaII. Iacopo alla corte di Niccolo vIl trasferimento a RomaIacopo e la mathematica provinciaLa polemica con il TrapezunzioLa traduzione di Diodoro SiculoLa morte di Iacopo• parte seconda. La traduzione di ArchimedeI. L'autografo di IacopoI testimoni dell'Archimede latinoLa diffusione dell'operaLa testimonianza del RegiomontanoAll’origine della tradizioneCorrezioni d’autore nella Circuli dimensio e nella quadratura parabolaeuna copia di lavoro autografaNumeri e frazioni fanno penare IacopoII. una recensione chiusaI risultati della collazioneCorrezioni di numeri e frazioniSigna crucis ed elementi extratestualiLe figure geometricheL’analisi codicologicaNa e il copista del marciano FFun anonimo revisoreIII. «Traductio est Iacobi Cremonensis, sed non nusquam emendata»: la revisione del Regiomontanouna traduzione da rivedereMende ereditate dal modello grecoLe correzioni del RegiomontanoLe figure geometriche sanate: il secondo caso di Circ. dim. prop. 3Le figure della quadratura parabolaequando le figure sono fuori postofigure raddoppiate, confuse, mescolateIl confronto con il grecoNon solo correzioni matematicheRegiomontano rassegnatoLa tradizione dell’Archimede latino: codici e lettoriIl manoscritto marciano e i suoi apografiCorrezioni del Regiomontano in FFun importante testimone della traduzione di Eutocio: paL’urbinate e il RiccardianoLe figure geometriche di Piero della FrancescaPiero della Francesca "lettore" di ArchimedeLe figure della Circuli dimensio in fuTra Piero della Francesca e Francesco dal BorgoConclusioni sulla tradizione manoscritta• parte terza. Iacopo e la tradizione ArchimedeaI. La tradizione archimedea e le ipotesi dello heiberg e del ClagettIl perduto subarchetipo Agli altri rami dello stemma codicum: B e CLa collocazione di Iacopo nello stemma dello heibergun’incerta prova di dipendenza: la lacuna inizialeLa lacuna nel commento di Eutocio (III, p. 4. 13 h.2)o Il testo plenior di Iacopo: un’ipotesi alternativaII. Il modello greco di Iacopouna lacuna in Archim. sphaer. et cyl. I 10Interpolazioni da Eutocio in Archim. sphaer. et cyl. I 10Sauts du même au même nella tradizione archimedeaIacopo da San Cassiano e guglielmo di MoerbekeLa figura di Archim. sphaer. et cyl. I 32Il testo di Archim. sphaer. et cyl. I 11 (I, pp. 40. 6-46. 18 h.2)Il modello greco di Iacopo• parte quarta. La CIRCULI DIMENSIO e la QUADRATURA PARABOLAEun’edizione a mo’ di esempioI. una traduzione tra due mondiLe prospettive della ricercaLa Circuli dimensio: quale tradizione?La quadratura parabolae alle soglie dell’etA modernaII. L’edizione criticaCriteri ecdoticiLe figure e il loro apparatoSiglaCirculi DimensioQuadratura Parabolae• AppendiceCodices descriptiprincipali errori particolari di Eprincipali errori particolari di fprincipali errori particolari di Oprincipali errori particolari di pCaractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Les Belles Lettres |
Collection | Sciences et savoirs |
Parution | 22/08/2012 |
Nb. de pages | 380 |
Format | 16 x 24 |
Couverture | Broché |
Poids | 675g |
EAN13 | 9782251220017 |
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