Tous nos rayons

Déjà client ? Identifiez-vous

Mot de passe oublié ?

Nouveau client ?

CRÉER VOTRE COMPTE
De l'emploi des eaux en agriculture
Ajouter à une liste

Librairie Eyrolles - Paris 5e
Indisponible

De l'emploi des eaux en agriculture

De l'emploi des eaux en agriculture

Marc-Antoine Puvis - Collection Savoirs et traditions

586 pages, parution le 01/02/2020

Résumé

De l'emploi des eaux en agriculture / par M. M.-A. Puvis,...
Date de l'édition originale : 1849

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

L'auteur - Marc-Antoine Puvis

Autres livres de Marc-Antoine Puvis

Sommaire

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES.

INTRODUCTION.

Irrigation en France doublerait les fourrages, les bestiaux, et dans la même proportion les produits. - Demande peu de main-d'oeuvre. - Peut s'appliquer à toutes les parties du territoire. - Plan de l'ouvrageP. III à VII.

SECTION Ire.

IMPORTANCE ET AVANTAGES DE L'IRRIGATION.

CHAPITRE Ier. - Du rôle de l'eau dans la végétation.
Eau et chaleur, principes de végétation. - Aussi nécessaires l'une que l'autre. - Eau en mouvement, principe de fécondité. - Stagnante, principe de mort. - Eau véspancule de la sève. - Fournit ses éléments aux végétauxP. 1 à 8.
CHAPITRE II. - Influence des eaux sur la formation du sol et sur sa fécondité.
Surface du sol due au travail des eaux. - Alluvions des bassins, déposées par elles. - Fécondité de ces alluvions et du limon des inondations. - Ce limon modifie et améliore la nature des solsP. 8 à 13.
CHAPITRE III. - Utilité des irrigations au nord comme au midi.
Irrigations du nord presque sans fumier. - Y réussiraient sur les terres presqu'à l'égal du midiP. 13 à 15.
CHAPITRE IV. - Résultats de l'irrigation.
Graviers de la Moselle. - Montagnes de l'Autunois, des Alpes, fécondées par l'irrigation. - Prés du Lodèzan, - des environs d'Edimbourg. - Eaux des villes. - Marcite d'Italie. - Irrigations du Milanais, - des Vosges, de Catalogne. - Jardins de Cavaillon. - Climats de pluie d'automne, - d'été. - Emploi répété des eauxP. 15 à 22.
CHAPITRE V. - Accroissement de la valeur des engrais par l'irrigation.
Engrais nécessaires dans les irrigations des grands cours d'eau. - Expériences de M. de GasparinP. 22 à 25.
CHAPITRE VI. - Affaiblissement des torrents et diminution des inondations par les irrigationsP. 25 à 27.
CHAPITRE VII. - Influence des irrigations sur le climat.
Infiltration des eaux d'irrigation grossit les sources. - Evaporation de l'eau et transpiration des plantes adoucissent le climat. - Effets du déboisement. - Sol des pentes entraîné. - Inondations devenues plus fréquentes. - Retour du climat à son état normal par l'irrigationP. 27 à 32.
CHAPITRE VIII. - Assainissement des terrains marécageux.
Pays du Lodézan, - prés des Vosges et autres, assainis par l'irrigationP. 32 à 35.
CHAPITRE IX. - Evaluation en nature du produit de l'irrigation.
Produit en travail, - chair, - lait, - engrais, - grainsP. 35 à 37.
CHAPITRE X. - Valeur du fumier sur les terres et les prés arrosés.
Expériences de MM. de Gasparin et Perrault de Jotemps sur la fumure des terres et des prés arrosés. - Conséquences qu'on doit en tirerP. 37 à 43.

SECTION II.

DE LA MASSE DES EAUX DISPONIBLES EN FRANCE POUR LES IRRIGATIONS.

CHAPITRE Ier. - De la quantité annuelle de pluie et de celle que charrient les cours d'eau.
Eaux des cours d'eau dues aux pluies. - Pluies des pays montagneux doubles de celles des plaines. - Influence des pluies plus fréquentes sur le climat. - Observations trop rares dans les pays montagneux. - Moyenne des pluies de France, 90 centimètres. - Prouvée faible par le débit du Rhône et de la Saône. - Eau des cours d'eau, 36 centimètres sur le sol. - Résultats de son emploi répété. - Roues hydrauliques n'emploient pas un centième de la penteP. 43 à 55.
CHAPITRE II. - Emploi comparé des eaux aux usines et aux irrigations.
Produit des eaux employé aux irrigations, 50 à 60 fois plus grand qu'employé aux usines. - Effet de l'eau sur la végétation. - Dérivations des petits cours d'eau nuisent peu à la navigationP. 55 à 60.
CHAPITRE III. - Irrigation avec les eaux de pluie.
Quotité des eaux de pluie qui coulent sur le sol. - Fécondité de celles qui s'écoulent des terres en culture. - Etendue des prés qu'elles peuvent féconder dans des sols accidentés. - Eaux des pluies recueillies dans des réservoirs pour l'irrigation. - Ancienneté de cet usage. - Lac M?ris-Pantanos d'Espagne. - Exemples nombreux en France. - Etangs de Dombes ont pris la place des prés. - Supprimés en Bresse. - Etablissement des réservoirs. - Conditions de leur succès. - Imperméabilité du sol. - Construction de la chaussée en mur de chaux hydraulique, - en terre. - Emploi des réservoirs à l'irrigation, - à l'alimentation des canaux, - à l'éducation des poissonsP. 60 à 71.
CHAPITRE IV. - Irrigation arec les sources.
Sources temporaires, - pérennes. - Recherche des sources. - Sourciers. - Quotité de l'eau des sources. - Etendue qu'elles peuvent arroser. - Leur nombre plus grand dans les pays montagneux. - Petites sources recueillies dans des réservoirsP. 71 à 80.
CHAPITRE V. - Irrigation avec les ruisseaux et les petites rivières.
§ 1er. Formation des ruisseaux par les sources. § 2. Barrages mobiles, - permanents, - en bois, - en pierre, - avec des vannes, - des poutrelles. - Barrage Poiret. § 3. Irrigations avec les petites rivières. - Ressources qu'elles offrent. § 4. Nécessité des jaugeagesP. 80 à 86.
CHAPITRE VI. - Irrigation avec les grands affluents des fleuves.
Se fait au moyen de dérivations. - Pente de ces dérivations varie. - Rivières pentueuses peuvent arroser leurs bassins et même les plateaux. - Leur emploi peut se décupler en FranceP. 86 à 89.
CHAPITRE VII. - Irrigation avec les eaux des fleuvesP. 89 à 91.
CHAPITRE VIII. - Irrigation au moyen des macspannes et de la vapeur.
Norias. - Pompes mues par les hommes et les cours d'eau. - Avantages de la vapeur sur les dérivations. - Dépense moins forte. - Macspannes de MM. Peyret-Lallier, - Pspanlippe Taylor, - des mines de Cornouailles. - Macspanne rotativeP. 91 à 97.
CHAPITRE IX. - Irrigation avec les puits artésiens.
Procédés cspannois. - Succès à Perpignan et Tours. - Ensablement des tuyaux. - Avantages de la chaleur des eaux artésiennesP. 97 à 102.
CHAPITRE X. - Irrigations comparées du Nord et du Midi.
Irrigations du Nord dans les saisons froides, - du Midi dans les chaudes. - Irrigations estivales des sols en labour dans le Nord. - Hiémales utiles dans le Midi comme dans le Nord. - Ont lieu en Norwège, - en Ecosse, - non dans le centre ni le Nord de la France. - Avantages des irrigations avec engraisP. 102 à 107.

SECTION III.

DES OBSTACLES QUE RENCONTRE L'IRRIGATION.

Déficit des subsistances. - Se comblerait par l'irrigation. - La législation manque. - Encouragement vague de la loi de 1791. - Insuffisance du code civil et des lois sur les droits de passage et d'appuiP. 107 à 109.
CHAPITRE Ier. - Nécessité de préciser et de limiter l'action de l'administration sur les cours d'eau non navigables.
Utilité de son droit de police étendu. - Inconvénients de son intervention pour les barrages mobiles sur les petits cours d'eau. - Son utilité pour les barrages permanents. - Quantité d'eau des cours d'eau dans un département moyen. - Impossibilité matérielle de l'intervention administrative pour les barrages mobiles des ruisseaux et des petites sources. - Doivent rester de droit communP. 109 à 120.
CHAPITRE II. - Du mode d'action de l'administration sur les petites rivières.
Nécessité de l'intervention administrative pour leurs barrages permanents, - nuisible pour les barrages mobiles ou temporaires, - peut les modifier ou les supprimer. - Classement des cours d'eau. - Mesures pour y arriverP. 120 à 123.
CHAPITRE III. - Règlement des usines.
Nécessité de leur règlement, - de l'autorisation administrative, - de repères immuables, - de vannes de fondP. 123 à 126.
CHAPITRE IV. - Emploi à l'irrigation du superflu des eaux des usines.
Perdent les trois quarts des eaux abondantes. - Convenance de limiter leur droit aux eaux nécessaires au jeu des artifices. - Etablissement de déversoirs pour verser le superflu des eaux sur les prairiesP. 126 à 129.
CHAPITRE V. - Concession des pentes.
Doit appartenir exclusivement à l'administrationP. 129 à 130.
CHAPITRE VI. - Autres dispositions légales nécessaires.
Reconnaître le droit de tous les riverains sur les eaux. - Poser les bases des règlements d'eauP. 130 à 134.
CHAPITRE VII. - Législation des grands cours d'eau.
Législation spéciale à peine ébauchée. - Doit laisser beaucoup de latitude à l'administration. - Attribuer exclusivement les droits sur les eaux au sol de leurs bassins. - Limiter les concessions. - Questions nombreuses à résoudre. - Nécessité d'une section du Conseil d'Etat pour étudier et préparer leurs solutions, comme celles de tout le code ruralP. 134 à 140.

SECTION IV.

DE L'ENDIGUEMENT DES COURS D'EAU.

CHAPITRE Ier. - Influence des digues sur les irrigations naturelles et artificielles.
Empêchent par inondation toute irrigation naturelle, - rendent presque impossible les irrigations artificiellesP. 140 à 142.
CHAPITRE II. - Des lois naturelles qui ont présidé à la formation des bassins.
Les eaux ont donné au fond des bassins la pente nécessaire à leur écoulement. - Elévation de leur fond par les dépôts de limonP. 142 à 144.
CHAPITRE III. - De la formation des alluvions modernes. - Accroissement incessant des pentes.
Accroissement des pentes compense l'atterrissement du fleuve à son embouchure. - Diminuer l'accroissement de l'atterrissement en dirigeant le limon sur le littoral. - Digues concentrent le limon dans le lit et sur l'atterrissement de l'embouchure. - Formation d'atterrissements sur les bords des cours d'eau. - Dimensions de celui de la Saône. - Puissance de celui du Rhône. - Terres des coteaux forment celui des rivières à leur embouchure. - Observations de MM. Gorse, - Baude, - Mescure de Lasplane. - Premier établissement des diguesP. 144 à 154.
CHAPITRE IV. - Les inondations sont dues en grande partie au déboisement et au défrichement des pentes.
Rampes boisées retiennent les eaux. - Mises à nu, les laissent couler. - Cultivées, sont entraînées par les pluiesP. 154 à 155.
CHAPITRE V. - Insuffisance des digues pour se préserver des inondations et des désastres qu'elles entraînent.
§ 1er. Résultats immédiats des digues. - Retardent le cours des eaux, - élèvent leur niveau, - celui des inonda tions, - entassent dans le lit le limon destiné au littoral, détruisent l'écoulement des eaux de la contrée, - y créent des marais. - Formation du littoral dû aux inondations. - Sa fécondité, renouvelée par elles, se détruit par les digues. - Digues en Italie ont formé les marais Pontins; - les polésines, - les maremmes de Toscane, ont amené l'insalubrité de la campagne de Rome. - Leur effet sur les bords de l'Adige, - du Rhône. - Val de Cspanana. - Atterrissements du Nil, principe de la peste, - plus funestes aux bords des mers sans marée que sur ceux à grande marée, - sur ceux de la Méditerranée et de l'Adriatique que sur ceux de l'Océan. - Atterrissements comparés de ces deux mers. - Insuffisance des courants pour entraîner les atterrissements. -Ensablement des ports de Boulogne, - Vimereux, - Dunkerque. - Exhaussement incessant des digues, devenu nécessaireP. 155 à 173.
§ 2. Digues insubmersibles. - Doivent s'élever à mesure que le lit se comble. - Cours d'eau en relief sur la contrée. - Suppression des prairies. - Formation des maraisP. 173 à 177.
§ 3. Digues submersibles. - Préservent des inondations d'été, - doivent contenir toute l'eau de ces inondations. - Vitesse des eaux d'inondation diminue à mesure qu'on s'éloigne du lit. - Plus forte à l'intérieur qu'à la surface. - Prouvée sur le cours du Rhône par les observations de M. Surel. - Courants marins plus rapides dans les profondeurs. - Hauteur des digues doit être triple de celle des eaux qu'on veut contenirP. 177 à 178.
§ 4. Les inondations deviennent plus nuisibles par l'effet des digues. - Inondations ont lieu par les pluies générales, - les pluies locales, - par celles du bassin supérieur. - Digues rendent les inondations plus hâtives, - plus durables, - plus étendues. - Limon du grand cours d'eau plus abondant et plus fécondant que celui des affluents. - Ecluses des digues insuffisantes pour recevoir et évacuer les eaux. - Digues noient le fond des bassins par l'infiltration. - Repoussées par le conseil général des ponts et chaussées. - Motifs du repoussement. - Elèvent les inondations moyennes à la hauteur des grandes. - Effet des digues en 1845 en Italie. - Florence dévastée. - Rupture des digues transversales a sauvé Pise. - Effet de celles du Rhône en 1840 et 1841, de celles de la Loire en 1847. - Leur reconstruction et leur surélévation préparent de plus grands malheurs. - Lois régulatrices des phénomènes atmosphériques. - Limites posées par la Providence à l'intensité des pluies. - Digues d'un rivage forcent les riverains supérieurs et inférieurs à se diguer aussi. - Nécessité d'une enquête générale dans le bassin avant tout endiguement partiel. - Danger imminent des digues pour les villes. - Résultats de celles de la Loire, du Rhône, du Rspann, etc., etc. - Nantes cesse d'être un port. - La Loire et le Maine coulent au niveau du sol. - Difficultés de la navigation de la Loire. - Elévation des lies. - Exhaussement rapide de leur surface. - Digues amènent l'imperméabilité du sol, - l'insalubrité des atterrissements. - Sont dues à l'intérêt temporaire des fermiers. - Leur effet sur le bassin inférieur du Rhône. - Elles empêchent toute irrigation naturelle et artificielle. - Système de M. SurelP. 178 à 214.
CHAPITRE VI. - Conseils aux riverains.
S'abstenir de commencer les digues. - Couper les atterrissements du grand cours d'eau et des affluents. - Elever ceux des affluents à la hauteur de ceux du grand cours d'eau. - Fermer les coupures quand les eaux peuvent nuireP. 214 à 218.
CHAPITRE VII. - Endiguement des torrents.
L'anarcspane règne sur leurs rives. - Inconvénients qui résulteraient des digues et du redressement du lit des torrents pour les riverains inférieurs. - Laisser aux torrents les lits étendus qui servent d'entrepôt à leurs eaux et à leurs débris. - Rejet sous l'ancien gouvernement de l'endiguement de l'Isère. - De la même demande sous NapoléonP. 218 à 223.
CHAPITRE VIII. - Des moyens de prévenir les ravages des torrents et des inondations.
Pentes dépouillées de terre par suite du déboisement. - Reboisement serait tardif et lent à opérer. - Barrages plus prompts et plus sûrs moyens. - Travail de M. Herzog sur le torrent de la vallée de Munster. - Etablissement de trois barrages. - Echelonner ces barrages. - Emploi à l'irrigation des eaux barrées. - Diminution de leur volume - cesseraient d'être soudaines. - Fixation des dé bris. - Travail moindre que celui de l'endiguement. - Répartition de la dépense. - Nécessité de mesures législativesP. 223 à 233.

SECTION V.

DES DIVERSES QUALITÉS DES EAUX D'IRRIGATION ET DES MOYENS DE LES AMÉLIORER.

CHAPITRE 1er. - Des diverses qualités des eaux.
Eaux limpides souvent très bonnes. - Caractères des bonnes eaux. - Plantes de leur lit. - Eaux des terrains primitifs fécondées par la potasse et la soude. - Des formations calcaires souvent aussi fécondantes. - Recherches du principe de fécondité. - Incertitudes à ce sujet. - Eaux des terrains primitifs excellentes sur les sols calcaires et réciproquement, - des terrains volcaniques très fécondantes, - minérales, thermales de bonne qualité, - calcaires incrustantes, mauvaises, - des terres labourées et fumées très bonnes. - Meilleures en sortant des terrains siliceux que des calcaires. - Eaux des formations argileuses médiocres. - Qualité des eaux diminue en s'éloignant de la source. - Eaux des villes, des villages, excellentes; - des terrains pyriteux, médiocres; - de neige, mauvaises. - Bonnes eaux deviennent médiocres après avoir passé sur de bons prés, - deviennent mauvaises lorsqu'ils sont marécageuxP. 233 à 246.
CHAPITRE II. - Des moyens de corriger les mauvaises eaux.
Eaux argileuses incrustantes s'améliorent en reposant dans un réservoir, - plus encore si on y met du fumier. - On y supplée en Suisse par des branches de sapin, - des genêts, - des fougères. - Eviter le chêne, le châtaignier, - la bruyère. - Chaux et marne utilesP. 246 à 249.

SECTION VI.

DES DIFFÉRENTS EMPLOIS AGRICOLES DE L EAU.

CHAPITRE Ier. - Du colmatage.
Origine italienne du colmatage. - Son usage en Angleterre. - Colmatages des bords de la mer. - Moyens de les opérer. - Obstacles que leur opposent les digues. - Pratique du colmatage. - Atterrissements et grand barrage du NilP. 249 à 264.
CHAPITRE II. - Du terrement.
Calculer les déblais et remblais. - Fixer la direction de la dérivation. - Opération difficile dans le sol argileux. - Demande beaucoup d'eau et une pente rapide. - Pratique de l'opération. - Prix de revientP. 264 à 271.
CHAPITRE III. - Des étangs.
Leur étendue en France. - Étangs dus aux eaux de pluie, aux cours d'eau. - Leur assolement, - leur desséchement. - Amélioration de leur sol par la chaux. - Engraissement des poissons en CspanneP. 271 à 277.

SECTION VII.

DE L'EMPLOI DE L'EAU A L IRRIGATION.

CHAPITRE I. - De l'étendue et de l'amélioration des prairies actuelles en France.
Produits comparés de l'agriculture anglaise et française. - Supériorité des produits anglais dus à la plus grande abondance d'engrais, - à l'étendue du sol en fourrage, - au plus grand nombre de bestiaux. - Classement de l'étendue des prairies en France. - Un cinquième arrosé par les sources, - les ruisseaux, - les rivières; - deux cinquièmes par les inondations; - deux autres cinquièmes, moitié sans arrosement et moitié arrosée par les eaux des pluies, des terres, etc.P. 277 à 281.
CHAPITRE II. - De la création de prairies nouvelles au moyen des petits cours d'eau et des eaux des pluies.
Doubler l'étendue des prés arrosés par les sources et les petits ruisseaux. - Arrosement des inflexions de terrain par les eaux de pluie venant des terres labourées et engraissées. - Des rampes et des plateaux supérieurs par les ruisseaux à grande penteP. 281 à 284.
CHAPITRE III. - De l'étendue des irrigations avec les grands cours d'eau.
La France arrose un cinq cent cinquantième de son sol avec les grands cours d'eau, - le Piémont un trentième, - la Lombardie un douzième. - Dans nos pays de grandes irrigations, les prairies ne sont que moitié de celles du reste de la France. - Irrigations n'emploient qu'un cinquantième des eaux des affluents de nos grands cours d'eau, - pourraient se décupler. - Détail sur nos grandes irrigations, - sur celles du bassin du Rhône, - des Pyrénées. - En Italie, grands cours d'eau propriété du gouvernement. - Utilité de ce régime. - Nécessité d'ingénieurs hydrauliques en FranceP. 284 à 294.

SECTION VIII.

OPÉRATIONS PRÉLIMINAIRES A UNE ENTREPRISE D'IRRIGATION.

CHAPITRE Ier. - Jaugeage des cours d'eau.
Jaugeage des eaux en petit volume, - en plus grand volume par le moyen des vannes. - Coéfficient de la dépense théorique. - Modifications suivant les circonstances. - Jaugeage au moyen des déversoirs, - au moyen de l'observation dans les parties du cours d'eau à bassin régulier. - Jaugeage dans les différentes saisonsP. 294 à 300.
CHAPITRE II. - Unité de mesure de l'eau. - Module.
Nécessité d'un module uniforme. - Construction du module milanais, - varie d'un quart. - Causes de cette irrégularité. - Moyens d'y remédierP. 300 à 304.
CHAPITRE III. - Suite des opérations préliminaires.
Prise d'eau par dérivation. - Eau arrive à la surface par la différence de pente de la dérivation et du cours d'eau. - Faire profiter des eaux une partie du sol traversé, par des rigoles perpendiculaires à la dérivation. - Barrage temporaire, - à écluse - doit être de droit commun. - Barrage permanent sur les ruisseaux a besoin de l'autorisation administrative. - Faire avec le niveau la cote des déblais et remblais. - Tracer, dresser sa prise d'eau et la rétrécir gradativement. - Pente à lui donner, - plus forte dans les terrains légers que dans les argileux, - avec des eaux grasses qu'avec des claires. - Canal en béton. - Nécessité d'évaluer les dépenses de l'entreprise. - Etudier la nature de son sol et y assortir ses travaux. - S'assurer avec le niveau si le fonds à arroser est au-des-sous des roues de l'usine supérieure. - Dans le cas d'un fonds trop élevé par rapport à l'usine ou au fonds supérieur, établir un barrage mobile submergé, - faire une dérivation sans barrage. - Barrages anciens ne détruisent pas le droit d'en établir. - On ne peut sortir les eaux de leurs bassins. - Ecoulement des eaux sur le fonds d'autrui - n'est pas dû hors du bassin des eaux. - Règlement si l'irrigation rend l'eau à l'usine, - si elle ne l'y rend pas. - Superflu des eauxP. 304 à 325.

SECTION IX.

TRAVAUX D'ART.

CHAPITRE Ier. - Des dérivations sans barrage.
Ont lieu pour les grands cours d'eau, - pour ceux à forte pente ou dans le voisinage immédiat d'une usine. - Avec une dérivation directe, une pente faible et des écrêtements, la dérivation peut arroser des surfaces que ne couvre pas l'inondationP. 325 à 327.
CHAPITRE II. - Des dérivations avec barrage. - Détails de construction.
§ 1er. Barrages permanents, - c
Voir tout
Replier

Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Marc-Antoine Puvis
Collection Savoirs et traditions
Parution 01/02/2020
Nb. de pages 586
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 795g
EAN13 9782329384870

Avantages Eyrolles.com

Livraison à partir de 0,01 en France métropolitaine
Paiement en ligne SÉCURISÉ
Livraison dans le monde
Retour sous 15 jours
+ d'un million et demi de livres disponibles
satisfait ou remboursé
Satisfait ou remboursé
Paiement sécurisé
modes de paiement
Paiement à l'expédition
partout dans le monde
Livraison partout dans le monde
Service clients sav@commande.eyrolles.com
librairie française
Librairie française depuis 1925
Recevez nos newsletters
Vous serez régulièrement informé(e) de toutes nos actualités.
Inscription