De l'emploi des eaux en agriculture
Marc-Antoine Puvis - Collection Savoirs et traditions
Résumé
Date de l'édition originale : 1849
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L'auteur - Marc-Antoine Puvis
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Sommaire
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES.
INTRODUCTION.
Irrigation en France doublerait les fourrages, les bestiaux, et dans la même proportion les produits. - Demande peu de main-d'oeuvre. - Peut s'appliquer à toutes les parties du territoire. - Plan de l'ouvrage | P. III à VII. |
SECTION Ire.
IMPORTANCE ET AVANTAGES DE L'IRRIGATION.
CHAPITRE Ier. - Du rôle de l'eau dans la végétation. |
Eau et chaleur, principes de végétation. - Aussi nécessaires l'une que l'autre. - Eau en mouvement, principe de fécondité. - Stagnante, principe de mort. - Eau véspancule de la sève. - Fournit ses éléments aux végétaux | P. 1 à 8. |
CHAPITRE II. - Influence des eaux sur la formation du sol et sur sa fécondité. |
Surface du sol due au travail des eaux. - Alluvions des bassins, déposées par elles. - Fécondité de ces alluvions et du limon des inondations. - Ce limon modifie et améliore la nature des sols | P. 8 à 13. |
CHAPITRE III. - Utilité des irrigations au nord comme au midi. |
Irrigations du nord presque sans fumier. - Y réussiraient sur les terres presqu'à l'égal du midi | P. 13 à 15. |
CHAPITRE IV. - Résultats de l'irrigation. |
Graviers de la Moselle. - Montagnes de l'Autunois, des Alpes, fécondées par l'irrigation. - Prés du Lodèzan, - des environs d'Edimbourg. - Eaux des villes. - Marcite d'Italie. - Irrigations du Milanais, - des Vosges, de Catalogne. - Jardins de Cavaillon. - Climats de pluie d'automne, - d'été. - Emploi répété des eaux | P. 15 à 22. |
CHAPITRE V. - Accroissement de la valeur des engrais par l'irrigation. |
Engrais nécessaires dans les irrigations des grands cours d'eau. - Expériences de M. de Gasparin | P. 22 à 25. |
CHAPITRE VI. - Affaiblissement des torrents et diminution des inondations par les irrigations | P. 25 à 27. |
CHAPITRE VII. - Influence des irrigations sur le climat. |
Infiltration des eaux d'irrigation grossit les sources. - Evaporation de l'eau et transpiration des plantes adoucissent le climat. - Effets du déboisement. - Sol des pentes entraîné. - Inondations devenues plus fréquentes. - Retour du climat à son état normal par l'irrigation | P. 27 à 32. |
CHAPITRE VIII. - Assainissement des terrains marécageux. |
Pays du Lodézan, - prés des Vosges et autres, assainis par l'irrigation | P. 32 à 35. |
CHAPITRE IX. - Evaluation en nature du produit de l'irrigation. |
Produit en travail, - chair, - lait, - engrais, - grains | P. 35 à 37. |
CHAPITRE X. - Valeur du fumier sur les terres et les prés arrosés. |
Expériences de MM. de Gasparin et Perrault de Jotemps sur la fumure des terres et des prés arrosés. - Conséquences qu'on doit en tirer | P. 37 à 43. |
SECTION II.
DE LA MASSE DES EAUX DISPONIBLES EN FRANCE POUR LES IRRIGATIONS.
CHAPITRE Ier. - De la quantité annuelle de pluie et de celle que charrient les cours d'eau. |
Eaux des cours d'eau dues aux pluies. - Pluies des pays montagneux doubles de celles des plaines. - Influence des pluies plus fréquentes sur le climat. - Observations trop rares dans les pays montagneux. - Moyenne des pluies de France, 90 centimètres. - Prouvée faible par le débit du Rhône et de la Saône. - Eau des cours d'eau, 36 centimètres sur le sol. - Résultats de son emploi répété. - Roues hydrauliques n'emploient pas un centième de la pente | P. 43 à 55. |
CHAPITRE II. - Emploi comparé des eaux aux usines et aux irrigations. |
Produit des eaux employé aux irrigations, 50 à 60 fois plus grand qu'employé aux usines. - Effet de l'eau sur la végétation. - Dérivations des petits cours d'eau nuisent peu à la navigation | P. 55 à 60. |
CHAPITRE III. - Irrigation avec les eaux de pluie. |
Quotité des eaux de pluie qui coulent sur le sol. - Fécondité de celles qui s'écoulent des terres en culture. - Etendue des prés qu'elles peuvent féconder dans des sols accidentés. - Eaux des pluies recueillies dans des réservoirs pour l'irrigation. - Ancienneté de cet usage. - Lac M?ris-Pantanos d'Espagne. - Exemples nombreux en France. - Etangs de Dombes ont pris la place des prés. - Supprimés en Bresse. - Etablissement des réservoirs. - Conditions de leur succès. - Imperméabilité du sol. - Construction de la chaussée en mur de chaux hydraulique, - en terre. - Emploi des réservoirs à l'irrigation, - à l'alimentation des canaux, - à l'éducation des poissons | P. 60 à 71. |
CHAPITRE IV. - Irrigation arec les sources. |
Sources temporaires, - pérennes. - Recherche des sources. - Sourciers. - Quotité de l'eau des sources. - Etendue qu'elles peuvent arroser. - Leur nombre plus grand dans les pays montagneux. - Petites sources recueillies dans des réservoirs | P. 71 à 80. |
CHAPITRE V. - Irrigation avec les ruisseaux et les petites rivières. |
§ 1er. Formation des ruisseaux par les sources. § 2. Barrages mobiles, - permanents, - en bois, - en pierre, - avec des vannes, - des poutrelles. - Barrage Poiret. § 3. Irrigations avec les petites rivières. - Ressources qu'elles offrent. § 4. Nécessité des jaugeages | P. 80 à 86. |
CHAPITRE VI. - Irrigation avec les grands affluents des fleuves. |
Se fait au moyen de dérivations. - Pente de ces dérivations varie. - Rivières pentueuses peuvent arroser leurs bassins et même les plateaux. - Leur emploi peut se décupler en France | P. 86 à 89. |
CHAPITRE VII. - Irrigation avec les eaux des fleuves | P. 89 à 91. |
CHAPITRE VIII. - Irrigation au moyen des macspannes et de la vapeur. |
Norias. - Pompes mues par les hommes et les cours d'eau. - Avantages de la vapeur sur les dérivations. - Dépense moins forte. - Macspannes de MM. Peyret-Lallier, - Pspanlippe Taylor, - des mines de Cornouailles. - Macspanne rotative | P. 91 à 97. |
CHAPITRE IX. - Irrigation avec les puits artésiens. |
Procédés cspannois. - Succès à Perpignan et Tours. - Ensablement des tuyaux. - Avantages de la chaleur des eaux artésiennes | P. 97 à 102. |
CHAPITRE X. - Irrigations comparées du Nord et du Midi. |
Irrigations du Nord dans les saisons froides, - du Midi dans les chaudes. - Irrigations estivales des sols en labour dans le Nord. - Hiémales utiles dans le Midi comme dans le Nord. - Ont lieu en Norwège, - en Ecosse, - non dans le centre ni le Nord de la France. - Avantages des irrigations avec engrais | P. 102 à 107. |
SECTION III.
DES OBSTACLES QUE RENCONTRE L'IRRIGATION.
Déficit des subsistances. - Se comblerait par l'irrigation. - La législation manque. - Encouragement vague de la loi de 1791. - Insuffisance du code civil et des lois sur les droits de passage et d'appui | P. 107 à 109. |
CHAPITRE Ier. - Nécessité de préciser et de limiter l'action de l'administration sur les cours d'eau non navigables. |
Utilité de son droit de police étendu. - Inconvénients de son intervention pour les barrages mobiles sur les petits cours d'eau. - Son utilité pour les barrages permanents. - Quantité d'eau des cours d'eau dans un département moyen. - Impossibilité matérielle de l'intervention administrative pour les barrages mobiles des ruisseaux et des petites sources. - Doivent rester de droit commun | P. 109 à 120. |
CHAPITRE II. - Du mode d'action de l'administration sur les petites rivières. |
Nécessité de l'intervention administrative pour leurs barrages permanents, - nuisible pour les barrages mobiles ou temporaires, - peut les modifier ou les supprimer. - Classement des cours d'eau. - Mesures pour y arriver | P. 120 à 123. |
CHAPITRE III. - Règlement des usines. |
Nécessité de leur règlement, - de l'autorisation administrative, - de repères immuables, - de vannes de fond | P. 123 à 126. |
CHAPITRE IV. - Emploi à l'irrigation du superflu des eaux des usines. |
Perdent les trois quarts des eaux abondantes. - Convenance de limiter leur droit aux eaux nécessaires au jeu des artifices. - Etablissement de déversoirs pour verser le superflu des eaux sur les prairies | P. 126 à 129. |
CHAPITRE V. - Concession des pentes. |
Doit appartenir exclusivement à l'administration | P. 129 à 130. |
CHAPITRE VI. - Autres dispositions légales nécessaires. |
Reconnaître le droit de tous les riverains sur les eaux. - Poser les bases des règlements d'eau | P. 130 à 134. |
CHAPITRE VII. - Législation des grands cours d'eau. |
Législation spéciale à peine ébauchée. - Doit laisser beaucoup de latitude à l'administration. - Attribuer exclusivement les droits sur les eaux au sol de leurs bassins. - Limiter les concessions. - Questions nombreuses à résoudre. - Nécessité d'une section du Conseil d'Etat pour étudier et préparer leurs solutions, comme celles de tout le code rural | P. 134 à 140. |
SECTION IV.
DE L'ENDIGUEMENT DES COURS D'EAU.
CHAPITRE Ier. - Influence des digues sur les irrigations naturelles et artificielles. |
Empêchent par inondation toute irrigation naturelle, - rendent presque impossible les irrigations artificielles | P. 140 à 142. |
CHAPITRE II. - Des lois naturelles qui ont présidé à la formation des bassins. |
Les eaux ont donné au fond des bassins la pente nécessaire à leur écoulement. - Elévation de leur fond par les dépôts de limon | P. 142 à 144. |
CHAPITRE III. - De la formation des alluvions modernes. - Accroissement incessant des pentes. |
Accroissement des pentes compense l'atterrissement du fleuve à son embouchure. - Diminuer l'accroissement de l'atterrissement en dirigeant le limon sur le littoral. - Digues concentrent le limon dans le lit et sur l'atterrissement de l'embouchure. - Formation d'atterrissements sur les bords des cours d'eau. - Dimensions de celui de la Saône. - Puissance de celui du Rhône. - Terres des coteaux forment celui des rivières à leur embouchure. - Observations de MM. Gorse, - Baude, - Mescure de Lasplane. - Premier établissement des digues | P. 144 à 154. |
CHAPITRE IV. - Les inondations sont dues en grande partie au déboisement et au défrichement des pentes. |
Rampes boisées retiennent les eaux. - Mises à nu, les laissent couler. - Cultivées, sont entraînées par les pluies | P. 154 à 155. |
CHAPITRE V. - Insuffisance des digues pour se préserver des inondations et des désastres qu'elles entraînent. |
§ 1er. Résultats immédiats des digues. - Retardent le cours des eaux, - élèvent leur niveau, - celui des inonda tions, - entassent dans le lit le limon destiné au littoral, détruisent l'écoulement des eaux de la contrée, - y créent des marais. - Formation du littoral dû aux inondations. - Sa fécondité, renouvelée par elles, se détruit par les digues. - Digues en Italie ont formé les marais Pontins; - les polésines, - les maremmes de Toscane, ont amené l'insalubrité de la campagne de Rome. - Leur effet sur les bords de l'Adige, - du Rhône. - Val de Cspanana. - Atterrissements du Nil, principe de la peste, - plus funestes aux bords des mers sans marée que sur ceux à grande marée, - sur ceux de la Méditerranée et de l'Adriatique que sur ceux de l'Océan. - Atterrissements comparés de ces deux mers. - Insuffisance des courants pour entraîner les atterrissements. -Ensablement des ports de Boulogne, - Vimereux, - Dunkerque. - Exhaussement incessant des digues, devenu nécessaire | P. 155 à 173. |
§ 2. Digues insubmersibles. - Doivent s'élever à mesure que le lit se comble. - Cours d'eau en relief sur la contrée. - Suppression des prairies. - Formation des marais | P. 173 à 177. |
§ 3. Digues submersibles. - Préservent des inondations d'été, - doivent contenir toute l'eau de ces inondations. - Vitesse des eaux d'inondation diminue à mesure qu'on s'éloigne du lit. - Plus forte à l'intérieur qu'à la surface. - Prouvée sur le cours du Rhône par les observations de M. Surel. - Courants marins plus rapides dans les profondeurs. - Hauteur des digues doit être triple de celle des eaux qu'on veut contenir | P. 177 à 178. |
§ 4. Les inondations deviennent plus nuisibles par l'effet des digues. - Inondations ont lieu par les pluies générales, - les pluies locales, - par celles du bassin supérieur. - Digues rendent les inondations plus hâtives, - plus durables, - plus étendues. - Limon du grand cours d'eau plus abondant et plus fécondant que celui des affluents. - Ecluses des digues insuffisantes pour recevoir et évacuer les eaux. - Digues noient le fond des bassins par l'infiltration. - Repoussées par le conseil général des ponts et chaussées. - Motifs du repoussement. - Elèvent les inondations moyennes à la hauteur des grandes. - Effet des digues en 1845 en Italie. - Florence dévastée. - Rupture des digues transversales a sauvé Pise. - Effet de celles du Rhône en 1840 et 1841, de celles de la Loire en 1847. - Leur reconstruction et leur surélévation préparent de plus grands malheurs. - Lois régulatrices des phénomènes atmosphériques. - Limites posées par la Providence à l'intensité des pluies. - Digues d'un rivage forcent les riverains supérieurs et inférieurs à se diguer aussi. - Nécessité d'une enquête générale dans le bassin avant tout endiguement partiel. - Danger imminent des digues pour les villes. - Résultats de celles de la Loire, du Rhône, du Rspann, etc., etc. - Nantes cesse d'être un port. - La Loire et le Maine coulent au niveau du sol. - Difficultés de la navigation de la Loire. - Elévation des lies. - Exhaussement rapide de leur surface. - Digues amènent l'imperméabilité du sol, - l'insalubrité des atterrissements. - Sont dues à l'intérêt temporaire des fermiers. - Leur effet sur le bassin inférieur du Rhône. - Elles empêchent toute irrigation naturelle et artificielle. - Système de M. Surel | P. 178 à 214. |
CHAPITRE VI. - Conseils aux riverains. |
S'abstenir de commencer les digues. - Couper les atterrissements du grand cours d'eau et des affluents. - Elever ceux des affluents à la hauteur de ceux du grand cours d'eau. - Fermer les coupures quand les eaux peuvent nuire | P. 214 à 218. |
CHAPITRE VII. - Endiguement des torrents. |
L'anarcspane règne sur leurs rives. - Inconvénients qui résulteraient des digues et du redressement du lit des torrents pour les riverains inférieurs. - Laisser aux torrents les lits étendus qui servent d'entrepôt à leurs eaux et à leurs débris. - Rejet sous l'ancien gouvernement de l'endiguement de l'Isère. - De la même demande sous Napoléon | P. 218 à 223. |
CHAPITRE VIII. - Des moyens de prévenir les ravages des torrents et des inondations. |
Pentes dépouillées de terre par suite du déboisement. - Reboisement serait tardif et lent à opérer. - Barrages plus prompts et plus sûrs moyens. - Travail de M. Herzog sur le torrent de la vallée de Munster. - Etablissement de trois barrages. - Echelonner ces barrages. - Emploi à l'irrigation des eaux barrées. - Diminution de leur volume - cesseraient d'être soudaines. - Fixation des dé bris. - Travail moindre que celui de l'endiguement. - Répartition de la dépense. - Nécessité de mesures législatives | P. 223 à 233. |
SECTION V.
DES DIVERSES QUALITÉS DES EAUX D'IRRIGATION ET DES MOYENS DE LES AMÉLIORER.
CHAPITRE 1er. - Des diverses qualités des eaux. |
Eaux limpides souvent très bonnes. - Caractères des bonnes eaux. - Plantes de leur lit. - Eaux des terrains primitifs fécondées par la potasse et la soude. - Des formations calcaires souvent aussi fécondantes. - Recherches du principe de fécondité. - Incertitudes à ce sujet. - Eaux des terrains primitifs excellentes sur les sols calcaires et réciproquement, - des terrains volcaniques très fécondantes, - minérales, thermales de bonne qualité, - calcaires incrustantes, mauvaises, - des terres labourées et fumées très bonnes. - Meilleures en sortant des terrains siliceux que des calcaires. - Eaux des formations argileuses médiocres. - Qualité des eaux diminue en s'éloignant de la source. - Eaux des villes, des villages, excellentes; - des terrains pyriteux, médiocres; - de neige, mauvaises. - Bonnes eaux deviennent médiocres après avoir passé sur de bons prés, - deviennent mauvaises lorsqu'ils sont marécageux | P. 233 à 246. |
CHAPITRE II. - Des moyens de corriger les mauvaises eaux. |
Eaux argileuses incrustantes s'améliorent en reposant dans un réservoir, - plus encore si on y met du fumier. - On y supplée en Suisse par des branches de sapin, - des genêts, - des fougères. - Eviter le chêne, le châtaignier, - la bruyère. - Chaux et marne utiles | P. 246 à 249. |
SECTION VI.
DES DIFFÉRENTS EMPLOIS AGRICOLES DE L EAU.
CHAPITRE Ier. - Du colmatage. |
Origine italienne du colmatage. - Son usage en Angleterre. - Colmatages des bords de la mer. - Moyens de les opérer. - Obstacles que leur opposent les digues. - Pratique du colmatage. - Atterrissements et grand barrage du Nil | P. 249 à 264. |
CHAPITRE II. - Du terrement. |
Calculer les déblais et remblais. - Fixer la direction de la dérivation. - Opération difficile dans le sol argileux. - Demande beaucoup d'eau et une pente rapide. - Pratique de l'opération. - Prix de revient | P. 264 à 271. |
CHAPITRE III. - Des étangs. |
Leur étendue en France. - Étangs dus aux eaux de pluie, aux cours d'eau. - Leur assolement, - leur desséchement. - Amélioration de leur sol par la chaux. - Engraissement des poissons en Cspanne | P. 271 à 277. |
SECTION VII.
DE L'EMPLOI DE L'EAU A L IRRIGATION.
CHAPITRE I. - De l'étendue et de l'amélioration des prairies actuelles en France. |
Produits comparés de l'agriculture anglaise et française. - Supériorité des produits anglais dus à la plus grande abondance d'engrais, - à l'étendue du sol en fourrage, - au plus grand nombre de bestiaux. - Classement de l'étendue des prairies en France. - Un cinquième arrosé par les sources, - les ruisseaux, - les rivières; - deux cinquièmes par les inondations; - deux autres cinquièmes, moitié sans arrosement et moitié arrosée par les eaux des pluies, des terres, etc. | P. 277 à 281. |
CHAPITRE II. - De la création de prairies nouvelles au moyen des petits cours d'eau et des eaux des pluies. |
Doubler l'étendue des prés arrosés par les sources et les petits ruisseaux. - Arrosement des inflexions de terrain par les eaux de pluie venant des terres labourées et engraissées. - Des rampes et des plateaux supérieurs par les ruisseaux à grande pente | P. 281 à 284. |
CHAPITRE III. - De l'étendue des irrigations avec les grands cours d'eau. |
La France arrose un cinq cent cinquantième de son sol avec les grands cours d'eau, - le Piémont un trentième, - la Lombardie un douzième. - Dans nos pays de grandes irrigations, les prairies ne sont que moitié de celles du reste de la France. - Irrigations n'emploient qu'un cinquantième des eaux des affluents de nos grands cours d'eau, - pourraient se décupler. - Détail sur nos grandes irrigations, - sur celles du bassin du Rhône, - des Pyrénées. - En Italie, grands cours d'eau propriété du gouvernement. - Utilité de ce régime. - Nécessité d'ingénieurs hydrauliques en France | P. 284 à 294. |
SECTION VIII.
OPÉRATIONS PRÉLIMINAIRES A UNE ENTREPRISE D'IRRIGATION.
CHAPITRE Ier. - Jaugeage des cours d'eau. |
Jaugeage des eaux en petit volume, - en plus grand volume par le moyen des vannes. - Coéfficient de la dépense théorique. - Modifications suivant les circonstances. - Jaugeage au moyen des déversoirs, - au moyen de l'observation dans les parties du cours d'eau à bassin régulier. - Jaugeage dans les différentes saisons | P. 294 à 300. |
CHAPITRE II. - Unité de mesure de l'eau. - Module. |
Nécessité d'un module uniforme. - Construction du module milanais, - varie d'un quart. - Causes de cette irrégularité. - Moyens d'y remédier | P. 300 à 304. |
CHAPITRE III. - Suite des opérations préliminaires. |
Prise d'eau par dérivation. - Eau arrive à la surface par la différence de pente de la dérivation et du cours d'eau. - Faire profiter des eaux une partie du sol traversé, par des rigoles perpendiculaires à la dérivation. - Barrage temporaire, - à écluse - doit être de droit commun. - Barrage permanent sur les ruisseaux a besoin de l'autorisation administrative. - Faire avec le niveau la cote des déblais et remblais. - Tracer, dresser sa prise d'eau et la rétrécir gradativement. - Pente à lui donner, - plus forte dans les terrains légers que dans les argileux, - avec des eaux grasses qu'avec des claires. - Canal en béton. - Nécessité d'évaluer les dépenses de l'entreprise. - Etudier la nature de son sol et y assortir ses travaux. - S'assurer avec le niveau si le fonds à arroser est au-des-sous des roues de l'usine supérieure. - Dans le cas d'un fonds trop élevé par rapport à l'usine ou au fonds supérieur, établir un barrage mobile submergé, - faire une dérivation sans barrage. - Barrages anciens ne détruisent pas le droit d'en établir. - On ne peut sortir les eaux de leurs bassins. - Ecoulement des eaux sur le fonds d'autrui - n'est pas dû hors du bassin des eaux. - Règlement si l'irrigation rend l'eau à l'usine, - si elle ne l'y rend pas. - Superflu des eaux | P. 304 à 325. |
SECTION IX.
TRAVAUX D'ART.
CHAPITRE Ier. - Des dérivations sans barrage. |
Ont lieu pour les grands cours d'eau, - pour ceux à forte pente ou dans le voisinage immédiat d'une usine. - Avec une dérivation directe, une pente faible et des écrêtements, la dérivation peut arroser des surfaces que ne couvre pas l'inondation | P. 325 à 327. |
CHAPITRE II. - Des dérivations avec barrage. - Détails de construction. |
§ 1er. Barrages permanents, - c |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Marc-Antoine Puvis |
Collection | Savoirs et traditions |
Parution | 01/02/2020 |
Nb. de pages | 586 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 795g |
EAN13 | 9782329384870 |
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