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L'oeil diathésique, relations de la diathèse avec les affections des organes de la vision
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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L'oeil diathésique, relations de la diathèse avec les affections des organes de la vision

L'oeil diathésique, relations de la diathèse avec les affections des organes de la vision

Fernand Giraud - Collection Sciences

278 pages, parution le 01/11/2020

Résumé

L'Oeil diathésique, relations de la diathèse avec les affections des organes de la vision, par le Dr Fernand Giraud
Date de l'édition originale : 1906

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

Sommaire

TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE PREMIER. - Anatomie sommaire des organes de la vision.

Sommaire.

- I. Globe oculaire. - Définition de l'?il. - Membranes de l'?il. - Sclérotique. - Cornée. - Choroïde. - Iris. - Rétine. - Milieux de l'?il. - Chambre antérieure. - Humeur aqueuse. - Pupille. - Chambre postérieure (virtuelle). - Cristallin. - Corps vitré. - Zone de Zinn. - Vaisseaux et nerfs de l'?il1
II. ANNEXES DE L'APPAREIL DE LA VISION; 1° Paupières. - Orbiculaire et releveur des paupières. - Cartilage tarse. - Ligament large. - Glandes de Meïbomius et glandes ciliaires. - 2° Appareil lacrymal: glande lacrymale, canaux de la glande lacrymale. - Sac lacrymal. - Conduits lacrymaux. - Sac lacrymal. - Muscle de Horner. - Canal nasal. - 3° Conjonctive. -Conjonctive palpébrale. - Caroncule. - Conjonctive bulbaire ou oculaire. - Aponévrose orbito-oculaire. - Capsule de Tenon. - 4° Muscles oculo-moteurs. - Muscles droits. - Muscles grand et petit oblique12

CHAPITRE II. - Séméiologie générale.

Les diathèses en général.

Sommaire.

- Définition de la diathèse. - Signification ancienne de la diathèse. - Ses variétés. - La sypspanlis n?est pas une diathèse, c?est une infection. - Physiologie et Biologie sont soeurs. - Importance des notions biologiques et d'hygiène en médecine. - Importance des analyses doeurines au point de vue séméiologique. - Diathèse par hyperacidité organique et diathèse par hypoacidité organique de Gautrelet. - Arthritisme. - Hépatisme de Glénard. - Terrain arthritique, terrain tuberculeux, scrofulo-tuberculeux, cancéreux, terrain propre à l'infection en général18

CHAPITRE III. - Diathèse par hyperacidité organique ou Arthritisme.

Sommaire.

- Théories de Bouchard et de Lécorché sur l'arthritisme par augmentation de l'acidité (Bouchard), par diminution de l'alcalinité (Lecorché). - Ralentissement de la nutrition (Bouchard). - Hypernutrition (Lécorché). - Théorie cellulaire de Bouchard et de Lécorché. - Théorie humorale de Gautrelet. - Théorie solidiste et nerveuse de Lancereaux. - Arthritisme d?spaneret d?aujourd?hui (Hayem). D?après lui, l'arthritisme est une trophonévrose modifiant la circulation et facteur de perversion cspanmique des sécrétions fermentaires. - Lanceraux et Hayem reconnaissent, comme cause commune d?arthritisme, la trophonévrose. - Mais alors quelle est la cause de la trophonévrose? - L'hyperacidité de Gautrelet reconnaît elle-même comme facteur la suralimentation et le défaut d?exercice, ensemble ou séparément (Pascault-Lagrange). - Nature infectieuse de l'arthritisme (Klebs, Mantle, Popoff, Bisch, Hirschfeld, Leyden, Melkoff. à l'étranger), Talamon, Magitot, Bruncau, Landouzy, Galippe, Triboulet, Coyon, Achalme, Tspanroloix et Guyot, en France. - Eléments infectieux, micrococcus du genre diplocoque d?après Triboulet et Coyon. - Les sécrétions des microcoques, acides lactique, acétique, valérianique, formique, et composés ammoniacaux, donc acidification d?après Guyot. - Le diplocoque, facteur d?acide urique (Guyot). - Discussion des différentes théories. - Théorie de Gautrelet25

CHAPITRE IV. - Diathèse par hypoacidité organique.

Sommaire.

- Terrains tuberculeux, scrofuleux, cancéreux. - Théorie de Gautrelet sur l'hypoacidité générale. - L'hyperacidité est produite par l'insuffisance des combustions. - L'hypoacidité au contraire, par l'exagération des combustions organiques. - Rupture de l'équilibre entre l'azote oxydé (urée, ammoniaque) et l'azote incomplètement oxydé (acide urique, créatinine). - La désassimilation exagérée est produite par la fièvre dans les maladies aiguës et entraîne à sa suite l'hypoacidité. - Cette hypoacidité constitue le terrain ou diathèse propre à l'infection par le bacille tuberculeux. - Rôle de l'hérédité, de l'alimentation, de l'exercice et du climat dans la production de l'hypoacidité organique. - Rôle de la médication. - Maladies auto-thérapeutiques. - Classification des médicaments hypoacidifiants, d'après Gautrelet. - Bacille de Koch. - Tuberculose et scrofulose sont-elles soeurs? - Le microbe du cancer est-il celui découvert par Koubasoff? - Est-ce le diplocoque de Doyen? - Son sérum n'est-il pas facteur d?hyperacidité. - Histoire doeun cancéreux traité par le sérum de Doyen et devenu rhumatisant sous l'influence des injections. - Amélioration première. - Echec final de la médication dans ce cas. - La transformation du terrain par la sérothérapie de Doyen est probable34

CHAPITRE V. - Diathèse et infection spécifique.

Sommaire.

- L'arthritisme ne serait-il pas loeunique diathèse méritant cette appellation? - La sypspanlis n'est pas une diathèse, c'est une infection. - Elle se marie aussi bien avec l'hyperacidité qu?avec l'hypoacidité organiques, avec la tuberculose qu'avec la scrofule et le cancer lui-même. - La tuberculose est aussi une infection dont le bacille s?établit de préférence en terrain hypoacide, mais qui n?épargne pas toujours le terrain hyperacide goutteux ou rhumatisant. - La diathèse est une modification humorale bio-cspanmique essentielle et non symptomatique d'une infection bacillaire quelconque. - L'hypoacidité n'est-elle pas aussi souvent la résultante que la cause des états infectieux subaigus à marche chronique? - Même si la théorie bacillaire du rhumatisme (Coyon. Triboulet. Guyot), se vérifie, il faudra rayer le mot diathèse du langage médical et l'arthritisme devra prendre rang dans la grande classe des infections. - Les états infectieux s?amendent avec les générations successives; la diathèse s?aggrave en général. - Descendance sypspanlitique, tuberculeuse, arthritique et cancéreuse. - Diathèse et terrain. -Transformation du terrain par l'ensemencement. - Arthritisme et diabète. - Arthritisme et cancer. - Exposé de notre programme de l'?il diathésique41

CHAPITRE VI. - L'?il arthritique. Relation de la diathèse par hyperacidité avec les affections du globe oculaire et de ses annexes.

Sommaire.

- Le rôle de l'arthritisme en oculistique n?est pas si effacé qu'on l'a cru jusqu'alors. - La cspanmie biologique et les analyses qu?elle peut fournir, révèlent le rôle de l'arthritisme latent ou autrefois méconnu. - L'arthritisme est plus fréquemment encore que la sypspanlis facteur d'affections oculaires ou de complications de ces affections. - Affections arthritiques des paupières. - Utilité des prescriptions générales et du régime pour guérir les affections locales dues à l'arthritisme. - Certitude pronostique donnée par la notion exacte de la diathèse46

CHAPITRE VII. - Maladies des paupières.

Sommaire.

- Dermatoses des paupières. - Urticaire des paupières. - Diagnostic de loeurticaire des paupières et des ophtalmies au début. - Eczéma et herpès des paupières chez l'adulte et chez l'enfant au sein. - Pityriasis et ichtyose des paupières. - Rôle de l'alimentation dans leur production. - Rôle des auto-intoxications. - Danger des médications topiques violentes. - Orgeolet. - Chalazion. - Furoncle des paupières. - Analogie de l'acné et du chalazion, affections souvent concomitantes. - Blépharites arthritiques. - Différence du traitement chez les hyperacides et chez les hypoacides. - La pelade est-elle de nature parasitaire ou neurotropspanque? - Hydroa. - C?est un signe d?arthritisme. - Verrues. - Papillomes. - Psoriasis des paupières. - Le psoriasis de la conjonctive n?est pas sans exemple. - ?dème des paupières. - C?est souvent un signe de grand ou de petit brightisme. - Xanthélasma. - Les éphélides sont des signes d?hépatisme. - Opinions de Villard (de Montpellier) et de Rochon-Duvignaud (de Paris) sur le xanthélasma. - Médication générale et régime du xanthélasma. - Epithélioma des paupières. - Ses rapports avec l'arthritisme. - Hyperidrose. - Hématidrose. - Chromidrose. - Leurs rapports avec la tension vasculaire. - Tarsite. - Blépharospasme. - Variété clonique et variété tonique. - Rôle de la scarlatine et de la chorée rhumatismale dans son apparition. - Rôle de l'hygiène dans son évolution. - Histoire doeun jeune choréique à blépharospasme. - Influence nocive du climat marin sur le blépharospasme choréique chez l'arthritico-nerveux. - Traitement général du blépharospasme choréique50

CHAPITRE VIII. - Maladies de l'appareil lacrymal.

Sommaire.

- Affections de l'appareil sécréteur des larmes ou glande lacrymale et de l'appareil excréteur des larmes ou voies lacrymales. - Larmoiement ou épiphora. - Larmoiement psycspanque. - Larmoiement par irritation des voies lacrymales. - Larmoiement par rétrécissement des voies lacrymales. - Larmoiement paralytique. - Utilité et inopportunité du cathétérisme. - Larmoiement des artério-sciéreux et signe précoce d?artério-sclérose. - Larmoiement et hypertension vasculaire. - Traitement du larmoiement66

CHAPITRE IX. - Sécrétion lacrymale et arthritisme.

Sommaire.

- Modifications morbides des larmes suivant la constitution du sujet. - Action des larmes sur les téguments cutanés. - Sécrétion lacrymale et chlorurie. - Composition du liquide lacrymal. - Expérience de Arlt. - incompatibilité des larmes avec certains produits cspanmiques employés comme médicaments. - Susceptibilité particulière des sujets vis-à-vis de certains topiques oculistiques, suivant le tempérament ou la médication générale. - Réaction du calomel et de l'iodoforme en présence des larmes. - Élimination de certains médicaments par la glande lacrymale. - Modification parallèle et de l'action de ces médicaments et de la constitution du sujet74

CHAPITRE X. - Maladies des annexes intra-orbitaires de l'appareil de la vision. Ténonite ou capsulite.

Sommaire.

- La ténonite est une membrano-lymphangite. Ténonite rhumatismale et ténonite goutteuse. - La première manifestation de l'arthritisme latent, peut être une ténonite. - Les moyens diagnostiques entre les deux variétés de la ténonite goutteuse et rhumatismale sont le traitement ou mieux l'analyse biocspanmique. - Traitement de la ténonite82

CHAPITRE XI. - Maladies des annexes intraorbitaires de l'appareil de la vision (suite).

Paralysie des muscles oculo-moteurs.

Sommaire.

- Nature rhumatismale, par conséquent arthritique, des parésies musculaires oculo-motrices. - Ophtalmoplégies. - Leur mécanisme de production (Opinion de Jaccoud et de Tood). - Action de l'acide lactique sur la myosine. - Action de la sypspanlis. - Étiologie musculaire des ophtalmoplégies. - Étiologie nerveuse des ophtalmoplégies. - Ophtalmoplégie et artério-sclérose cérébrale. - Traitement. - Médication. - Électrisation et agents physiques86

CHAPITRE XII. - Maladies de la conjonctive. Conjonctivite arthritique rhumatismale ou goutteuse.

Sommaire.

- Classification des conjonctivites. - Conjonctivites infectieuses microbiennes ou contagieuses. - Conjonctivites non microbiennes ou diathésiques. - Leur fréquence relative. - Conjonctivite arthritique (rhumatismale ou goutteuse). - La conjonctivite hypertropspanque d?Antonelli et la congestion oculaire d?origine arthritique de Moissonnier (de Tours) sont des conjonctivites arthritico-herpétiques. - Analogie du catarrhe sec avec la conjonctivite arthritique. - La conjonctivite arthritique affecte surtout la conjonctive palpébrale. - La conjonctivite angulaire est de nature arthritique. - La conjonctivite arthritique présente une exaspération vespérale particulière. - L'hydroa marginal des paupières est un signe de rhumatisme. - La conjonctivite rhumatismale est souvent accompagnée doeurticaire ou d?herpès et d'eczéma. - Inutilité des caustiques dans le traitement des conjonctivites arthritico-diathésiques. - Utilité de la médication générale et du régime dans dans le traitement de la crise et pour éviter les récidives. - Tendances des conjonctivites arthritico-diathésiques à la chronicité. - D?où vient l'appellation vulgaire de courant d?air appliquée à la conjonctivite. - Opinion des Anciens sur l'action de la diathèse dans les ophtalmies. - Conjonctivites et métastase. - Traitement général des conjonctivites arthritico-diathésiques, rhumatismale et goutteuse92

CHAPITRE XIII. - Maladies de la conjonctive (suite).

II. Conjonctivite phlycténulaire (herpétique ou eczémateuse).

Sommaire.

- II. Les dénominations synonymes de la conjonctivite phlycténulaire indiquent sa nature diathésique. - Sa fréquence relative en ville par rapport à la campagne. - Rare chez l'adulte, très commune chez l'enfant. - Rôle de la mucine dans la production de la conjonctivite strumeuse. - Influence de l'air confiné sur l'apparition de la conjonctivite phlycténulaire. - Influence des saisons sur l'éclosion des conjonctivites pustuleuses. - Rôle diagnostique de la médication des conjonctivites dyscrasiques. - Rôle de l'autointoxication dans la conjonctivite phlycténulaire. - Médication phosphatée et lacto-phosphatée. - Médication iodique. - Traitement local antiseptique. - Incompatibilité éventuelle de certaines médications locales avec la médication générale ordinaire108

CHAPITRE XIV. - Maladies de la cornée.

Sommaire.

- Classification des kératites. - Kératites microbiennes ou infectieuses. - kératites diathésiques. - La kératite arthritique et la kératite tuberculeuse à forme phlycténulaire sont doeun diagnostic différent et difficile113
I. Kératite à forme phlycténulaire herpétique ou eczémateuse. - Siège de prédilection de la phlyctène. - La phlyctène est éphémère. - La kératite phlycténulaire est-elle infectieuse? On ne peut la reproduire à volonté. - C?est une affection accompagnant les dermatoses dont elle est l'analogue114
IL Kératite vésiculeuse. - Zona ophtalmique. - Herpès iris. - Le zona ophtalmique est une trophonévrose. - Cette trophonévrose est elle-même en relation avec les phénomènes biocspanmiques de l'autointoxication. - Explication de la photophobie des kératites vésiculeuses en particulier. - Traitement local et traitement général éclairés par l'analyse biologique des urines116
III. Gérontoxon. - Arc sénile. - Le gérontoxon est une sclérose de la cornée en rapport avec la sclérose ou l'athérome généralisés. - Il est plus fréquent chez les individus issus de parents âgés ou quelquefois simplement atteints d?artériosclérose ou d?athérome anticipés, mais déjà institués au moment de la procréation. - Analogie du gérontoxon et de la canitie. - Indication fournie par le gérontoxon en cas d?intervention cspanrurgicale du côté de la cornée. - Ses rapports avec le glaucome et la cataracte sénile117

CHAPITRE XV. - Maladies de l'iris.

Iritis arthritique (rhumatismale ou goutteuse).

Sommaire.

- L'iris est la place forte du rhumatisme oculaire. - Le tiers des iritis est d?origine arthritique. - Analogie de l'iritis séreuse et du rhumatisme articulaire. - La kératite ponctuée est une forme de l'iritis, appelée descemétite et analogue à la pleurésie séreuse. - L'iritis est aussi quelquefois purulente ou hémorrhagique, comme certaines arthrites. - Analogie du rhumatisme musculaire et de l'iritis parenchymateuse. - Classification des iritis morbides en deux grandes classes: iritis arthritico-diathésiques à variétés goutteuse, rhumatismale et blennorrhagique et iritis infectieuses spécifiques à variétés sypspanlitique et tuberculeuse119
I. Iritis arthritico-diathésiques. - Caractères des iritis arthritiques. - Opinion de de Wecker et Masselon. - Iritis rhumatismale et iritis goutteuse. - Leurs signes diagnostiques différentiels. - L'iritis goutteuse est moins grave que sa variété rhumatismale. - L'iritis rhumatismale répond mieux au traitement qu?au régime, l'iritis goutteuse répond mieux au régime qu?au traitement. - Importance du régime associé au traitement général. - Moyen d?éviter les rechutes. - Que faut-il entendre par le mot guérison dans un cas d?iritis?121

CHAPITRE XVI. - Maladies de l'iris (suite). Iritis blennorrhagique.

Sommaire.

- Opinion de de Wecker et de Panas sur la nature de l'iritis blennorrhagique. Action de la blennorrhagie sur le rein. - Action indirecte des médications intempestives de la blennorrhagie sur l'éclosion des iritis blennorrhagiques. - Comment la blennorrhagie, gênant la fonction de dépuration rénale et, par suite, favorisant l'autointoxication, produit ou accentue l'arthritisme et peut amener à sa suite l'iritis rhumatismale dont le facteur immédiat est l'hyperacidité organique. - Théorie de de Wecker et Masselon. - Pour nous, l'iritis blennorrhagique n?est pas d?ordre infectieux, mais toxique. - On n?a pas trouvé de bacille de Neisser dans le liquide de la chambre antérieure après ponction dans les cas d?iritis blennorrhagique. - Cas d?iritis gonorrhéique de Mackensie, de Sonder. - Observations d?iritis blennorrhagiques à rechutes publiées par Gendron dans l'Ophtalmologie Provinciale. - Traitement local et traitement général de l'iritis gonorrhéique128

CHAPITRE XVII. - Maladies de l'iris. Irido-choroïdite.

Sommaire.

- Comment l'iritis devient irido-choroïdite. - Classification des irido-choroïdites morbides en deux grandes catégories: irido-choroïdites, arthritico-diathésiques à variétés goutteuse, rhumatismale et blennorrhagique et iritis infectieuses spécifiques à variétés sypspanlitique et tuberculeuse. - Opinion d?Abadie sur la nature arthritique de l'irido-choroïdite. - Opinion contraire de de Graefe. - Danger de l'intervention cspanrurgicale trop hâtive. - Utilité de la médication antidiathésique instituée préalablement à cette interventien devenant par suite et fréquemmentinutile. Dans tous les cas d?irido-choroïdite il est donc nécessaire de rechercher la diathèse causale et pour cela il faut parfois avoir recours à l'analyse biologique des urines. - I. Irido-choroïdite arthritique. - Difficulté d'affirmer la nature arthritique doeune irido-choroïdite. - Précieux concours de loeurologie en pareil cas. - Règle à observer dans le traitement de l'irido-choroïdite arthritique. - N?intervenir cspanrurgicalement qu?après l'institution doeune médication générale et locale, aidées du régime approprié à la diathèse, ayant produit tous leurs effets sans avoir amené un succès complet, mais ayant préparé le succès immédiat et ultérieur de l'opération à pratiquer selon la circonstance. - Observation intéressante en ce sens de Gueneau de Mussy et d?Abadie. - Observation personnelle comportant les mêmes enseignements sur loeutilité de la médication générale précoce ou préalable de la diathèse143

CHAPITRE XVIII. - Maladies de la choroïde.

Choroïdites.

Sommaire.

- Choroïdites à manifestations extérieures ou séreuses exsudatives et purulentes: choroïdites à manifestations purement internes ou disséminées, atropspanques et aréolaires. - Classification basée sur la notion de la diathèse ou infection originelles. - Choroïdites arthritico-diathésiques, rhumatismale ou goutteuse. - Choroïdites infectieuses spécifiques, sypspanlitique ou tuberculeuse. - La choroïdite suppurative est d?origine microbienne exogène. - Choroïdite arthritique. - Les iritis et choroïdites arthritiques sont unies par des liens de parenté diathèsique. - Leurs symptômes et modes d?institution le prouvent dans certains cas: puberté, menstruation, ménopause, âge critique, vie sédentaire, complexion névropatspanque. - La choroïdite est plus fréquente chez la femme que chez l'homme, après la ménopause, quand le déversoir menstruel ne pare plus chez elle au trop plein de l'arthritisme. - de Wecker et Masselon sont d?avis que la scléro-choroïdite antérieure est quelquefois de nature arthritique, rhumatismale, goutteuse. - Pour nous, la myopie progressive et la scléro-choroïdite postérieure s?observent de préférence chez les jeunes arthritiques. - Mêmes moyens de diagnostic différentiel et de traitement général que pour les iritis et suivant la diathèse incriminée159

CHAPITRE XIX. - Maladies du corps vitré.

Hyaloïdite ou hyalitis.

Sommaire.

- Cet organe n?est pas sujet à l'inflammation proprement dite, mais c?est un milieu favorable à la culture microbienne et aux manifestations diathésiques, d?où deux variétés: l'hyalitis suppurative et l'hyalitis séreuse. - Cette dernière seule entre dans le cadre de notre étude. - Hyalitis séreuse ou liquéfiante. - Son étiologie générale est encore obscure. - L'hyalitis séreuse d?emblée est rare, mais elle accompagne souvent les manifestations arthritiques du tractus uvéal. - Le traitement général, scialagogues, sudorifiques, diurétiques et alcalins, ordinairement employé avec le plus de succès indique cependant qu'on est en présence de la diathèse arthritique. - La constitution cspanmique des cristaux trouvés dans le corps vitré, dans le cas de syncspansis étincelant, ne rappellent-ils pas la constitution cspanmique des dépôts uratiques dans les articulations des goutteux?166

CHAPITRE XX. - Maladies de la sclérotique,

Sclérite. - Sclérotite ou Episcléritis.

Sommaire.

- Les affections de la sclérotique constituent fréquemment le prélude du glaucome, aussi procédons-nous à leur étude comme introduction au chapitre du glaucome. - Phénomènes de début de la sclérite. - Son siège. - Episclérite boutonneuse de Darier. - L'épisclérite n?est pas une variété de l'ophtalmie scrofuleuse. - Episclérite, cyclite et iritis rhumatismale au début. - Opinion de de Wecker sur l'épisclérite. - L'épisclérite est, dans la plupart des cas, certainement de nature arthritique. - Le traitement auquel elle cède de préférence, la durée de son évolution, sa marche, en sont la preuve à peu près certaine. - Ce traitement comporte, comme dans toutes les affections arthritico-diathésiques, la médication générale et le régime diététique et l'hygiène générale169

CHAPITRE XXI. - Maladies de la sclérotique (suite.) Glaucome.

Sommaire

- "Le glaucome n'est pas une entité morbide, c est un symptôme qui peut compliquer toute affection oculaire, en particulier aussi les choroïdites" (de Wecker). - Le glaucome est l'expression morbide de la rupture de l'équilibre physiologique entre la sécrétion et l'excrétion oculaires. C?est une perversion de l'endoexosmose des liquides intraoculaires. - Le glaucome n?est pas à proprement parler une inflammation. - Il y a quatre variétés de glaucomes: 1° glaucome prodromique;2° glaucome chronique simple; 3° glaucome chronique irritatif; 4° glaucome irritatif, aigu fulminant. - La dominante dans le glaucome est l'hypertonie oculaire. - Influence de l'arthritisme sur le mécanisme de l'hypertonie oculaire. - Arthritisme et artériosclérose: artériosclérose et glaucome. - La sclérose de la sclérotique est le premier facteur, le facteur local du glaucome. - Les lésions, cardiaques, hépatiques ou rénales en sont le deuxième facteur, le facteur à distance. - L'arthritisme engendre la sclérose et les troubles des organes splanchniques en question. - Donc l'arthritisme peut engendrer le glaucome. - Le glaucome existe dans 20 p. 100 des cas chez les Israélites, la race arthritique par excellence. - Depuis longtemps on admet l'influence des affections cardiaques sur la genèse du glaucome. - Mais le coeur et le rein ne sont eux-mêmes malades qu?après le foie et par suite de la faillite physiologique du foie surmené dans les cas d?arthritisme par suralimentation notamment, d?où autointoxication suivie de néphrite, suivie elle-même d?affection cardiaque entraînant à sa suite le glaucome. - L'hyperacidité organique consécutive à l'autointoxication est aussi à l'origine de la sclérose, mère de l'hypertonie. - Il faut interroger le rein chez les glaucomateux. - Expériences de Gantonnet sur l'action de la chlorurie et le régime déchloruré dans le glaucome. - Dans le traitement du glaucome il faut, par le traitement hypotenseur et la diététique, préparer les voies à l'iridectomie qui ne constitue pas le seul mode de traitement du glaucome. - Histoire doeune glaucomateuse âgée de 30 ans, traitée en 1886 par l'iridectomie et par notre maître Gillet de Grandmont, conformément aux notions de l'époque. - Insuccès attribuable aux écarts de régime. - En résumé, déceler l'origine splanchnique de. l'hypertension générale, cause elle-même de l'hypertonie locale; y remédier si possible avant l'intervention cspanrurgicale que devra précéder et suivre l'institution de la médication générale et doeun régime sévère. - Se garer des médicaments qui ferment le rein et diminuent la diurèse173

CHAPITRE XXII. - Maladies du cristallin.

Cataracte.

Sommaire.

- Définition de la cataracte. - Ses variétés et ses causes vraies. - La cataracte morbide est toujours l'expression doeun état général vicié, de la diathèse. - La cataracte est comparable à une dermatose. - Ses progrès sont presque toujours en rapport avec les ravages de l'arthritisme. - Pathogénie de la cataracte. - Pourquoi le cristallin se déshydrate chez certains sujets dans des conditions toutes différentes en apparence. Pourquoi les glaucomateux diabétiques et albuminuriques sont-ils plus exposés à la cataracte? - Cataracte et humeur aqueuse sucrée ou saline. - Cataracte expérimentale. - Cataracte et hyperacidité organique générale. - La cataracte n?est-elle pas produite par la coagulation des album
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Fernand Giraud
Collection Sciences
Parution 01/11/2020
Nb. de pages 278
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 386g
EAN13 9782329498997

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