Traité théorique et pratique des amendemens et des engrais
Émile Martin - Collection Savoirs et traditions
592 pages, parution le 10/09/2023
Résumé
Traité théorique et pratique des amendemens et des engrais , par M. É. Martin...
Date de l'édition originale : 1829
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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L'auteur - Émile Martin
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Sommaire
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES.
INTRODUCTION.
| La pratique des amendemens et des engrais remonte à l'antiquité la plus reculée, | 1. |
| - Cependant la science raisonnée de l'agriculture était encore loin d'exister chez les anciens. | 2. |
| - Elle doit son perfectionnement aux découvertes de la physiologie végétale et de la cspanmie. | 2. |
| - La matière des amendemens et des engrais est une des plus importantes que présente l'agriculture. | 3. |
| - La haute estime dont les arts agricoles jouissaient dans l'antiquité, mérite d'être proposée comme exemple au temps actuel. | 4. |
| - Aujourd'hui leur culture charme l'esprit par la perfection des méthodes, et promet tous les avantages que l'industrie ou le commerce pourraient procurer. | 5. |
| - La plus grande partie de la France offre un vaste champ aux entreprises les plus fructueuses. | 6. |
| - Aucun pays ne s'enorgueillit d'une population plus intelligente; aucun sol ne se prête à des productions aussi variées. | 7. |
| - L'agriculture y est de jour en jour mieux appréciée, et pratiquée avec plus de fruits. | 8. |
| - Les bons citoyens doivent associer leurs moyens et leurs volontés, pour travailler au perfectionnement de cet art utile. | 9. |
| - Division des matières de ce traité. | 9. |
TRAITÉ DES AMENDEMENS ET DES ENGRAIS.
PREMIÈRE PARTIE.
CHAPITRE Ier. Division de L'ouvrage.
| Ordre des matières dans ce traité des amendemens et des engrais. | 11. |
| - Dans la première partie, nous ne nous occuperons que des élémens du sol. | 11. |
| - Dans la seconde, nous étudierons les substances des différens règnes considérées comme engrais. | 12. |
CHAPITRE II. Notions générales sur la matière des amendemens et des engrais.
| Amender un sol, c'est le rendre propre à abriter, à soutenir les racines des végétaux, et à leur fournir une humidité suffisante. | 13. |
| - La cspanmie apprend à séparer et à reconnaître les élémens divers dont se composent les sols. | 14. |
| - Leur mélange dans diverses proportions, les labours, le feu, des tranchées ouvertes, les irrigations sont des moyens d'amendement. | 14 et 15. |
| - Une matière saline, ou unematière végétale en grand excès, peut rendre un sol stérile. | 16. |
| - La stérilité du sol ne paraît pas être un vice auquel il soit impossible de remédier. | 17. |
| - Après les amendemens, le cultivateur a recours aux engrais. | 18. |
| - La physiologie et la cspanmie viennent encore à son secours. | 19. |
| - De l'étude de la décomposition des corps organiques, et de la manière dont les produits se comportent à l'égard du sol et des végétaux, découleront les connaissances relatives à la théorie et à l'application des engrais. | 19 et 20. |
| - Ensuite, les sels minéraux, capables de produire de grands effets à petite dose, fixeront l'attention du cultivateur. | 21. |
| - Il a deux moyens pour reconnaître si le sol contient la substance saline affectionnée par les plantes qui lui sont destinées. | 21. |
| - Cet exposé doit faire apprécier l'appui que la physiologie et la cspanmie peuvent prêter à l'agriculture. | 22. |
| - Cet appui, qui donne à l'agriculture actuelle une grande supériorité, impose des obligations plus multipliées à ceux qui veulent en exposer les préceptes. | 23. |
CHAPITRE III. Connaissances empruntées à la physiologie végétale et à la cspanmie.
| La physiologie végétale doit son origine au progrès des sciencescspanmiques. | 24. |
| - La cspanmie apprend d'abord que les élémens du sol et des plantes sont d'une nature bien différente. | 24. |
| - La physiologie conclut que la plante doit l'accroissement de sa substance à l'eau ou à l'air. | 25. |
| - Composition de l'air et propriétés des gaz qui le composent. | 25, 26 et 27. |
| - Le carbone, qui est un des élémens du gaz acide carbonique, en est également un des substances végétales. | 27. |
| - Analyse des substances végétales. | 27 et 28. |
| - Les élémens composant les substances végétales unis à l'azote constituent les matières animales. | 30. |
| - Le gaz hydrogène est un des principes de l'eau. | 31. |
| - Ses propriétés. | 32. |
| - Remarques sur différens composés formés par l'oxigène, l'hydrogène et l'azote. | 33. |
| - On rencontre, dans les organes des animaux et des végétaux, diverses substances salines qui paraissent jouer le rôle de stimulans. | 34. |
| - La connaissance du carbone importe le plus au cultivateur. | 35. |
| - Les substances élémentaires, en se combinant, manifestent constamment des propriétés nouvelles et particulières. | 36. |
| - Quand ces combinaisons se produisent sous l'influence d'un germe, l'être produit est un animal ou un végétal. | 36. |
| - La difficulté de dissoudre le carbone dans l'eau s'oppose à la production des composés végétaux par la cspanmie. | 37. |
| - L'examen des principes élémentaires des substances végétales, fait reconnaître la différence qui les distingue de ceux du sol. | 38. |
| - Fonctions que remplit le sol. | 38 et suiv. |
CHAPITRE IV. Étude de la végétation.
| L'étude de la végétation intéresse à un très-haut point le cultivateur. | 41. |
| - Structure et organes des végétaux. | 41. |
| - Les racines, le tronc et les branches, présentent une grande conformité dans leurs parties intérieures et extérieures. | 42. |
| - Fonctions del'écorce. | 42. |
| - L'aubier. | 43. |
| - Coeur du bois. | 43. |
| - Moelle. | 43. |
| - L'écorce et l'aubier sont les seuls organes essentiels du végétal. | 44. |
| - Fonctions des feuilles. | 44. |
| - Les fleurs sont l'organe de reproduction des végétaux. | 45. |
| - Germe, graine ou fruit. | 46. |
| - Étude du phénomène de la germination. | 47 et suiv. |
| - Expériences relatives à la germination. | 51 et suiv. |
| - Le gaz carbonique est un aliment nécessaire aux plantes. | 53. |
| - C'est par les engrais que l'agriculture en fournit aux végétaux une plus grande quantité. | 53. |
| - Ces divers faits peuvent éclairer le cultivateur dans la pratique des amendemens et des engrais. | 54. |
| - Étude de la circulation des fluides dans le végétal. | 55. |
| - Les feuilles élaborent la sève, pour la rendre propre à l'accroissement du végétal. | 55. et suiv. |
| - Expérience tendant à prouver que le fluide séveux redescend par les vaisseaux de l'écorce. | 57. |
| - Comment quelques physiologistes expliquent l'ascension de la sève dans l'aubier, et sa descente dans l'écorce. | 59. |
| - Lames rayonnantes, nommées grain d'argent. | 59. |
| - D'autres physiologistes attribuent à la puissance de la capillarité et de la chaleur, la contraction du grain d'argent. | 60. |
| - Nous attribuons à l'action des feuilles l'élévation des sucs dans les vaisseaux de l'aubier. | 61. |
| - Ce sont les feuilles qui déterminent la direction verticale des végétaux. | 62. |
| - La gravité qui entraîne tous les corps vers le bas, ne saurait suffire à l'ascension du fluide séveux. | 63. |
| - La radicule a une tendance constante à descendre, et la plumule à monter. | 64. |
| - Expérience à ce sujet. | 64. |
| - Le fluide aqueux ne s'élève pas quand le végétal est dépourvu de feuilles. | 65. |
| - Les feuilles, qui n'ont pas la même organisation, n'élèvent pas le fluide séveux avec la même force. | 66. |
| - Ce serait une erreur que de vouloir concilier l'action des feuilles avec la théorie de la contraction du grain d'argent. | 67. |
| - C'est par les bourgeons que se ranime au printemps la vie végétale. | 69. |
| - Le développement des bourgeons présente la plus grande analogie avec le développement de l'embryon dans les graines. | 70. |
| - Expériences dont l'objet est de prouver que les bourgeons entrent en jeu avant les racines. | 71. |
| - La production d'un premier feuillage n'est pas un indice certain de la reprise du végétal. | 73. |
| - Utilité de la réserve de sève à demi concrète dans les vaisseaux de l'aubier. | 73. |
| - Résumé du chapitre, et inductions qu'on en peut tirer pour l'objet de notre traité, | 74 et suivantes. |
CHAPITRE V. Des sols et de leur composition.
| Origine probable des sols. | 78. |
| - Dénominations des sols en agriculture. | 78. |
| - Formation des sols. | 79. |
| - Il est facile d'en observer les phénomènes dans la décomposition du granit tendre. | 80. |
| - Les lichens et les mousses sont les premiers végétaux qui couvrent la roche. | 81. |
| - Sols d'alluvion. | 82. |
| - Sols pyriteux. | 82. |
| - Sols tourbeux. | 82. |
| - Étude des élémens du sol. | 83. |
| - De la silice | 83. et suiv. |
| - De l'alumine. | 88. |
| - Du carbonate calcaire. | 93. |
| - De la chaux. | 94. |
| - La silice, l'alumine et la craie, sont les substances qui composent presque exclusivement les sols arables. | 95. |
| - De la magnésie. | 95. |
| - Du fer. | 96. |
| - Du manganèse. | 97. |
| - Les sols contiennent encore quelques autressubstances, en quantité trop peu sensible pour que leur constitution en soit modifiée. | 98. |
CHAPITRE VI. Caractères d'un sol fertile dans des circonstances données.
| Aucun des élémens étudiés précédemment ne pourrait constituer isolément un sol productif. | 99. |
| - Il en serait de même si toutes les parties d'un mélange étaient extrêmement atténuées. | 99. |
| - De quelle manière on peut corriger le vice d'une division excessive des élémens d'un sol. | 100. |
| - Effets résultant de la prédominance de l'un quelconque des élémens. | 101. |
| - La circonstance d'un climat sec ou humide modifie singulièrement les propriétés des différens sols. | 102. |
| - Une situation en plaine ou en pente, et la nature des couches inférieures, influent également sur le caractère des sols. | 103. |
| - Caractères du sol dans les circonstances les plus fréquentes. | 104. |
| - Les facultés absorbantes du sol, relativement à l'humidité, et celle de s'échauffer facilement, sont ungarant de fertilité. | 105. |
| - La couleur des sols modifie leur disposition à s'échauffer. | 106. |
| - Ainsi, pour apprécier la fertilité d'un sol, on ne doit pasconsidérer seulement l'état du mélange, mais encore le climat, l'exposition et la couleur. | 109. |
CHAPITRE VII. Analyse des sols.
| L'analyse des sols mérite toute l'attention du cultivateur. | 111. |
| - Les sols arables n'étant pas également productifs, la connaissance de leurs propriétés fait partie de la science de l'agriculture. | 112. |
| - Méthode d'analyse approximative, proposée par M. Herpin. | 113. |
| - Caractère de l'humus ou terre végétale. | 113. |
| - Séparation de l'humus. | 114. |
| - Séparation de la silice. | 115. |
| - Séparation de l'alumine et de la craie. | 115. |
| - Méthode d'analyse plus rigoureuse. | 116. |
| - Réactifs nécessaires. | 117. |
| - Acide sulfurique considéré comme réactif. | 117. |
| - Propriété de l'acide hydrochlorique. | 118. |
| - Acide phosphorique. | 119. |
| - Sous-carbonate de potasse. | 119. |
| - Prussiate de potasse. | 120. |
| - Les ustensiles, nécessaires pour l'analyse des sols, sont peu nombreux. | 120. |
| - Le toucher suffit pour faire présumer quelle est la substance dominante d'un sol. | 121. |
| - Des yeux exercés reconnaissent, à l'aspect, la silice, l'alumine et la craie. | 121. |
| - L'odeur peut faire reconnaître un sol riche en détritus organiques, et un sol alumineux. | 122. |
| - La dessiccation par le feu, fait mieux connaître ces deux caractères. | 122. |
| - Préparation de l'échantillon après la dessiccation. | 123. |
| - Séparation des substances salines. | 123. |
| - Emploi de l'acide hydrochlorique comme réactif. | 124. |
| - Séparation de la craie, de la magnésie et du fer. | 124. |
| - Dissolution de l'alumine. | 125. |
| - Séparation de la silice et des détritus organiques. | 126. |
| - Examen des pierres, graviers et racines séparés avant l'analyse. | 126. |
| - Ordre des produits de l'analyse. | 127. |
| - Séparation du sulfate et du phosphate de chaux. | 127. |
| - Ce dernier existe rarement dans les sols en quantité appréciable. | 128. |
| - Il n'en est pas de même du plâtre. | 129. |
| - Moyen de distinguer celui-ci du carbonate calcaire. | 129. |
| - L'emploi de l'eau de pluie est le meilleur pour les analyses. | 129. |
| - Comment on peut reconnaître la proportion de l'élément charbonneux. | 131. |
CHAPITRE VIII. Utilité de l'analyse des sols.
| L'objet de l'analyse des sols est de faire connaître au cultivateur quel est le meilleur mode d'amendement. | 132. |
| - Il est utile pour lui de comparer le sol qu'il veut amender avec quelque sol pareil, mais plus fertile, du voisinage, | 133. |
| - Si les sols sont à peu près semblablement composés, l'analyse fera comprendre la nécessité d'employer plus d'engrais, ou d'adopter une succession de récoltes plus appropriée. | 134. |
| - Elle peut faire penser aussi à l'emploi de quelque substance énergique à petite dose. | 135. |
| - Quand on ne peut pas faire d'analyse comparée, il est toujours utile de constater les diverses propriétés du sol, pour arriver à la connaissance de l'amendement convenable. | 136. |
| - Dans aucun cas, on ne doit entreprendre d'amendement avant d'en avoir calculé les frais. | 137. |
| - Il n'est pas inutile d'offrir aux cultivateurs l'analyse de sols de différente nature, | 140. |
| - Analyse de divers sols. | 140 et suiv. |
| - Inductions à tirer de ces analyses. | 145. |
| - Analyse de trois différens sols stériles à cause de la prédominance de l'alumine. | 147. |
| - Remarques sur ces analyses. | 148. |
| - Nécessité d'apprécier le pouvoir absorbant des sols. | 149. |
| - Tableau comparatif de la quantité d'eau absorbée par différens sols séchés à la température de l'eau bouillante, et exposés ensuite à un air humide, | 149. |
CHAPITRE IX. Étude de la marne.
| Le marnage est considéré aujourd'hui comme le principal amendement. | 152. |
| - Caractères particuliers de la marne. | 153. |
| - Moyens de la reconnaître. | 154. |
| - Distinction entre la marne et la terre des sols arables. | 156. |
| - La marne, quoique infertile par elle-même, a la vertu de communiquer la fertilité aux différens sols. | 157. |
| - Les qualités extérieures des marnes peuvent servir à les classer d'une manière approximative. | 158. |
| - Le carbonate calcaire est, dans les marnes, le principe dont il importe le plus d'apprécier la quantité. | 158. |
| - Division des marnes en différentes espèces | 160. |
| - Les anciens tenaient moins de compte que les modernes de la composition de la marne, dans les dénominations qu'ils lui donnaient. | 161. |
| - Un cultivateur trouve quelque avantage à classer les marnes de son voisinage. | 162. |
CHAPITRE X. Effets de la marne sur les divers sols.
| Classification de la marne d'après les anciens, | 164. |
| - Emploi de diverses sortes de marne. | 164. |
| - Il est à propos d'assortir la marne aux besoins du sol, et de seconder ses effets par l'addition d'un peu de fumier. | 165. |
| - Les principes des anciens subsistent encore aujourd'hui. | 165. |
| - Pour réussir dans le marnage, il faut avoir préalablement reconnu la nature de la marne et celle du sol. | 166. |
| - Amendement, par la marne, d'un sol siliceux. | 166. |
| - Amendement, par la marne, des sols argileux. | 169. |
| - Amendement, par lamarne, d'un terrain calcaire. | 171. |
| - Du marnage considéré relativement aux sols moyens, ou terres franches, | 173. |
| - Le marnage des prairies s'effectue d'après les mêmes principes. | 175. |
CHAPITRE XI. Détails sur la pratique du marnage.
| Le marnage peut s'effectuer en toute saison. | 177. |
| - Pratique suivie par M. Matspaneu Dombasle. | 177. |
| - Exemple tendant à prouver que l'on peut marner et enfouir la marne en toute saison. | 178. |
| - La manière d'appliquer la marne peut varier au gré du cultivateur. | 180. |
| - Les frais de marnage dépendent d'une infinité de circonstances. | 180. |
| - Il y a toujours du désavantage à ne pas employer une marne bien appropriée. | 183. |
| - Le marnage est beaucoup moins dispendieux, quand un fermier le fait exécuter petit à petit par ses attelages. | 184. |
| - Un métayer ne marne jamais, s'il n'y est contraint parle propriétaire. | 186. |
| - Dans une grande partie de la France, l'agriculture reste stationnaire parce que les cultivateurs ne peuvent prendre aucun intérêt au sol. | 186. |
| - La durée du marnage paraît dépendre uniquement de la nature du sol, et de la qualité de la marne. | 188. |
| - Remarques des anciens à cet égard. | 189. |
| - Les agronomes modernes s'accordent à considérer le marnage comme très-sensible pendant trente ans. | 190. |
| - Le marnage a d'autant plus d'effets que la stérilité du sol est plus frappante. | 190. |
| - Récapitulation des connaissances exposées dans ce chapitre. | 192. |
CHAPITRE XII. Effets du marnage sur les matériaux de l'engrais.
| En modifiant la contexture des sols arables, la marne change les circonstances dans lesquelles les matériaux de l'engrais se trouvent placés. | 193. |
| - Les effets de la marne sont, ou paraissent souvent nuisibles, la première année. | 194. |
| - Observations sur une opinion semblable de M. Chaptal. | 195. |
| - Une marne peu divisée, peut déterminer d'abord un surcroît de stérilité. | 196. |
| - L'affinité de la marne pour l'acide carbonique ne sert pas à expliquer les effets de cette substance la première année. | 197. |
| - Explication de ces effets. | 197. |
| - La cohérence trop grande des matériaux introduits dans un sol, est la principale cause des mauvais effets qu'ils produisent d'abord. | 199. |
| - La marne se comporte, la première année, comme un peu de chaux. | 200. |
| - Le marnage accélère la décomposition des matériaux de l'engrais, ensevelis dans des sols compactes. | 202. |
| - Il ne faut pas oublier que la marne est un amendement et non un engrais. | 203. |
| - Dans les sols de sable, l'effet du marnage n'est pas moins avantageux que dans les sols argileux. | 204. |
| - Ces sols, surnommés sols dévorans, ne décomposent pas l'engrais aussi vite lorsqu'ils sont marnés. | 205. |
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Caractéristiques techniques
| PAPIER | |
| Éditeur(s) | Hachette |
| Auteur(s) | Émile Martin |
| Collection | Savoirs et traditions |
| Parution | 10/09/2023 |
| Nb. de pages | 592 |
| Format | 15.6 x 23.4 |
| Couverture | Broché |
| Poids | 806g |
| EAN13 | 9782418013575 |
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